PROGRAMME

Bourses 
d’études

Anciens lauréats

  • Tiffany Tsai - Musique classique (Instrument orchestral)

    Tiffany Tsai - Classical music performance (orchestral instrument)

    Musicienne émergente et lauréate de la bourse d’études pour jeunes artistes 2022 de la Fondation Hnatyshyn, Tiffany a pour ambition de poursuivre une carrière comme violoniste. Actuellement en quatrième année du baccalauréat spécialisé en interprétation au violon de l’École Glenn Gould, elle a eu la chance de prendre des leçons et de suivre des cours de maître donnés par Jonathan Crow, Timothy Ying et Almita Vamos, en plus de ses professeurs Barry Shiffman et Paul Kantor. Remporter des prix dans le cadre du Concours de musique du Canada et jouer en solo avec le Toronto Taiwanese Chamber Orchestra sont certains des faits saillants de sa carrière jusqu’à présent. Dernièrement, elle a eu l’occasion unique de jouer au sein de l’orchestre lors de la première de Gould’s Wall montée par la compagnie Tapestry Opera à l’été 2022.

    « Je suis très reconnaissante et honorée d’être la lauréate de la bourse d’études pour jeunes artistes de la Fondation Hnatyshyn cette année – c’est vraiment inspirant de recevoir cet appui afin de poursuivre ma carrière en musique! J’ai toujours été passionnée par la musique – une passion que je décèle dans l’engagement de la Fondation Hnatyshyn à aider de jeunes artistes émergents comme moi et j’admire le dévouement continu de la Fondation à cet égard. Cette occasion me permettra non seulement de perfectionner ma technique, mais aussi de croître en tant que musicienne, grâce à mes études à l’École de musique Glenn Gould. Tout comme cette bourse m’inspire à continuer carrière, j’ai hâte de rendre la pareille et d’inspirer les autres au moyen de mon interprétation et de mes spectacles ».

    Joshua Wong - Musique classique (piano)

    Joshua Wong headshot

    Âgé de 19 ans, le pianiste Joshua Wong est étudiant en troisième année à l’Université McGill sous la tutelle du professeur Ilya Poletaev. Durant ses études universitaires, il a reçu la bourse Schulich et a récemment, avec son trio, remporté le concours de musique de chambre de McGill. Avant son entrée à l’Université, il a étudié avec Marilyn Enle et a suivi le programme d’interprétation avancée de l’Université Mount Royal. Il a remporté le Steinway Piano Competition (2018) et le Concours de musique du Canada (2019). En tant que soliste, il a joué avec l’orchestre Calgary Civic Symphony et l’orchestre symphonique Concordia.

    « Je suis honoré de recevoir la bourse d’études pour jeunes artistes de la Fondation Hnatyshyn. Cette bourse me permettra de poursuivre mes études et mon évolution artistique. J’ai hâte de contribuer à la scène musicale du Canada et je suis tellement reconnaissant de l’appui que fournit la Fondation Hnatyshyn à de jeunes artistes de partout au pays ».

    Steven Noronha - Jazz

    Steven Noronha headshot

    Depuis que Steven Noronha a commencé à jouer du piano à un jeune âge, il est passionné par la musique de différents genres, styles et conventions. Étudiant en quatrième année à l’Université de Toronto, il se considère chanceux de pouvoir étudier avec des musiciens professionnels incroyables à la faculté et dans la ville, ainsi que d’apprendre d’interprètes et de penseurs connus localement. Il a très hâte de poursuivre son cheminement musical avec ses pairs et de découvrir davantage la musique improvisée.

    « Je suis privilégié de recevoir cette bourse de la Fondation Hnatyshyn. Elle m’apporte non seulement un soutien financier important alors que je m’apprête à commencer ma quatrième année d’études, mais elle me motive à continuer mon exploration de la musique tout en faisant preuve d’un grand attachement pour cette forme d’art ».

    Thomas Viñals - Interprétation vocale classique

    Thomas Vinals headshot

    Né à Québec, le ténor Thomas Viñals a commencé ses études de chant avec la mezzo-soprano Sonia Racine. Il a ensuite continué ses études dans la classe de Donna Brown au Conservatoire de musique de Montréal où il a obtenu un baccalauréat avec grande distinction en 2021. Il se démarque particulièrement pour son timbre lyrique et chaleureux et pour sa grande musicalité dans des rôles comme Ferrando (Cosi Fan Tutte, Mozart), Tamino (Zauberflote, Mozart), Alfred (Die Fledermaus, Strauss), Le Prince Charmant (Cendrillon, Massenet) ainsi que Nemorino (L’elesir d’amore, Donizetti). En 2021, il a été lauréat des Jeunes Ambassadeurs Lyriques et a décroché une place à la Orfeo Foundation, située à Amsterdam. Durant sa carrière universitaire, Thomas a eu la possibilité d’étudier avec Olivier Godin, Martin Dubé, Liz Upchurch, Marie-Ève Scarfone, François Leroux, Wolfgang Holzmair, Lena Hellström Färnlöf, Nicola Beller Carbone, Jacques Lacombe et Alain Trudel.

    « Il s'agit pour moi d'un grand honneur que d'être le lauréat de cette généreuse bourse d'études dans la catégorie interprétation vocale. J'aimerais remercier toust mes professeurs ainsi que les membres du Jury de la Fondation Hnatyshyn pour cette belle marque de confiance. Cette dernière (la bourse) m’aidera non seulement à compléter ma dernière année d'études au conservatoire de Montréal, mais surtout à faciliter la transition vers le milieu professionnel ».

    Clara Isgro - Danse contemporaine

    Clara Isgro headshot

    Clara Isgro est une danseuse, une interprète, une créatrice et une artiste qui habite à Toronto, en Ontario. Parmi ses lieux de formation les plus connus, on compte l’école de danse For the Love of It, la Etobicoke School of the Arts, and The Creative School à l’Université Toronto Metropolitan où elle a étudié divers styles, notamment le ballet, la danse contemporaine, la danse contemporaine cubaine, l’acro danse, la danse moderne, le ballet contemporain, le jazz de scène, le jazz vernaculaire, les pointes, les styles de danse de rue et le hip-hop. Elle entreprend sa quatrième et dernière année du programme de danse de la Creative School de l’Université Toronto Metropolitan (anciennement l’Université Ryerson).

    Clara est aussi professeure adjointe et chorégraphe à l’école de danse For the Love of It où elle aide à enseigner de nombreux cours portant sur divers styles et elle crée des chorégraphies de danse contemporaine. Elle s’intéresse de plus en plus à la scène et au cinéma, mais elle est spécialement fascinée par la fusion des disciplines de la danse et du cinéma. L’année dernière, elle a eu l’occasion de chorégraphier et de créer son propre film de danse, lequel a été projeté au Choreographic Film Festival de l’Université Toronto Metropolitan. Cette année, Clara explore l’art de la danse théâtrale et l’art clownesque. Elle a récemment eu la chance incroyable de travailler avec les compagnies de danse théâtrale Rock Bottom Movement and Frog in Hand Productions où elle a découvert sa nouvelle passion pour le conte raconté par le mouvement et le théâtre.

