PROGRAMME
Prix William et Meredith Saunderson pour les artistes de la relève
Ancien•nes lauréat•es
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Maggy Hamel-Metsos (elle)
Photo : William Booby Sabourin
Travaillant principalement la sculpture, la pratique de Maggy Hamel-Metsos est une négociation entre le singulier (le personnel) et le commun (le culturel). Par le biais d'objets, d'images et de textes, elle établit des liens sémantiques entre le personnel, le mythologique et l'historique. Elle s'intéresse aux mécanismes de réduction, d'expansion et d'abstraction présents dans le langage et, tout en utilisant des mots dans son propre travail, elle incorpore également ces stratégies dans ses propositions matérielles.
House of Cards, 2022, cartes en acier polies à la main, dimensions variables, crédit photo : Parker Kay
Le travail de Hamel-Metsos a été exposé et fait partie de collections privées au Canada, en Allemagne et aux États-Unis. Caretakers, sa première exposition à la galerie Parc Offsite (Montréal), a eu lieu en 2021 et a été suivie d'une deuxième exposition solo intitulée Whole Wide World. Parmi ses expositions récentes, citons Life's Marching Band à Pumice Raft (Toronto) et My Whole World à Baader-Meinhof (Omaha). Elle est la lauréate québécoise 2021 du prix BMO 1st Art! et du programme Studio Montréal 2023-2026 de la Fonderie Darling.
Trouvez Maggy sur Instagram : @tungstenwarshields
Shaya Ishaq (elle)
Photo : Brandon Brookbank
Shaya Ishaq est une artiste interdisciplinaire, écrivaine et graphiste qui s'intéresse à l'artisanat, à la diaspora, à l'anthropologie du design et à la temporalité.
Face jug no.2, 2022, argile porcelaine et plâtre. Crédit photo : Roya Del Sol
« Dévouée à la matérialité, je travaille souvent avec des textiles et de l'argile pour créer de l'art portable, des bijoux et des installations immersives qui embrassent les possibilités émergentes de la conception spatiale. À travers les processus méditatifs du tissage, du feutrage et de la céramique sculptée à la main, j'explore les nuances de ma position et la liminalité des rites de passage, ce qui conduit souvent à des œuvres sculpturales en textile et en céramique.
Dès mon plus jeune âge, l'expression créative a été ma façon de laisser une trace, de partager ce qui était en moi ou ma perception du monde. Sans les enseignants et les mentors que j'ai rencontrés sur mon chemin et qui ont encouragé cette impulsion, je ne sais pas où j'en serais aujourd'hui. Je suis particulièrement reconnaissante à Toshiko MacAdam, Tanya Aguiñiga, Surabhi Ghosh et Rory MacDonald pour l'impact qu'ils ont eu sur mon parcours jusqu'à présent. J'ai également une immense gratitude pour mon réseau communautaire étendu qui m'a soutenue et affirmée tout au long de mon parcours. J'aimerais également exprimer ma gratitude à mon incroyable matrilignage de tisserands Nubi et Lugbara, avec lesquels je me sens infiniment liée dans ma pratique de tisserande et d'artiste basée sur les matériaux ».
Trouvez Shaya à www.shayaishaq.com et sur Instagram : @shyshaya
Lan « Florence » Yee (iel)
Photo : Jordan Dawson
Lan « Florence » Yee est un•e artiste visuel•le et un•e collaborateur•trice en série basé•e à Tkaronto/Toronto et Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Iel « collecte des textes dans des endroits peu appréciés et les fait fermenter jusqu'à ce qu'ils soient trop suspects pour être ignorés ».
SEEKING - Ways to look less disposable, impression sur bois et armature métallique, installée dans le cadre de CAFKA.23 à Riverside Park, 2023. Photo de Meg Ross.
« Alors que je cherchais des réponses à des questions moisies au fil des ans, les histoires locales et globales ont compliqué ma relation ténue avec le fait de vivre au Québec. Je n'ai pu connaître les expériences migratoires de mes parents et de mes grands-parents qu'à travers les cours d'histoire de l'université et Wikipédia. Cette ironie malheureuse est devenue le sujet et le ton de mes premiers travaux, centrés sur les angoisses diasporiques, le silence des migrants et les impératifs assimilationnistes.
Je suis redevable à mes professeurs du Collège Dawson, de l'Université Concordia et de l'Université OCAD, qui m'ont guidé vers d'autres façons de faire et d'être, à savoir Peter Morin, Alice Ming Wai Jim, Heather Igloliorte, Louise Arsenault, Mary Sui-Yee Wong et Nadia Myre. Leur conviction de construire des mondes meilleurs m'a également encouragé à rechercher des écosystèmes plus durables dans l'art et la collectivité ».
Trouvez Lan à www.Lanflorenceyee.com et sur Instagram : @lan.florence.yee
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Darcie “Ouiyaghasiak” Bernhardt (iel)
Bernhardt devant NUNGKI (2019): huile sur toile, 60” x 66”, collection de la Galerie d'art de Nouvelle Écosse (Art Gallery of Nova Scotia)
Artiste inuvialuk/gwich’in, Darcie Bernhardt est originaire de Tuktuyaaqtuuq, aux Territoires du Nord-Ouest, et a gradué du Collège d’art et de design de la Nouvelle-Écosse en 2019 (B.B.A.).