    Son plus récent spectacle, War of the Worlds: Reimagined a été chorégraphié par Colleen Snell de Frog in Hand Productions. Elle a également participé à de nombreux films et spectacles virtuels et en direct, notamment des œuvres créées par des chorégraphes professionnels de renom, soit Louis Laberge-Côte, Alyssa Martin, Ryan Lee, Kelly Shaw, Bonnie Kim, Jeff Dimitrou et Colleen Snell. Clara obtiendra son baccalauréat en beaux-arts en 2023 et a bien hâte de voir ce que sa carrière lui réserve.

    « Je suis très reconnaissante et honorée de recevoir la bourse d’études pour jeunes artistes de la Fondation Hnatyshyn dans la catégorie danse contemporaine. Je ne serais pas où je suis aujourd’hui sans l’aide de nombreuses personnes. J’ai eu un parcours incroyable et j’aimerais profiter de l’occasion pour remercier tout particulièrement mes professeurs, ma famille et mes amis. Ma passion à l’égard de cet art grandit chaque jour au fur et à mesure que je découvre des manières nouvelles et palpitantes d’exprimer physiquement et de créer les contes que je veux raconter. Je remercie personnellement la Fondation Hnatyshyn de m’aider à poursuivre la voie de la découverte et de la créativité, tandis que je termine mes études et me prépare à faire carrière en danse et en interprétation. Je suis impatiente de voir mon évolution en tant qu’artiste à mesure que je partage les nombreuses choses que j’ai apprises et créées en cours de route ».

    Sam Cooper - Interprétation dramatique – théâtre anglais

    Sam Cooper - Acting (English theatre)

    Sam Cooper est un acteur et artiste habitant à K’jipuktuk (Halifax, Nouvelle-Écosse). Lauréat du Andrew and David Stitt Memorial Prize, il amorce sa dernière année d’études en vue de l’obtention d’un baccalauréat spécialisé en interprétation de la Fountain School of Performing Arts de l’Université Dalhousie.

    Une fois qu’il aura reçu son diplôme, Sam espère jouer et faire du théâtre qui examine les innombrables formes diverses de rapports humains. La collaboration a toujours été au cœur de la joie que ressent Sam lorsqu’il joue, et il est très reconnaissant d’avoir la possibilité de travailler avec ses professeurs, ses mentors et ses pairs à l’Université Dalhousie. Il est constamment inspiré par leur excellence et dévouement sur le plan artistique. Les leçons utiles que ces personnes lui ont inculquées à propos de l’art, de la vie et du perfectionnement se refléteront dans son travail et tout au long de sa carrière.

    « Je suis très honoré de recevoir la prestigieuse bourse d’études pour jeunes artistes de la Fondation Hnatyshyn. Cette bourse me permet de me préparer à ma dernière année d’études sans fardeau financier. Il s’agit là d’un privilège qui ne peut pas être sous-estimé, car je peux désormais me consacrer pleinement à l'art pendant au moins une année entière sans me soucier des implications financières dans le monde turbulent qui nous entoure actuellement. On m’a donné l’occasion de me concentrer complètement sur mon rêve d’être un acteur professionnel et j’entends en profiter au maximum ».

    Flavie Bourgeois - Interprétation dramatique – théâtre francais

    Flavie Bourgeois headshot

    Flavie Bourgeois est diplômée du D.E.C « Arts, lettre et communication – profil jeu et création théâtrale » au Collège Lionel-Groulx. C’est lors de l’épreuve synthèse de ce préuniversitaire qu’elle a réalisé ce qui l’attirait dans le domaine théâtral : la solidarité au sein d’une troupe. Créer une pièce de théâtre d’une durée de 50 minutes lui a prouvé que la création collective par l’écriture, la mise en scène et le jeu la captivait. À 18 ans, l’étudiante a fait un stage d’un mois à l’école Demain le Printemps, en Biélorussie. Évoluer aux côtés d’étudiant.es et professionnel.les originaires du Maroc, de la France, de la Russie, d’Algérie et de la Tunisie a nourri ce désir d’explorer la culture théâtrale internationale.

    Depuis son entrée à l’École de théâtre professionnelle du Collège Lionel-Groulx en 2020, Bourgeois cherche à se découvrir comme interprète. Elle affirme être une artiste particulièrement interpellée par la lutte féministe. Elle s’implique pour la parité sur scène, que ce soit par son écriture engagée mettant en scène des enjeux tels que la violence conjugale ou encore en épaulant les ligues d’improvisation désireuses d’atteindre la parité dans leurs organisations. À la fin de sa formation, elle désire jouer, mettre en scène, écrire, enseigner le jeu théâtral, faire du doublage : devenir une créatrice qui se réinvente, qui participe à la collectivité et qui offre une voix à celleux qui n'en ont pas.

    « D’après moi, le théâtre est l’art de se questionner, d’analyser, de s’intéresser, d’échanger et de réfléchir – c’est pour cette curiosité pour l’humanité que je veux en faire ma carrière. Je suis honorée d’être épaulée par la Fondation Hyatyshyn en étant la lauréate de la bourse d’études pour jeunes artistes de 2022, dans la catégorie d’interprétation dramatique - théâtre français. Je tiens à témoigner ma reconnaissance pour leur confiance envers mon travail ainsi que leur grande générosité à l’égard des créateur.trices de la relève canadienne. Je tiens à remercier également le corps professoral de l’École de Théâtre professionnel du Collège-Lionel Groulx pour leur appui, mon ami et partenaire de jeu Anthony L’Heureux, Luc Bourgeois pour sces précieux conseils et Louise Cardinal pour ses encouragements éternels. Le support de toustes dans un moment aussi déterminant dans mes études et mon évolution personnelle m’invite à plonger davantage à chacun de mes apprentissages ».

  • Naomi Wong- Classical music (piano)

    Naomi Wong- Musique classique (Piano)

    Naomi Wong, une pianiste native de Toronto, est en troisième année d’étude en interprétation à l’Université de Toronto, sous la direction d’Enrico Elisi, Naomi est une interprète, collaboratrice et enseignante active qui aime s’impliquer dans sa communauté. Elle offre souvent des concerts dans des résidences pour retraités, des hôpitaux et lors d’activités de collecte de fonds, et elle a un studio d’enseignement privé. En tant que lauréate du Grand Prix de l’International Music Festival and Competition, elle a hâte d’interpréter le second concerto de Chopin avec le Kindred Spirits Orchestra dans la saison 2021-2022. Elle est très reconnaissante envers les enseignants qui l’ont guidée et inspirée : Enrico Elisi, Ph. D., Ken Marple à l’University Settlement Music and Arts School, et Rachel Yu.