Bernhardt a grandi à Tuktuyaaqtuuq où la violence du vent de l’océan façonne le paysage de la région ouest de l’Arctique, un écosystème qui force la transformation et nourrit de puissants liens familiaux. Ses œuvres explorent le récit visuel en tant que tradition, en tant que droit acquis à la naissance et en tant qu’outil de préservation de la mémoire décoloniale – c’est ainsi que Darcie Bernhardt peaufine son rôle pour préserver la mémoire.
Ninguqing, 2021, huile sur toile. 71.5” x 48”.
Bernhardt a été artiste en résidence et participe à des festivals internationaux, en plus d’avoir récemment reçu le Indigenous Artist Recognition Award de Arts Nouvelle-Écosse (2020). Sa première exposition en solo, intitulée Akisuktuaq, s’est déroulée à la galerie Feheley Fine Arts en juin 2021.
Guná (elle)
Guná est une amoureuse des langues, danseuse et artiste tlingit qui approfondie continuellement ses apprentissages du dessin tirant ses origines de la côte du Nord-Ouest. Elle est de descendance Dakhká Tlingit et Tagish Khwáan du clan Dahk’laweidi, fondé sur la dualité du loup et de l’aigle. Sa famille a élu résidence, pour de nombreuses générations, dans la magnifique région de Southern Lakes au Yukon.
Dès lors que Guná a appris la technique des lignes de contour prononcées, il y a une dizaine d’années, elle a consacré sa pratique à la préservation et à la compréhension de cette forme d’art hautement estimée, tout en reconnaissant qu’elle ne cessera jamais d’apprendre et de grandir en tant qu’artiste tlingit.
Guná a récemment obtenu un baccalauréat en beaux-arts avec majeure en arts visuels de l’Université d’art et de design Emily Carr. Passionnée de l’apprentissage par les arts, Guná s’est donnée la mission d’aider à démanteler les processus coloniaux ancrés dans la société et dans l’éducation. Elle participe activement à la déconstruction et à la remise en question de la pédagogie et des méthodologies eurocentriques dans le but de bâtir de nouvelles fondations misant sur les valeurs que sont la diversité, l’ouverture culturelle, l’autonomisation, l’encouragement et l’affirmation. Ces valeurs sont enracinées dans les œuvres de Guná, dans sa participation proactive à la revitalisation de la langue et dans son travail en tant que facilitatrice des arts pour aider les étudiants à ne faire qu’un avec leurs capacités artistiques intrinsèques.
Yéil. Un court métrage et une installation de neige qui transmettent visuellement l'histoire Tlingit du corbeau qui a apporté la lumière au monde. Réalisé par TSU North. L'installation comprend 15 400 pas en raquettes, mesure 4 kilomètres de circonférence, 300 pieds de diamètre et couvre une superficie de 1,62 acres. Plus de 60 vols de drones ont été nécessaires pour tout capturer sur vidéo.
Dans sa pratique contemporaine, Guná s’inspire des dessins Lingit anciens pour les transformer en quelque chose de contemporain et souvent ironique. La pratique de Guná dans le domaine des arts visuels prend principalement vie sous forme de peinture sur toile à laquelle elle incorpore souvent la technique tlingit des lignes de contour prononcées. L’ironie de son travail se concrétise dans le contexte historique du recours à des matériaux européens, comme la peinture à l’huile, ainsi qu’à des techniques réalistes pour réaliser des portraits. Elle s’engage visuellement et symboliquement dans un discours avec des artistes de l’histoire européenne qui s’entêtent à justifier et à exercer leur pouvoir et leur domination sur les autres nations, pour illustrer les conséquences du projet colonial qui accoste sur les côtes de ses ancêtres tlingit.
Jessica Winters (elle)
Jessica Winters est une peintre, artiste en textile et commissaire de la relève inuite originaire de la communauté Makkovik, du territoire Nunatsiavut à Terre-Neuve-et-Labrador. Elle a fait ses débuts dans le monde des arts à un très jeune âge en suivant les traces des artisans accomplis de sa famille, y compris sa grand-mère Nellie Winters, artiste en textile reconnue qui a récemment reçu un doctorat honorifique de la part de Memorial University pour ses contributions à l'art Inuit. Malgré son passage de force dans un pensionnat et son déménagement forcé vers le Sud, cette dernière a pu passer à plusieurs de ses 11 enfants et à des générations de petits enfants ses multiples connaissances traditionnelles ainsi que son esprit créatif. De même, sa mère, Blanche Winters, est professeure d'artisanat traditionnel à l'école de Makkovik et, en 2019, a conçu et créé une ligne de manteaux pour le projet Atigi de Canada Goose.
Les études en biologie de Winters influent grandement sur son travail, dont elle se sert pour se porter à la défense de la culture et des valeurs inuites ainsi que de l’environnement qui nous entoure.
Peintre avant tout, elle se met au défi de travailler aussi avec des médiums traditionnels tel la peau de phoque.
Lichen (Christine's hill 1), acrylique sur toile tendue, 2022.
Winters expose ses œuvres lors d’expositions collectives, notamment Nunatsiavut : La beauté de notre territoire à la galerie d’art La Guilde de Montréal (2019); Of Myths and Mountains (2020) et The Wish150 Newfoundland & Labrador Mosaic (2017), toutes deux présentées à la galerie The Rooms à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador; Qautamaat (2022) à la galerie d’art de Guelph; et Tether (2022) au Centre des arts du Yukon. Elle a été la première lauréate du prix Arts and Minds Canada Tilting Invitational Artist in Residency Award.
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Dan Cardinal McCartney (il)
Artiste interdisciplinaire et commissaire émergeant, Dan Cardinal McCartney est diplômé de l’Alberta University of the Arts en dessin (2016). D’ascendance crie de Mikisew, denée (Chipewyan), métis et de colons mixtes de Fort Chipewyan, il est un survivant de séjour en famille d’accueil dans la région au nord de Fort McMurray. En tant qu’artiste bispirituel transgenre, il examine les modèles de traumatismes intergénérationnels, ses liens personnels entre la diaspora autochtone et sa dysphorie de genre, et les répercussions coloniales sur sa famille.
Cardinal-McCartney se concentre sur les collages de techniques mixtes, la peinture, les images en mouvement et la performance. Ses œuvres ont été exposées dans Fix your hearts or die à l’Alberta Gallery of Art, Let’s Talk about Sex, bb à l’Agnes Etherington Arts Centre et Off-Centre: Queer Contemporary Art in the Prairies à la Dunlop Art Gallery à Regina. Il est présentement directeur adjoint de la Stride Gallery à Calgary, en Alberta.
« C’est pour moi un honneur d’avoir été choisi pour recevoir l’un des Prix William et Meredith Saunderson pour les artistes de la relève 2021. Il n’y a pas de mots pour exprimer la gratitude que j’éprouve pour toutes les personnes qui ont cru au besoin de créer d’un artiste bispirituel transgenre. J’espère que ce prix fera la fierté de mes relations, de ma famille et de mes ancêtres ».
Oreka James (iel)
Artiste interdisciplinaire qui vit et travaille à Toronto, Oreka James a obtenu un B.B.A. en dessin et peinture de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario tout en étudiant le design de meubles.
« Je suis touché de compter parmi les lauréats du prix Saunderson 2021 pour les artistes de la relève. Ç’a été une très agréable surprise d’être reconnu par votre Fondation en cette période difficile. J’apprécie l’attention et l’aide que vous offrez aux artistes pour encourager leur création artistique et leur carrière. Merci de votre appui ».
Simranpreet Anand (elle)
Simranpreet Anand est une artiste, commissaire et travailleuse culturelle qui crée et travaille sur le territoire non cédé des Premières Nations Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh (Vancouver). Son travail s’appuie sur son histoire familiale et communautaire, et elle travaille souvent avec des matériaux et des concepts provenant de la diaspora punjabi. Ses œuvres se déploient en un mélange de formes culturelles, textuelles et matérielles qui sont présentées de façon à interroger les stéréotypes, l’héritage colonial et l’histoire matérielle.
« Je suis extrêmement honorée et reconnaissante de recevoir un Prix Saunderson pour les artistes de la relève de la Fondation Hnatyshyn pour mon dévouement à la pratique artistique. Le prix contribuera à me permettre de continuer à créer des œuvres qui remettent en question le racisme systémique et les structures coloniales ».
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Jude Abu Zaineh
Jude Abu Zaineh est une artiste multidisciplinaire et travailleuse culturelle palestino-canadienne. Elle s’appuie sur l’utilisation de l’art, de la nourriture et de la technologie pour étudier le sens de la culture, du déplacement, de la diaspora et de l’appartenance. Elle s’intéresse aux idéaux du foyer et de la communauté tout en cherchant à développer l’esthétique qu’elle tient de son enfance et de l’éducation qu’elle a reçue au Moyen-Orient.
Elle a été parmi les premiers artistes sélectionnés pour participer à une résidence collaborative avec le Centre des sciences de l’Ontario et le Museum of Contemporary Art Toronto Canada (MOCA). Ses œuvres ont été exposées au pays et à l’étranger, notamment à la galerie Cultivamos Cultura, à São Luis au Portugal, au Museu de Arte, Arquitetura e Tecnologia, à Lisbonne au Portugal, au Centro de Cultura Digital, à Mexico au Mexique, et à la School of Visual Arts de New York. Elle détient une maîtrise en arts visuels de l’Université de Windsor (Canada) et elle poursuit actuellement des études de doctorat en arts électroniques au Rensselaer Polytechnic Institute, dans le nord de l’État de New York.
« Je suis honorée d’avoir été sélectionnée parmi les lauréats 2020 des Prix Saunderson pour jeunes artistes de la Fondation Hnatyshyn et de grossir ainsi les rangs des artistes de haut calibre ayant reçu ce prix. Je suis impatiente de continuer à contribuer à l’art palestino-canadien tout en poursuivant ma pratique sociale et en studio grâce à ce don généreux ».
Marlon Kroll
Marlon Kroll est un artiste germano-canadien qui vit et travaille à Montréal. Il est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts en céramique de l’Université Concordia et est l’un des neuf lauréats du programme d’Ateliers montréalais 2019-2022 de la Fonderie Darling, dans le cadre duquel son atelier est généreusement parrainé par Ann Birks et Caroline Andrieux.