    « Pour moi, la musique est une forme d’expression pleine d’espoir parce qu’elle est constituée de sons – des vibrations de l’air qui, contrairement aux mots, ne peuvent véhiculer d’hostilité ou de préjugés, et contrairement aux gestes, ne peuvent infliger de violence ou exploiter les démunis. La musique n’est toutefois pas que du son : l’artiste joue un rôle indispensable pour former et façonner les vibrations physiques qui génèrent des sons en quelque chose de significatif et d’inspirant. Cette bourse me pousse à endosser ma responsabilité d’artiste et à jouer un rôle dans la concrétisation de l’extraordinaire potentiel de la musique à apporter la beauté, la bonté et la compréhension dans le monde. »

    David Liam Roberts headshot

    David Liam Roberts - Musique classique (Instrument orchestral)

    Lauréat du Prix Michael-Measures 2021 du Conseil des arts du Canada, David Liam Roberts s’impose comme l’un des violoncellistes canadiens les plus passionnants de sa génération. Il a récemment pris part à un concert en tant que soliste avec l’Orchestre symphonique de Winnipeg, sous la direction de maestro Daniel Raiskin, en plus de faire ses débuts lors des Concerts Cecilia (Halifax), des Virtuosi Concerts (Winnipeg) et avec le Women’s Musical Club de Winnipeg. Métis de Red River, David Liam est originaire de Winnipeg. Il étudie actuellement sous la direction de Hans Jørgen Jensen et d’Andrés Díaz à l’École Glenn Gould du Conservatoire royal de musique de Toronto.

    « Je suis honoré d’être le lauréat de cette année de la bourse en musique classique – instrument d’orchestre. Elle m’aidera à terminer mes études à l’École Glenn Gould et à continuer d’apprendre et de jouer au Canada et à l’étranger. J’entends contribuer au paysage musical du Canada et je suis sincèrement reconnaissant du soutien que la Fondation Hnatyshyn offre aux artistes canadiens à un moment aussi déterminant de nos études et pour le positionnement de nos carrières. »

    Elizabeth Polese - Classical vocal performance

    Elizabeth Polese - Interprétation vocale classique

    Elizabeth Polese - (Interprétation vocale classique)La mezzo-soprano Adanya Dunn est une ancienne de l’Université de Toronto, du Conservatoire du Collège Bard et du Conservatoire d’Amsterdam. Elle a été boursière en voix à la Music Academy of the West et au Banff Centre, et elle a effectué une résidence Rebanks Family Fellowship and International Residency à l’École Glenn Gould. Ses prestations à venir incluent un récital d’ouverture de la série Grote Zangers au Muziekgebouw et un récital solo dans sa série Canal House ainsi qu’une tournée de concerts aux Pays-Bas avec son duo voix-piano où l’on pourra entendre des compositions et des arrangements originaux. Adanya est présentement installée à Amsterdam où elle poursuit des études au privé.

    « Au fil de mes années d’études, j’ai vu cette généreuse bourse financer les projets de mes collègues, qui sont tous dévoués, excellents et inspirants. Être ainsi reconnue par la Fondation Hnatyshyn signifie beaucoup pour moi et je vais employer cette bourse à étudier pour être une interprète plus empathique. Mon but est de toucher les publics de partout dans le monde et de faire en sorte que chaque spectateur se sente vu, connecté et transcendé par la puissance de la musique – cette bourse me permettra d’approfondir mon étude de l’expression physique en tant qu’aspect de la musique et de l’empathie vocale. »

    Jacob Chung- Jazz performance

    Jacob Chung- Jazz

    Le saxophoniste et compositeur canadien Jacob Chung a récolté de nombreuses récompenses, parmi lesquelles le Prince Edward County Jazz Festival Rising Young Star Award et son acceptation au 2018 National Youth Jazz Combo. Il a aussi reçu le Yamaha Passion and Performance Award, en 2018, et le Rico Golden Reed Award, en 2017. Il a eu l’honneur de partager la scène avec des artistes comme Dennis Mackrel, Rich Perry, Robi Botos, Jodi Proznick, Mike Murley et Carn-Davidson 9. On peut l’entendre sur les microalbums Stop & Go de Jacob Wutzke (2019) et 10tet de Thomas Steele 10tet’s (2020) ainsi que sur l’album Embargo de l’University of Toronto Jazz Orchestra (2020).

    «Je suis profondément reconnaissant de recevoir la bourse Oscar Peterson en interprétation jazz. Cet honneur m’offre la liberté et la possibilité de continuer de parfaire mes habiletés et de poursuivre mes ambitions artistiques sans obstacle. Je tiens à remercier la Fondation Hnatyshyn pour le soutien qu’elle offre aux jeunes artistes, Mike Murley qui a proposé ma candidature, et les musiciens du groupe (Jacob Slous, Evan Gratham et Felix Fox-Pappas) pour leur temps et leur talent pour l’enregistrement de ma proposition ».

    Jérôme Zerges- Contemporary dance

    Jérôme Zerges- Danse contemporaine

    Suite à son expérience en gymnastique artistique et en cirque, Jérôme Zerges découvre la danse à l’école de danse contemporaine de Montréal. Là, il a l’immense opportunité de rencontrer de nombreux interprètes et chorégraphes inspirants tels que Linda Rabin, Lucie Grégoire et Marc Boivin. Il assimile alors une grande diversité de styles et d’approches qui lui permettent de former son identité en tant que danseur émergent à Montréal. En automne, il finira sa dernière année au programme et entamera un stage d’apprenti auprès de la compagnie Cas Public.

    « Je suis d’abord reconnaissant pour l’honneur que représente cette bourse, de même que pour la grande générosité de la Fondation Hnatyshyn. Ce prix valide mon choix de carrière et facilite beaucoup ma troisième et dernière année à l’école, où je peux me concentrer considérablement sur mes études et sur ma transition dans un monde professionnel. Je suis également reconnaissant de cette attention mise sur les arts, encourageant les jeunes artistes canadiens dans des choix de carrière qui ne sont pas toujours évidents à assumer, mais qui sont tant essentiels à nos communautés. Merci ».

    Anton Ling - Acting (English theatre)

    Anton Ling - Interprétation dramatique – théâtre anglais

    Anton Ling, un acteur de 21 ans de Toronto, est le lauréat de la bourse d’études en interprétation dramatique – théâtre anglais. Il débutera cet automne sa quatrième année au Conservatoire de théâtre de l’Université York.