Ses œuvres ont été présentées dans des expositions individuelles et collectives, y compris à la galerie Clint Roenisch de Toronto et à la Parisian Laundry de Montréal (2019, individuelles); au Interstate Projects de Brooklyn et à la Galerie Antoine Ertaskiran à Montréal (2019, collectives); à la galerie Central Park de Los Angeles, à la Galerie René Blouin de Montréal et à la 8-Eleven de Toronto (2018); et à Soon.tw à Montréal (2017, individuelle). En 2020, il présentera une exposition individuelle à la galerie Andrea Festa de Rome et certaines de ses œuvres feront partie d’une vaste présentation au Musée d’art contemporain de Montréal.
« Je suis heureux de recevoir cette récompense qui, sa forme tangible mise à part, est incroyablement encourageante, réconfortante et rassurante. En tant que lauréat d’un prix Saunderson pour jeunes artistes, j’aurai le privilège de pouvoir me concentrer sur mon petit monde, et d’espérer en étendre l’orbite. Merci! »
Sam Bourgault
Sam Bourgault poursuit des études doctorales dans le programme d’arts et technologies médiatiques de l’Université de la Californie à Santa Barbara. Elle est titulaire d’un baccalauréat en arts numériques de l’Université Concordia (2019) et d’un baccalauréat en génie physique de Polytechnique Montréal (2015). Amalgamant supports matériels, codes et données vidéo, sonores et électroniques, ses œuvres étudient comment les technologies influencent et façonnent l’expérience physique et concrète que l’on peut avoir avec les machines et les algorithmes.
Elle utilise les contrastes comme un processus et une méthode pour accroître la conscience critique : le contrôle et la soumission, le réel et le simulé, la foule et la solitude, les directives et l’aléatoire sont des stratégies utilisées pour suggérer l’étrangeté émergeant à la jonction des mondes réel et virtuel. Ses œuvres ont été exposées dans le cadre de l’IEEE-ICRA-X Robotic Program (Montréal, 2019), du festival Sight & Sound (Montréal, 2019), de l’Ars Electronica Campus Exhibition (Linz, Autriche, 2018), de l’OFFTA (Montréal, 2019), de la RIPA (Montréal 2019), du festival Mutek (Montréal, 2017), du festival Art Matters (Montréal, 2018) et à la Galerie VAV (Montréal, 2018).
« Je suis heureuse d’être parmi les lauréats des Prix William et Meredith Saunderson pour jeunes artistes de l’année 2020. Ce prix réaffirme l’importance de l’art et de la créativité dans ma vie et me confirme que je fais quelque chose de bien. Il m’aidera à payer mes études supérieures à l’Université de la Californie, à Santa Barbara, et j’en suis très reconnaissante ».
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Annie Beach
Artiste en arts visuels établie à Winnipeg, au Manitoba, Annie Beach poursuit un baccalauréat spécialisé en beaux-arts à l’École des Arts de l’Université du Manitoba. D’origine crie et saulteaux iskwew, sa famille est de la Première Nation de Peguis, visée par le Traité numéro 1. Ses œuvres traitent de l’hypersexualisation des femmes autochtones qu’elle conteste en véhiculant une image positive de la sexualité et du corps. Elle utilise aussi l’exagération et l’humour pour examiner les stéréotypes touchant l’identité autochtone.
Beach est coprésidente de l’association étudiante de l’école des arts et elle occupe un poste de direction au sein de la section manitobaine de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. Elle siège au conseil d’administration de la Flux Gallery et d’Ace Art Inc. et elle donne des ateliers d’art pour diverses organisations sans but lucratif. Elle a aussi organisé, conçu et réalisé nombre de murales publiques un peu partout à Winnipeg, avec la collaboration de membres de la communauté et de jeunes, et ses œuvres d’art public ont été présentées à l’échelle nationale. Ses objectifs sont de réaliser des œuvres d’art qui impliquent une participation communautaire et de rendre l’art plus accessible au public.
« Compter parmi les trois lauréats des Prix William et Meredith Saunderson pour les artistes de la relève me laisse sans mots. Cet appui généreux, offert alors que j’étudie à l’École des Arts de l’Université du Manitoba, me sera d’un immense soutien au début de ma carrière d’artiste. Ekosi à Daina Warren, qui m’a sélectionnée et a vu mon potentiel et le potentiel des œuvres que je réalise dans notre ville. Je dois beaucoup à ma communauté, à mes proches et à mes pairs, qui font partie de mon cheminement dans l’apprentissage de mon identité culturelle et qui m’apportent appui et inspiration. C’est grâce à ce soutien que je suis une fervente partisane de l’art accessible et public ainsi que de la représentation positive, parce que l’art est un cadeau si puissant à partager avec les autres. On m’a tellement donné que je veux seulement donner en retour. Je veux continuer à faire don de l’art aux gens qui m’entourent, par le biais de murales et de projets d’art public, et c’est ce que permettra ce prix ».
Evin Collis
Artiste multidisciplinaire, Evin Collis est un enseignant dont les dessins, peintures, bandes dessinées, sculptures et animations image par image analysent souvent l’histoire, l’identité, l’isolement et la dégradation du paysage. En 2016, il a obtenu une maîtrise en beaux-arts – peinture et dessin de l’Institut des arts de Chicago.
Il a exposé un peu partout au Canada, aux États-Unis et en Italie et a reçu plusieurs bourses du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts du Manitoba et du Conseil des arts de Winnipeg.
« C’est un grand honneur de compter parmi les artistes sélectionnés pour un Prix Saunderson cette année. Il m’aidera indubitablement à continuer de créer mes œuvres d’art et d’expérimenter en matière d’animation ».
Niamh Dooley
Niamh Dooley est une artiste contemporaine d’origine oji-crie et irlandaise établie à Winnipeg, sur le territoire du Traité numéro 1. Elle est membre de la bande de St. Theresa Point, sur le territoire du Traité numéro 5 au Manitoba, mais elle a grandi sur le territoire du Traité numéro 3, à Sioux Lookout en Ontario. Elle a obtenu un baccalauréat spécialisé en beaux-arts de l’Université du Manitoba en 2017 et elle poursuit sa relation avec la communauté artistique de Winnipeg en contribuant à divers centres d’art autogérés. Elle se concentre principalement sur l’exploration de l’identité, les enjeux culturels et son intérêt pour les relations prévalant entre les Autochtones, d’hier et d’aujourd’hui, en les rattachant tant à des matériaux traditionnels que contemporains dans sa pratique artistique. La peinture est sa discipline principale, mais elle y allie souvent diverses techniques, en intégrant par exemple du perlage ou des éléments naturels, pour créer des pièces davantage sculpturales.
« Ce prix me permettra de créer d’autres œuvres et d’explorer de nouvelles idées et techniques. Je suis reconnaissante d’avoir été choisie et je continuerai de m’impliquer auprès de ma communauté ».
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Esmaa Mohamoud
Esmaa Mohamoud est une sculptrice et artiste afro-canadienne basée à Toronto. Ses sculptures et ses installations sont axées sur la navigation de corps noirs dans l’espace. S’intéressant à l’aspect politique entourant les corps d’hommes noirs en particulier, ses œuvres récentes explorent l’intangibilité de la condition noire en se penchant sur le domaine du sport, principalement le basketball. En travaillant avec des matériaux industriels, elle tente de réévaluer notre compréhension moderne de la condition noire et de remettre en question la relation entre, d’une part, la couleur et les tons noirs et, d’autre part, le concept socioculturel associé à un groupe de personnes. Elle a obtenu un baccalauréat en arts de l’Université de Western Ontario en 2014 et une maîtrise interdisciplinaire en arts, médias et design de l’École universitaire d’art et de design de l’Ontario en 2016.
Audie Murray
Audie Murray est une artiste métisse multidisciplinaire originaire de la Saskatchewan qui étudie et crée présentement sur les territoires non cédés des Salishs du littoral. Elle a obtenu un diplôme en arts visuels du Collège Camosun, en Colombie-Britannique, en 2016 et un baccalauréat en beaux-arts de l’Université de Regina en 2017. Elle a étudié le tatouage traditionnel auprès du Earth Line Tattoo Collective au cours de l’été 2017. Travaillant avec des thèmes propres à la culture autochtone contemporaine et des idées de connectivité et de dualité, elle croit que le concept et l’énergie de ses œuvres façonnent leur matérialité et leur forme. Ses œuvres ont été présentées lors de divers événements et à plusieurs endroits au Canada, notamment à la galerie Open Space, à la Mackenzie Art Gallery et à la Justina M. Barnicke Gallery.
Hjalmer Wenstob
Hjalmer Wenstob a grandi sur une île de la baie Barkley, sur le territoire de la Première Nation Huu-ay-aht, au large de la côte ouest de l’île de Vancouver. C’est là que sont nés sa vision et sa volonté de développer une pratique artistique traditionnelle nuu-chah-nulth et contemporaine. Hjalmer Wenstob est un artiste interdisciplinaire spécialisé en sculpture et en gravure. Il est d’origine nuu-chah-nulth de la Première Nation Tla-O-Qui-Aht par son père et norvégienne et anglaise par sa mère. Il parle les trois dialectes de son travail : contemporain, traditionnel et communautaire. Il a obtenu un baccalauréat et une maîtrise de l’Université de Victoria où il a exploré les liens entre les cultures et l’art, et l’équilibre entre le traditionnel et le contemporain. Ses œuvres sont parfois très politiques et il fait appel à l’humour et à l’ironie pour poser des questions difficiles touchant le respect, la réconciliation et l’environnement. Avec sa famille, il a récemment ouvert la galerie Cedar House, à Ucluelet en Colombie-Britannique, où il explore comment entrecroiser ses œuvres contemporaines et politiques avec des matières et des styles plus traditionnels.
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Tau Lewis
Tau Lewis est une artiste jamaïco-canadienne. Les œuvres corporelles et organiques de cette sculptrice autodidacte sont empreintes d’une étrangeté explicite et d’une morbidité subtile. Sa pratique repose fortement sur son environnement; ses œuvres sont élaborées à partir d’objets trouvés, de produits transformés et de plantes vivantes provenant des paysages urbains et ruraux. Elle s’attarde à l’histoire et au symbolisme de chaque matériau, considérant les frontières politiques de la nature, de l’identité et de l’authenticité. Elle établit un lien entre sa manière de recueillir et de transformer, d’une part, et l’expérience diasporique et les corps noirs, d’autre part. Avec ses portraits récupérateurs, elle combat la propension tenace à gommer ou à englober les artistes noirs dans l’art et l’histoire du Canada.