    « Le théâtre a joué un très grand rôle dans ma découverte de moi, autant sur le plan artistique que personnel. Le théâtre me permet d’explorer mon identité, mais aussi de repousser les obstacles de la vie. En tant qu’artiste asiatique queer, je suis reconnaissant d’avoir cette plateforme. Mon objectif est de servir de modèle à la prochaine génération de jeunes Asiatiques queer, d’être quelqu’un vers qui ils peuvent se tourner. Mon désir est de les inciter à ne jamais abandonner et à toujours aller de l’avant ».

    Doriane Lens-Pitt -

    Doriane Lens-Pitt - Interprétation dramatique – théâtre francais

    Après ses études secondaires à Robert-Gravel, école à concentration théâtrale, Doriane se dirige en Arts et Lettres au Cégep. Happée par les possibilités du langage artistique, elle est admise en 2019 au Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Depuis, elle y explore le jeu sous toutes ses formes, accompagnée par des artistes inspirant.es. Au printemps 2022, elle aura complété ses trois années d’études au Conservatoire. Elle envisage l’avenir avec un désir ardant de création et de perfectionnement des techniques -- en chant, en danse et en écriture. Tout ça mis au profit du jeu théâtral, sa passion première. Défendre l’égalité des genres est au cœur de sa démarche.

    «Quel honneur! Je suis reconnaissante à tous mes professeurs et au jury de la Fondation Hnatyshynpour cette marque de confiance. Cette bourse accompagnera généreusement ma dernière année d’étude au Conservatoire. Elle m’encourage également à prendre action sur mes aspirations artistiques; j’ai envie de créer, de me former davantage, de repousser les limites du langage scénique...! »

  • Michael Song - Classical music (piano)

    Michael Song - Musique classique (Instrument d'orchestre)

    Salué par le réputé violoncelliste Ronald Leonard comme ayant « une technique prodigieuse, un son magnifique et des choses à dire », le violoncelliste Michael Song étudie présentement auprès de Hans Jørgen Jensen et d’Andrés Díaz à l’École Glenn Gould. Accepté à l’Institut Curtis de musique à 17 ans, Michael est aussi un ancien de l’École Colburn, où il est devenu premier violoncelle du Colburn Virtuosi en 2017-2018. À l’École Colburn, il a étudié avec Clive Greensmith, Hans Jensen, Ronald Leonard et Arnold Steinhardt. Il a également étudié avec Lynn Harrell, Wolfgang Emanuel Schmidt, Richard Aaron, Laurence Lesser et Danjulo Ishizaka. Michael joue sur un violoncelle rare fabriqué en 1723 par Domenico Montagnana et avec un archet de Jean Pierre Marie Persoit.

    « Recevoir cette bourse pour jeunes artistes de la Fondation Hnatyshyn est un immense honneur pour moi. Je suis vraiment fier d’être Canadien et cela revêt une signification particulière dans un pays qui a servi de tremplin à un grand nombre de musiciens d’exception. Je me réjouis de l’apport qu’aura cette bourse sur mes études au Canada et je suis très reconnaissant de l’inspiration qu’elle m’apporte. Outre l’énorme avantage du prix en soi, c’est très inspirant pour moi de recevoir une telle reconnaissance d’un jury d’expérience – c’est extrêmement motivant et émouvant. »

    Mariya Orlenko - Classical music (orchestral instrument)

    Mariya Orlenko - Musique classique (Piano)

    La pianiste ukraino-canadienne Mariya Orlenko est lauréate d’une bourse Ihnatowycz Emerging Artist de l’École Glenn Gould, où elle étudie sous la tutelle des professeurs John Perry et David Louie. Mariya a reçu le Grand Prix au Concours de musique du Canada et le Premier Prix à la Virginia Waring International Piano Competition. Elle a été lauréate d’un Prix pour la meilleure interprétation d’une œuvre musicale du Concours OSM Manulife. En 2019, elle a été demi-finaliste à l’Aarhus International Piano Competition.

    Mariya s’est produite avec des orchestres d’Amérique du Nord, y compris l’Orchestre symphonique de Québec, le Virginia Waring Festival Orchestra, le Gulf Coast Symphony Orchestra et le Kindred Spirits Orchestra.

    « Ce prix m’a permis de poursuivre ma carrière musicale sans soucis financiers, surtout en cette période d’incertitude internationale. Je suis profondément reconnaissante envers la Fondation Hnatyshyn qui soutient les jeunes artistes canadiens tout en nous offrant la possibilité de continuer de grandir, de poursuivre nos rêves et de redonner à la communauté. Alors que j’entre dans le vrai monde, cette bourse me servira de tremplin, me permettra de continuer à me développer et m’aidera à assumer mes engagements scolaires, de performance et de rayonnement! »

    Adanya Dunn - Classical vocal performance

    Adanya Dunn - Interprétation vocale classique

    La mezzo-soprano Adanya Dunn est une ancienne de l’Université de Toronto, du Conservatoire du Collège Bard et du Conservatoire d’Amsterdam. Elle a été boursière en voix à la Music Academy of the West et au Banff Centre, et elle a effectué une résidence Rebanks Family Fellowship and International Residency à l’École Glenn Gould. Ses prestations à venir incluent un récital d’ouverture de la série Grote Zangers au Muziekgebouw et un récital solo dans sa série Canal House ainsi qu’une tournée de concerts aux Pays-Bas avec son duo voix-piano où l’on pourra entendre des compositions et des arrangements originaux. Adanya est présentement installée à Amsterdam où elle poursuit des études au privé.

    « Cette bourse a des répercussions directes et soutient l’approfondissement et l’affûtage de mon art afin que je puisse utiliser ma voix pour dynamiser, inspirer et contribuer dans toutes les dimensions de mes initiatives musicales. Ma formation lyrique classique me permet d’intéresser les communautés de partout avec ma voix, comme s’il s’agissait d’un fil reliant une grande tapisserie d’interconnectivité ».

    David Hodgson- Jazz performance

    David Hodgson - Jazz

    David Hodgson, de North Vancouver, est le lauréat de la bourse Oscar Peterson. Il entame cette année sa quatrième année dans le programme d’interprétation jazz de l’Université de Toronto. Depuis qu’il a choisi le saxophone pour jouer dans l’harmonie de son école élémentaire, David a eu le plaisir d’apprendre et de travailler avec de formidables musiciens du Canada et d’ailleurs. Il est constamment inspiré et influencé par ses pairs, son admiration pour l’art et le design ainsi qu’une curiosité et un enthousiasme ardent pour la musique

    « C’est un grand honneur d’avoir été sélectionné comme lauréat de la bourse Oscar Peterson en interprétation jazz cette année. Cette bourse me sera d’un grand soutien financier pour ma quatrième année à l’université et me pousse à continuer de créer une musique excitante et pleine de sens. Grâce au soutien indéfectible d’organisations comme la Fondation Hnatyshyn, les talents incroyables des jeunes artistes canadiens peuvent être enrichis et affinés ».