Jordan Loeppky-Kolesnik
Jordan Loeppky-Kolesnik utilise la sculpture, l’architecture et la vidéo pour créer un type d’œuvre cinématographique qui entraîne le spectateur dans une suite de récits, d’émotions et de sensations. Ses dernières expositions ont eu lieu à VALET (Richmond), à articule (Montréal) et à 8eleven (Toronto). Il réside à Montréal et à Richmond, en Virginie, où il est candidat à la maitrise en beaux-arts, en sculpture et autres médias à la Virginia Commonwealth University. Il prépare une exposition individuelle au Modern Fuel de Kingston, en Ontario, pour janvier 2018.
Nicole Kelly Westman
Nicole Kelly Westman, de Calgary en Alberta, est une artiste en arts visuels d’origine métisse et islandaise. Elle a grandi dans un milieu familial coopératif, entourée de parents déterminés – une mère dynamique, inventive et créative, et un père féministe anonyme. Elle puise son inspiration dans ses années formatrices. Elle a eu le privilège de participer à des expositions préparées par Peta Rake, Katarina Veljovic, Kimberly Phillips, Ginger Carlson, Leila Timmins, cheyanne turions et John Hampton. Titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Emily Carr, est elle directrice de la Stride Gallery et a publié dans Inuit Art Quarterly, C-Magazine et Luma Quarterly.
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Amy Malbeuf
Amy Malbeuf, de Rich Lake en Alberta, est une artiste métisse en arts visuels. Le touffetage de poils de caribou, le perlage, l’installation, l’interprétation et la vidéo comptent parmi les médias qui lui permettent d’explorer les notions d’identité, de langue et d’écologie. Elle a participé à plusieurs résidences artistiques internationales et a exposé au pays et à l’étranger. Elle est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université de Colombie-Britannique Okanagan.
Jeneen Frei Njootli
Photo: Martin Dee
Jeneen Frei Njootli est une artiste vuntut gwi’chin; elle est membre fondatrice du collectif ReMatriate. Après avoir obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Emily Carr en 2012, elle a travaillé et effectué deux résidences thématiques au Visual Arts Studio du Banff Centre. Elle a récemment terminé une maîtrise en beaux-arts à l’Université de la Colombie-Britannique en tant que non invitée sur les territoires non cédés des Premières Nations Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh. Tout en exposant à travers le Canada, elle a été artiste de la scène, commissaire, créatrice de mode, animatrice d’atelier et coordonnatrice à la prévention du crime chez les jeunes. Elle exposera en solo à la galerie Macaulay & Co. Fine Arts de Vancouver en janvier 2017. Frei Njootli est née à Old Crow, au Yukon, et habite à Vancouver, en Colombie-Britannique.
Olivia Whetung
Olivia Whetung est une Anishinabée de la Première Nation de Curve Lake. Elle est originaire de la région de Kawarthas et elle réside présentement à Chemong Lake. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts, avec mineure en langue anishinaabemowin, à l’Université Algoma en 2013 et une maîtrise en beaux-arts à l’Université de la Colombie-Britannique en 2016. Travaillant principalement en perlage, gravure et médias numériques, elle explore des enjeux liés à la présence autochtone ainsi que les défis inhérents au fait de travailler en/avec/via une langue autochtone dans un monde artistique où domine l’anglais. Sa pratique artistique s’appuie en partie sur ses expériences en tant qu’apprenante de l’anishinaabemowin. Elle est lauréate d’une bourse d’études supérieures (maîtrise) du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et d’une bourse d’études supérieures pour les Autochtones.
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Maya Beaudry
Maya Beaudry est une artiste de Vancouver dont la pratique est axée sur une expérience subjective de la matière et une sensibilité à ses qualités affectives. Ses œuvres sont principalement fondées sur l’installation et se prolongent dans la peinture, les textiles, la sculpture, la vidéo et le design. En 2013, elle a fondé l’espace d’exposition et studio collectif Sunset Terrace, qu’elle opère parallèlement et en dialogue avec sa pratique en studio. La plupart de ses œuvres touchent aux implications psychologiques de l’espace intérieur, cherchant à trouver une intersection entre le mystique et le pratique, et à examiner les conflits inhérents qui surviennent entre l’esthétique et le pragmatique. En 2013, elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Emily Carr et a été lauréate de la Bourse d’études en arts et en design C. D. Howe de l’Académie royale des arts du Canada.
Jessie McNeil
Dans sa pratique de l’art interdisciplinaire, Jessie McNeil aborde les thèmes du lieu et de la mémoire en insistant sur l’histoire culturelle, l’identité et la langue. Réalisés à travers la lentille d’un photographe de rue, ses collages figuratifs sur papier, qu’elle nomme des « portraits de lieux », satisfont aux besoins de découper, de coller, de rendre flou et d’assembler de l’artiste. Titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Emily Carr, Jessie McNeil a exposé sur la scène locale et nationale, et a récemment complété un projet d’artiste en résidence au Musée de l’imprimerie à Tartu en Estonie.
Bridget Moser
Bridget Moser est une artiste de la scène et vidéaste résidant à Toronto. Elle livre des performances qui errent entre le sketch avec accessoires, le théâtre expérimental, l’art performance, la littérature absurde, l’angoisse existentielle et la danse intuitive. Elle a présenté son travail dans divers lieux au Canada, notamment La Centrale à Montréal, le VIVO Media Arts Centre à Vancouver, le centre Video Pool à Winnipeg, le Musée des beaux-arts de l’Ontario, la Gallery TPW et Mercer Union à Toronto, le Centre national des Arts et l’Université Carleton à Ottawa, l’Owens Art Gallery à Sackville, et la Mount Saint Vincent University Art Gallery à Halifax. En plus de présenter des projets aux États-Unis et en Europe, elle a été artiste en résidence au Banff Centre et dans le cadre du programme de la Fondazione Antonio Ratti, à Côme, en Italie. Ses œuvres ont été vues dans les revues Canadian Art et C Magazine ainsi que dans un numéro récent du Mousse Magazine.
Moser a également été sélectionnée pour le Prix d’excellence en mi-carrière de la Fondation Hnatyshyn pour les arts visuels en 2023.
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Les prix pour artistes émergents Charles Pachter (devenus les prix Saunderson en 2015) furent établis en l’honneur de l'artiste acclamé qui a généreusement fait don des fonds nécessaires à l'attribution de ces prix.
Sara Cwynar
Sara Cwynar réside et travaille à Brooklyn. Elle est titulaire d’un baccalauréat en design de l’Université York de Toronto. Travaillant parfois dans des décors de studio, faisant usage du collage, de l’assemblage ou de la rephotographie, elle réalise des tableaux photographiques et des constructions sculpturales à partir d’objets et d’images trouvés. Ses compositions recèlent des références implicites à l’esthétique commerciale, à l’histoire des techniques photographiques ou à l’histoire de l’art. Celles-ci nous rappellent que l’histoire des images, devenues familières, constitue en quelque sorte la trame visuelle d’un inconscient collectif. Or, ce récit est souvent perturbé dans son travail par des manipulations successives, quasi baroques, qui rendent perceptibles les stratégies esthétiques ayant originellement déterminé leur élaboration. Les œuvres de Sara Cwynar ont été présentées lors d’expositions individuelles et collectives notamment à la Cooper Cole Gallery de Toronto, à la Rosenwald-Wolf Gallery de l’University of the Arts à Philadelphie, au Dallas Museum of Art ainsi qu’au Foam Photography Museum d’Amsterdam.
Mathieu Grenier
Photo: Fratzel Descadres
Mathieu Grenier réside et travaille à Montréal. Il a obtenu un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. À travers sa pratique de l’installation – généralement in situ – et de la photographie, il interroge les relations entre l’artiste et le travail créatif, entre le spectateur, l’œuvre et le contexte d’exposition. Parfois de nature référentielle, souvent humoristique, son travail fait appel à la mémoire pour reconstituer une certaine histoire des œuvres et de leurs interactions. Ses dispositifs, élaborés avec un grand souci du détail, proposent un « déplacement du dispositif de l’œuvre vers l’œuvre comme dispositif ». Mathieu Grenier a participé à des expositions collectives à Montréal notamment à la galerie Les Territoires, à la galerie Trois Points, à Espace Cercle Carré, à la Galerie de l’UQAM ainsi qu’au Musée régional de Rimouski. En 2015, il présentera son travail lors d’expositions individuelles à Arprim, à Montréal, et au Lobe, à Chicoutimi.
Erdem Taşdelen
Erdem Taşdelen a grandi en Suisse, en Allemagne et en Turquie avant de s’installer à Vancouver, où il a complété une maîtrise en arts visuels à l’Emily Carr University of Art and Design. Sa pratique multidisciplinaire fait usage de différents médias dont l’installation, le dessin, la sculpture, la vidéo, le son et le livre d’artistes. Il utilise le texte et le langage dans des formes variées – la graphophonologie, la psychothérapie, le psittacisme, la résolution, etc. – pour mener de fines enquêtes sur la subjectivité et sa représentation. Ses divers projets, caractérisés par un humour mordant, l’engagent ainsi dans un processus autoréflexif mettant en question l’expression de soi dans le contexte de comportements culturellement appris. Erdem Taşdelen a participé à des expositions individuelles et collectives notamment à la galerie NON, à l’espace ARTER ainsi qu’à la galerie Sanatorium d’Istanbul, au MAK – Musée des Arts appliqués de Vienne, au Kunstverein Hannover, à Hanovre en Allemagne, à la Republic Gallery, au Western Front, au 221A et à la Charles H. Scott Gallery, de Vancouver, de même qu’à la Oakville Galleries, en Ontario.
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Les prix pour artistes émergents Charles Pachter (devenus les prix Saunderson en 2015) furent établis en l’honneur de l'artiste acclamé qui a généreusement fait don des fonds nécessaires à l'attribution de ces prix.
Andréanne Godin
Originaire de Val-d'Or, en Abitibi, Andréanne vit et travaille actuellement à Montréal, où elle a récemment complété une maîtrise en beaux-arts à l'Université Concordia. Boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des Arts du Canada en 2012, elle a récemment présenté son travail dans plusieurs expositions individuelles et collectives au niveau national et international : Galerie B-312, Centre d'exposition Circa, Galerie de la Faculté des Beaux-Arts de l'Université Concordia, Galerie Montgrand à Marseille, l'association Art Mandat à Barjols, France, ainsi que le festival Romerias de Mayo de Holguin à Cuba.