    Maria Fernanda Riano - Contemporary dance

    Maria Fernanda Riano Linan - Danse contemporaine

    Maria Fernanda Riano, de Toronto, est heureuse de remporter la bourse en danse contemporaine cette année. À l’automne, elle sera de retour pour terminer un baccalauréat en beaux-arts dans le programme de danse de l’Université Ryerson, où elle a travaillé avec plusieurs chorégraphes réputés et instructeurs exceptionnels. Maria a été choisie pour participer aux célébrations internationales du centenaire de naissance de Merce Cunningham en 2019 et elle a pris part à la reprise des Changing Steps qu’il a chorégraphié pour la première fois en 1973. Mise en scène par Dylan Crossman, l’œuvre a été présentée au Musée des beaux-arts de l’Ontario en partenariat avec Fall for Dance North.

    « Je suis à la fois excitée et extrêmement surprise de recevoir cette bourse pour poursuivre mon développement en danse. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à la Fondation Hnatyshyn et à tous les enseignants qui m’ont appuyée au fil de mon parcours et ont contribué à faire de moi l’artiste que je suis aujourd’hui. Ma passion pour la danse m’a toujours guidée et cette récompense marque aujourd’hui un jalon important qui témoigne de mon engagement envers cette forme d’art ».

    Ella MacDonald - Acting (English theatre)

    Ella MacDonald - Interprétation dramatique – théâtre anglais

    Ella MacDonald est une artiste émergente de K’jipuk’tuk (Halifax, Nouvelle-Écosse) qui termine un baccalauréat spécialisé en interprétation théâtrale et un certificat en danse à l’Université Dalhousie. En 2019, elle a suivi le programme intensif Animotion, consacré aux marionnettes, au théâtre Mermaid en Nouvelle-Écosse. Elle pense faire une maîtrise en interprétation et devenir directrice d’intimité certifiée et elle a aussi de l’intérêt pour la direction artistique. Elle s’intéresse présentement aux œuvres contemporaines et imaginaires. Dans sa carrière, elle souhaite créer de nouvelles œuvres qui posent des questions à propos du monde auxquelles nous avons tous du mal à répondre. Quand les temps sont durs, le monde se tourne vers l’art pour y trouver une source de joie, pour susciter la réflexion et pour former une communauté. Ella souhaite redonner à sa communauté en créant des pièces de calibre mondial.

    « Quand les temps sont durs, le monde se tourne vers l’art pour y trouver une source de joie, pour susciter la réflexion et pour former une communauté. C’est un privilège d’étudier en arts de la scène en 2020 et j’espère redonner à ma communauté en créant des pièces de calibre mondial. La bourse de la Fondation Hnatyshyn nous fournira un incroyable répit financier à moi et à ma famille et me permettra de me concentrer sur mes études avant d’entrer dans un milieu plus incertain que jamais ».

    Camille Massicotte- Acting (French theatre)

    Camille Massicotte - Interprétation dramatique – théâtre francais

    Pendant ses études postsecondaires, Camille obtient un premier rôle en continuité dans le téléroman « O’», puis un premier rôle sporadique dans la série jeunesse « Subito texto ». Durant la dernière année de son baccalauréat en droit à l’Université de Montréal, elle obtient le rôle de Cassandre dans « Le coupable », troisième long métrage du réalisateur Onur Karaman. Ces opportunités de jeu devant la caméra confirment son envie d’être formée professionnellement pour jouer aussi sur scène. Au printemps 2021, elle complètera un programme de trois ans en interprétation théâtrale au Cégep de Saint-Hyacinthe.

    « Je suis infiniment reconnaissante envers la Fondation Hnatyshyn et son jury. Ce concours fut pour moi l’occasion de travailler des scènes du répertoire en profondeur. À mon sens, le travail de l’acteur consiste à analyser et à ciseler un morceau dramatique pour pouvoir s’y abandonner totalement. Grâce aux précieux conseils du comédien et metteur en scène Jacques Rossi, ce travail a pu advenir de belle façon. Cette bourse me permettra de me consacrer pleinement à ma dernière année d’étude en interprétation théâtrale ».

  • Yu Kai Sun - Classical music (orchestral instrument)

    Yu Kai Sun - Musique classique (Instrument d'orchestre)

    Yu Kai Sun entame sa dernière année d’un baccalauréat en musique à l’École Glenn Gould du Conservatoire royal de musique de Toronto, sous la direction du professeur Victor Danchenko. La Fondation Henry Hung lui a accordé une bourse couvrant l’intégralité de ses frais de scolarité. Elle s’est récemment produite comme soliste avec les orchestres symphoniques de Mississauga et de York, l’Orchestre de chambre d’Oakville et l’Orchestre de concert de North York. Lauréate du concours 2019 de concertos de l’École Glenn Gould, elle interprétera le Concerto numéro 1 pour violon de Chostakovich avec l’Orchestre du conservatoire royal la saison prochaine.

    « Je suis très honorée et ravie de recevoir une bourse d’études pour jeunes artistes de la Fondation Hnatyshyn. Cette bourse contribuera grandement au développement de ma carrière musicale. Elle aidera à couvrir mes dépenses pour divers concours nationaux et internationaux de même que pour les demandes d’admission aux études supérieures que j’entends présenter au Canada, aux États-Unis et en Europe ».

    Zhan Hong Xiao - Classical music (piano)

    Zhan Hong Xiao - Musique classique (Piano)

    Né en Chine, Zhan Hong Xiao a découvert la musique à la Maîtrise des Petits Chanteurs du Mont-Royal alors âgé de neuf ans. En 2014, il est entré au Conservatoire de Montréal dans la classe de Richard Raymond. L’année suivante, il a été sélectionné pour représenter le Québec au Concours National de Piano de la CFMTA où il a obtenu le 2e Prix, le Prix Dorothy Buckley pour la meilleure performance d'une composition canadienne et le Prix Willard Schultz remis à l'artiste le plus prometteur du concours selon le jury. En 2017, il a remporté le Grand Prix de l’émission Virtuose diffusée sur les ondes de Radio-Canada. En 2018, il a reçu le 3e Prix au Concours OSM Manuvie, le plus prestigieux concours national d’interprétation. Il figurait parmi la liste des étoiles montantes de la revue Scena Musicale (2017) et de la Place des Arts (2019). En tant que soliste invité, il a joué avec la Sinfonia de Lanaudière au Festival International de Lanaudière, avec l’Orchestre Métropolitain à la Maison Symphonique de Montréal ainsi qu’avec l’Orchestre de chambre McGill sous la direction du maestro Boris Brott.

    « Je tiens sincèrement à remercier la Fondation Hnatyshyn de croire en moi et de m’octroyer leur généreuse bourse d’études en piano classique. Ce prix me procure une aide immense en ce début de carrière et je vous en serai toujours reconnaissant. Cela me fait tout le temps chaud au cœur de constater qu’il y a des organismes comme le vôtre qui soutiennent et encouragent la relève artistique. Longue vie à la Fondation Hnatyshyn! »

    Sara Schabas - Classical vocal performance

    Sara Schabas - Interprétation vocale classique

    Originaire de Toronto, Sara Schabas est diplômée de l’Université de Toronto et de l’Université Roosevelt de Chicago. Elle s’est produite avec nombre de festivals et compagnies d’opéra en Amérique du Nord. Elle poursuit présentement ses études à Vienne, en Autriche, sous la direction de Michael Schade.

    « Je suis toujours stupéfaite par la capacité qu’a une voix non amplifiée de captiver un public grâce à son expression viscérale, vulnérable et transcendante des mots et des émotions. En étudiant à Vienne avec Michael Schade et d’autres musiciens de calibre mondial, et en étant immergée dans une autre langue et une autre culture, je développe mon propre coffre à outils pour m’exprimer avec style, nuance et, je l’espère, humanité ».

    Evan Gratham - Jazz performance

    Evan Gratham - Jazz

    Âgé de 20 ans, Evan Gratham, un bassiste, compositeur et arrangeur de Vancouver Nord et Toronto, entamera sa quatrième année d’un baccalauréat en interprétation jazz à l’Université de Toronto cet automne. Parmi les nombreux prix musicaux qui lui ont été décernés, il est particulièrement fier de ceux nommés en la mémoire de quelques-uns des pionniers de la musique jazz au Canada : la bourse Fraser McPherson, la bourse du remarquable interprète jazz Phil Nimmons et maintenant la bourse pour jeunes artistes Oscar Peterson. Monté sur une scène professionnelle pour la première fois à 13 ans, Evan a joué avec de nombreux artistes établis et émergents lors de grands festivals de jazz (Vancouver, Ottawa, Toronto, Halifax, Sudbury) et à divers autres endroits à travers le pays.

    « À son meilleur, le jazz est un modèle de ce à quoi peut aspirer notre société. Chacun apporte ses propres expériences, idées et préférences, et nous n’avons d’autre choix que de travailler ensemble à en tirer quelque chose. Quand nous interagissons, négocions et créons de la musique ensemble, nous obtenons quelque chose de bien plus grand que la somme de ses parties, un amalgame d’idées que nous avons tous contribué à faire converger. Voilà le genre de musique que j’ai envie de faire et je continue d’apprendre comment mon rôle en tant que bassiste s’intègre à ces interactions ».

    Marie-Maxime Ross - Contemporary dance

    Marie-Maxime Ross - Danse contemporaine

    Marie-Maxime Ross, originaire de Rimouski (Québec), reçoit la bourse en danse contemporaine. L'interprète de 20 ans entreprend sa troisième et dernière année au sein de l'École de danse contemporaine de Montréal.

    « L’aspect le plus important pour moi est d’amener les gens, par la danse, à se découvrir et à se recentrer, car c’est ce que la danse m’a permis de vivre. Cet art est une grande expérience où l’on en apprend toujours plus sur soi-même et qui arrive à toucher des parties que nous pensions inconnues de notre esprit. La plus grande vulnérabilité est d’investir tout ce que nous avons dans ce qui nous passionne ».

    Ivy Charles - Acting (English theatre)

    Ivy Charles - Acting (English theatre)

    Ivy Charles, de Winnipeg (Manitoba) et de Vancouver (Colombie-Britannique), est la lauréate de la bourse en interprétation dramatique – théâtre anglais. Elle terminera cet automne ses études au Studio 58.

    « Je souhaite que les jeunes filles qui me ressemblent se sentent représentées dans ce domaine. Il s’agit d’une chance que je n’ai pas eue. Cette bourse me permettra de poursuivre cet objectif et de partager ma passion ».

    Laurence Gagné-Frégeau - Acting (French theatre)

    Laurence Gagné-Frégeau - Interprétation dramatique – théâtre francais

    Laurence entame sa dernière année en jeu au Conservatoire d'art dramatique de Québec. Cette interprète s'est illustrée à travers quelques courts métrages avant son entrée à l'école. Durant son parcours, elle a également participé aux Chantiers / constructions artistiques et au Festival OFF FEQ.

    « Je suis terriblement reconnaissante d’être tombée amoureuse du théâtre très jeune et d’avoir développé ce plaisir ardent de jouer. D’avoir rapidement été en contact avec ma sensibilité, ma fougue et mon élan vers l’autre. Je souhaite toucher les gens dans mon approche, les contaminer en quelque sorte. Qu’ils se sentent concernés, qu’ils se mobilisent, qu’ils se questionnent, qu’ils s’intéressent, qu’ils soient curieux, qu’ils courent les uns vers les autres, qu’ils se rencontrent, qu’ils échangent, qu’ils réfléchissent ».

  • Maureen Adelson

    Maureen Adelson - Interprétation dramatique - théâtre anglais

    Maureen Adelson, de Montréal, est la lauréate de la bourse d’études en interprétation dramatique – théâtre anglais. Elle débute sa troisième année d’un baccalauréat en beaux-arts avec concentration en interprétation théâtrale à l’Université Concordia.

    « Je veux rester fidèle à moi-même en tant qu’artiste et ne jamais jouer des rôles allant à l’encontre de mes valeurs. Je veux montrer que les actrices noires peuvent incarner autre chose que la copine stéréotypée d’un gangster. Des femmes comme Viola Davis et Taraji P. Henson m’inspirent fortement parce qu’elles ont pavé la voie pour que des jeunes artistes noires puissent poursuivre leurs rêves artistiques ».

    Elie Boissinot

    Elie Boissinot - Musique classique - instrument d’orchestre

    Elie Boissinot, de Montréal, reçoit la bourse en musique classique – instrument d’orchestre. Le violoncelliste de 20 ans poursuit ses études à plein temps dans le programme de baccalauréat en musique de l’Université McGill.

    « Je commence cet automne l’avant-dernière année d’un baccalauréat à l’Université McGill. L’an prochain, j’interpréterai le concerto d’Elgar en tant que soliste avec l’Orchestre de chambre McGill et j’aurai le grand privilège d’étudier la technique du quatuor à cordes avec le professeur André Roy ».

    Thomas Daudlin

    Thomas Daudlin - Jazz

    Thomas Daudlin, de Victoria (Colombie-Britannique) et de Montréal, remporte la bourse Oscar Peterson en interprétation jazz. Ce saxophoniste baryton entreprend la dernière année d’un baccalauréat en musique, interprétation jazz, à l’École de musique Schulich de l’Université McGill.