Kim Kielhofner
Kim Kielhofner est une artiste montréalaise connue pour ses vidéos, ses livres et ses dessins. Son travail s'intéresse à la façon dont les histoires sont racontées et à la façon dont nous nous comprenons nous-mêmes dans ces histoires. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts à l'Université Concordia de Montréal, au Québec, et a poursuivi ses études à Londres (Royaume-Uni), obtenant une maîtrise en beaux-arts au Central Saint Martins College of Art and Design. En 2011, elle a fait partie de l'exposition New Contemporaries qui a été présentée à la Site Gallery/ S1 Artspace à Sheffield (Royaume-Uni) et à l'Institute of Contemporary Art London (Royaume-Uni). Elle a présenté son travail dans des festivals et des galeries à l'échelle internationale et a participé à des résidences au Experimental Television Center et à la Red Mansion Foundation (Pékin).
Marlène Renaud-B
Marlène Renaud-B (née en 1984) est une artiste interdisciplinaire vivant à Montréal, où elle a poursuivi des études de maîtrise à l'Université Concordia après avoir obtenu un baccalauréat en arts visuels de l'Université Laval et de l'École nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy en 2010. Son travail combine la performance, l'intervention artistique, l'installation, la sculpture et la vidéo. Les notions d'entre-deux, de porosité et de contamination des espaces et des perceptions l'intéressent particulièrement. L'artiste explore les liens entre le corps et l'espace, qu'il s'agisse d'un atelier, d'une galerie, d'un lieu public ou d'un contexte naturel. Elle n'hésite pas à se placer au centre d'actions qui consistent, littéralement ou métaphoriquement, à sonder un espace. Le son joue un rôle important dans plusieurs de ses interventions et installations. Son travail en atelier est complété par un goût pour l'écriture, dans lequel l'artiste poursuit des réflexions sur diverses formes de chaos et de détournement partagées lors de conférences. Marlène Renaud-B. a participé à de nombreux événements et festivals au Brésil, en France, au Japon, au Mexique, en Corée du Sud, aux États-Unis et au Canada.
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Les prix pour artistes émergents Charles Pachter (devenus les prix Saunderson en 2015) furent établis en 2012 en l’honneur de l'artiste acclamé qui a généreusement fait don des fonds nécessaires à l'attribution de ces prix.
Jordan Bennett
Jordan Bennett est un artiste en arts visuels multidisciplinaire d’origine micmaque de la côte ouest de Terre-Neuve. Il habite actuellement à Edmonton (Alberta) où il est le premier artiste autochtone en résidence à l’Université de l’Alberta. Ces dernières années, Jordan a exposé abondamment un peu partout au Canada et à l’étranger, notamment au Museum of Art and Design de New York, à la Galerie d’art d’Ottawa (Ontario), au Modern Fuel Artist Run Centre de Kingston (Ontario), à la galerie d’art provinciale The Rooms à St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador), à la Vancouver Art Gallery (Colombie-Britannique) et au centre d’artistes autogéré Alternator à Kelowna (Colombie-Britannique). Ses œuvres résultent d’une combinaison de réflexions culturelles populaires et traditionnelles; elles témoignent de sa passion et de ses connaissances pour la culture populaire, les nouveaux médias, l’artisanat traditionnel, les enjeux politiques et ses propres pratiques culturelles. À travers des sculptures, des médias numériques et écrits, des installations, des peintures et des performances d’endurance, Jordan cherche à repousser les limites et joue avec des idées de réappropriation, de réclamation, de participation et d’artefact dans l’artisanat autochtone traditionnel, les cérémonies et la culture contemporaine.
Meryl McMaster
Meryl McMaster est une artiste établie en Ontario qui a obtenu en 2010 un baccalauréat en beaux-arts de l’Ontario College of Art and Design University. Elle est la lauréate de divers prix et bourses dont le Prix Canon Canada, la médaille de l’OCAD et la bourse d’études Doris McCarthy. Exposées dans plusieurs galeries – dont la Katzman Kamen Gallery, la Gallery 44, le MacLaren Art Centre et la Station Gallery –, ses œuvres figurent aussi dans de nombreuses collections publiques et privées, notamment celles de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada et la collection Donovan. Les œuvres de Meryl vont au-delà de la simple photographie et incorporent des productions manuelles, des performances et des réflexions personnelles pour traiter de sujets tels que l’identité, la perception, le mythe, le narratif et l’environnement.
Philip Gray
Né en 1983, Philip Gray est un jeune artiste qui a commencé à apprendre à sculpter à 15 ans sous la direction de l’artiste salish Gerry Sheena. Bien qu’il n’ait pas été particulièrement exposé à l’art tsimshian enfant, il a travaillé de plus en plus fort au fil des ans pour incorporer les éléments de design uniques du style tsimshian à ses œuvres.
Philip a collaboré à la sculpture de trois mâts totémiques qui se dressent actuellement à divers endroits de Vancouver. Pendant ses premières années de pratique, il ne sculptait que pendant les mois d’été, tout en collaborant à des projets de développement communautaire. Depuis, Philip est devenu plus centré et a travaillé résolument à améliorer ses habiletés et ses connaissances en sculpture en étudiant la sculpture tsimshian et prenant un cours de design avancé avec Robert Davidson. Il a terminé la formation du Northwest Coast Jewellery Arts Program, au Native Education College de Vancouver, dirigé par l’artiste kwakwaka’wakw/haïda Dan Wallace.
Philip a donné plusieurs de ses designs et de ses sculptures à des communautés de Premières Nations et au Lac Kaien Tsimshian Dance Group dont il est un membre actif. Ses œuvres sont exposées tant dans des galeries locales que internationales, y compris en Malaisie, en Pologne, en Chine, aux États-Unis et au Canada.