    « Mon amour de la musique, ma passion pour l’interprétation et mon désir d’innover et d’expérimenter me poussent à viser les sommets de la musicalité et de la reconnaissance ».

    Josh Lovell

    Josh Lovell - Interprétation vocale classique

    Joshua Lovell, de Victoria (Colombie-Britannique) et de Chicago, reçoit la bourse d’études en interprétation vocale classique. Il terminera cette année des études supérieures au Patrick G. and Shirley W. Ryan Opera Center de l’Opéra lyrique de Chicago.

    « Au cours de l’année qui vient, je participerai à plusieurs nouveaux concerts et oratorios avec l’International Music Foundation de Chicago, I Musici de Montréal et Music of the Baroque de Chicago. En 2019-2020, je deviendrai membre de l’ensemble du Staatsoper de Vienne ».

    Jia Yi (Judy) Luo

    Jia Yi (Judy) Luo - Danse contemporaine

    Jia Yi (Judy) Luo, de North York (Ontario), reçoit la bourse en danse contemporaine. La danseuse de 20 ans entreprend sa troisième année en danse à l’Université Ryerson de Toronto.

    « Je ne suis pas seulement une danseuse contemporaine, mais une artiste qui a découvert que le mouvement lui permet d’exprimer ses pensées ».

    Noémie F. Savoie

    Noémie F. Savoie - Interprétation dramatique - théâtre français

    Noémie F. Savoie, de Québec (Québec), est la lauréate de la bourse d’études en interprétation dramatique – théâtre français. Elle débute la dernière année de sa formation en Jeu au Conservatoire d’art dramatique de Québec.

    « Puisque jouer m’est vital, je cherche à me dépasser en approfondissant ma technique et en diversifiant mes expériences de jeu. Je souhaite saisir les occasions de prendre parole et défendre des sujets qui me tiennent à cœur comme la diversité culturelle, la condition de la femme et notre rapport à la langue ».

    Charissa Vandikas

    Charissa Vandikas - Musique classique (piano)

    Charissa Vandikas, de Newmarket (Ontario), obtient la bourse en musique classique – piano. Elle débute sa quatrième année dans le programme de baccalauréat en musique – interprétation à l’École Glenn Gould.

    « Je me rappelle de l’un de mes premiers souvenirs de concert – il s’agissait d’un récital de la pianiste canadienne Jane Coop – et du plaisir qui m’habitait au moment de quitter, avide d’en apprendre et d’en entendre davantage. Je souhaite susciter ce sentiment et encourager d’autres jeunes en interprétant des pièces qui ont résisté à l’épreuve du temps et d’autres plus récentes ».

  • Rosalie Daoust

    Rosalie Daoust - Interprétation dramatique (théâtre français)

    Rosalie Daoust, de Québec, débute cet automne sa dernière année au Conservatoire d’art dramatique de Québec.

    Étienne Gagnon-Delorme

    Étienne Gagnon-Delorme - Danse contemporaine

    Étienne Gagnon-Delorme, de Montréal, entreprend la dernière année d’un baccalauréat à l’École supérieure de ballet du Québec.

    Simona Genga

    Simona Genga - Interprétation vocale classique

    Simona Genga, de Vaughan (Ontario), entreprend cet automne une maîtrise en opéra à l’Université de Toronto.

    Matt Lagan

    Matt Lagan - Jazz

    Matt Lagan, de Toronto, poursuit ses études dans le programme de baccalauréat en musique du Collège Humber.

    Sebastien Malette

    Sebastien Malette - Musique classique - Instrument d’orchestre

    Sebastien Malette, de London (Ontario), terminera cette année un baccalauréat en musique à l’Université Western.

    Kerry Waller

    Kerry Waller

    Kerry Waller, de Montréal, poursuit ses études à l’Université de Montréal.

    En 2016, il n’y avait pas de lauréat pour la catégorie d’interprétation dramtique - théâtre anglais.

    En plus de la bourse de 10 000 $, les lauréats des bourses en musique classique et en interprétation jazz courraient la chance d’être invités à se produire à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal. Cela fut possible grâce à une entente entre la Fondation Hnatyshyn et la Fondation Arte Musica qui présenta, à compter de l’hiver 2015, des prestations de lauréats sélectionnés des années 2013, 2014 et 2015. Le premier artiste choisi pour se produire à la salle Bourgie était la bassoniste Marlène Ngalissamy, lauréate 2013 dans la catégorie musique classique pour instrument d’orchestre. Le clarinettiste Antonin Cuerrier et la pianiste classique Meagan Milatz, lauréats de 2014 furent également choisis pour jouer à la salle Bourgie en 2016.

  • Hannah Barstow

    Hannah Barstow - Jazz

    Hannah Barstow, à la fois pianiste et chanteuse de jazz, poursuit cet automne ses études dans le programme de baccalauréat en musique à l’université de Toronto.

    Samantha Bitonti

    Samantha Bitonti - Interprétation dramatique - théâtre anglais

    Samantha Bitonti, de Montréal, poursuit ses études cette année à l’université Concordia.

    Lillian Brooks

    Lillian Brooks - Interprétation vocale classique

    Lillian Brooks, de Toronto, entre cet automne dans le programme d’études supérieures de l’école Glenn Gould.

    Christina Choi

    Christina Choi - Musique classique (instrument d’orchestre)

    Christina Choi, une violoniste, entame cet automne la dernière année du diplôme en musique à l’école Glenn Gould à Toronto.

    Xiaoyu Liu

    Xiaoyu Liu - Musique classique (piano)

    Xiaoyu Liu poursuit ses études ce septembre au Conservatoire de musique de Montréal.

    Lukas Gillis Malkowski

    Lukas Gillis Malkowski - Danse contemporaine

    Lukas Gillis Malkowski, de Toronto, poursuit un baccalauréat ès arts en interprétation de la danse à la Ryerson Theatre School de Toronto.

    Zoé Tremblay

    Zoé Tremblay - Interprétation dramatiqu - théâtre français

    Zoé Tremblay, de Montréal, entre cet automne dans l’année finale d’un diplôme au Conservatoire d’art dramatique.

    En plus de la bourse de 10 000 $, les lauréats des bourses en musique classique et en interprétation jazz courraient la chance d’être invités à se produire à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal. Cela fut possible grâce à une entente entre la Fondation Hnatyshyn et la Fondation Arte Musica qui présenta, à compter de l’hiver 2015, des prestations de lauréats sélectionnés des années 2013, 2014 et 2015. Le premier artiste choisi pour se produire à la salle Bourgie était la bassoniste Marlène Ngalissamy, lauréate 2013 dans la catégorie musique classique pour instrument d’orchestre. Le clarinettiste Antonin Cuerrier et la pianiste classique Meagan Milatz, lauréats de 2014, ont été choisis pour jouer à la salle Bourgie en 2016.

  • Caroline Gélinas

    Caroline Gélinas - Interprétation vocale classique

    Caroline Gélinas poursuit ses études de maîtrise au Conservatoire de musique de Montréal.

    Antonin Cuerrier

    Antonin Cuerrier - Musique classique (instrument d’orchestre)

    Le clarinettiste Antonin Cuerrier, de Montréal, entame cet automne la dernière année d’un baccalauréat en musique au Conservatoire de musique de Montréal.

    Ewen Farncombe

    Ewen Farncombe -Jazz

    Le pianiste Ewen Farncombe, de Toronto, poursuit cet automne ses études dans le programme de baccalauréat en musique au collège Humber.

    Justin de Luna

    Justin de Luna - Danse contemporaine

    Justin de Luna, de Richmond Hill (Ontario), étudie en interprétation de la danse à la Ryerson Theatre School de Toronto.

    Andrew Swan Greer

    Andrew Swan Greer - Danse contemporaine

    Andrew Swan Greer, de London (Ontario), reçoit également une bourse en danse contemporaine. Il débute sa quatrième année à The School of Toronto Dance Theatre.

    David Bouchard

    David Bouchard - Interprétation dramatique - théâtre français

    David Bouchard, de Québec, étudie au Conservatoire d’art dramatique de Québec.

    Meagan Milatz

    Meagan Milatz - Musique classique (piano)

    Meagan Milatz, de Weyburn (Saskatchewan), entreprend ce septembre la troisième année d’un baccalauréat en musique à l’École de musique Schulich de l’Université McGill.

    Ghazal Azarbad

    Ghazal Azarbad - Interprétation dramatique - théâtre anglais

    Ghazal Azarbad, de Vancouver, débute sa dernière année d’un baccalauréat en interprétation à l’Université de la Colombie-Britannique.

    En 2014, les bourses d’études en interprétation dramatique (théâtre anglais et anglais) furent financées par la CIBC.

    Aucun candidat n’a été retenu cette année dans la catégorie ballet. La Fondation a plutôt accordé deux bourses en danse contemporaine.

  • Interprétation vocale classique

    Charles Sy

    Charles Sy, de Mississauga (Ontario), est un ténor de 21 ans qui entreprendra des études de maîtrise à l’Université de Toronto cet automne. Il a obtenu un baccalauréat en interprétation vocale de l’Université de Toronto, a pris part à des programmes d’été et s’est produit sur de nombreuses scènes.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Darryl Edwards, professeur associé et directeur du département d’art lyrique à l’Université de Toronto, écrit : « Le pianiste Steven Philcox, professeur d’accompagnement, décrivait récemment la voix de Charles comme ‘possédant une excellence vocale et musicale ainsi qu’une maturité supérieures à ses vingt et un ans’. Je suis entièrement d’accord. Les capacités de Charles en termes de nuance dramatique et de sensibilité intuitive, et sa sublime communication avec son instrument, sont imposantes. À mesure qu’il se développe, il affiche le scintillement d’un ténor à la voix d’argent et les promesses d’un ténor lyrique ». Dans son évaluation des prestations soumises par Charles, le jury en interprétation vocale classique a loué sa voix sensationnelle. « Même s’il est très jeune, ce chanteur exceptionnel a tout : une belle tonalité appuyée par une excellente technique et une musicalité innée. Il possède une rare capacité à établir un lien avec l’auditeur. Ses interprétations nous rivent sur place parce que son objectif n’est pas simplement d’atteindre de belles tonalités mais aussi de chanter le texte simplement et avec perspicacité. Dans l’ensemble, un magnifique musicien ».

    « L'aspect le plus important de la performance est l'intention. Un artiste doit avoir quelque chose à dire et cela doit valoir la peine d'être écouté. Mon professeur aime plaisanter en disant que personne ne veut écouter votre belle parade de voyelles, mais en vérité, je crois que c'est ce qui sépare la multitude de chanteurs des véritables artistes. Ce n'est que lorsque j'ai réalisé à quel point la musique m'avait façonné et essentiellement sauvé que j'ai décidé que c'était ce à quoi je voulais consacrer le reste de ma vie. Très jeune, mes parents ont divorcé et ma mère a dû se battre pour subvenir aux besoins financiers de ma sœur et de moi. On lui a diagnostiqué un cancer du sein et, à la suite d'une chimiothérapie intensive, on lui a diagnostiqué une cardiomyopathie et elle souffre toujours d'une insuffisance cardiaque. J'étais un enfant très malheureux et je passais beaucoup de temps à l'école à pleurer et à être malheureux de ma vie à la maison. De ce fait, je n'avais pas beaucoup d'amis et je me sentais très seule. La musique était l'une des seules choses qui m'empêchait de détester la vie. J'ai commencé à chanter dans la chorale de l'école et j'ai fini par me faire des amis par le biais d'associations. J'ai commencé à jouer du piano parce que cela me donnait quelque chose à travailler et me distrayait de ma vie personnelle. Le travail scolaire était obligatoire, tandis que la musique était quelque chose que je voulais faire. J'ai été captivé et j'ai écouté une grande variété de styles de musique. Elle est devenue mon échappatoire, qu'il s'agisse d'un morceau de musique auquel je pouvais m'identifier ou de quelque chose de si émouvant que je ne pouvais m'empêcher d'oublier la situation dans laquelle je me trouvais. Ce n'était que le début de mon voyage à la découverte de la véritable raison d'être de la musique dans ma vie. Pour me développer en tant qu'artiste, j'ai passé ces deux dernières années à changer ma façon de voir la vie afin de devenir une personne plus équilibrée et plus complète. À la fin du lycée, j'avais une voix convenable et j'ai décidé de poursuivre mes études de chant à l'université. En tant que jeune chanteur en herbe, mes intentions initiales étaient de m'entraîner dur et de devenir une star internationale et célèbre de l'opéra. Bien sûr, tous les chanteurs ont encore un peu de cette aspiration en eux, mais ce n'est qu'il y a quelques années que j'ai réalisé qu'il y avait beaucoup plus que cela. Une fois que j'ai pris la décision de poursuivre des études de chant classique, je suis devenu obsédé par l'idée de devenir un meilleure interprète. J'ai passé des heures à me renseigner sur les opéras et à sortir des partitions de la bibliothèque pour les étudier et les écouter. Je n'étais pas très sociable et je me disais que si je voulais devenir musicien, je devais littéralement ne faire que de la musique à chaque heure de la journée. Mes performances étaient passables, car je m'entraînais souvent et je travaillais constamment à développer ma voix et ma maîtrise de la langue, mais il manquait quelque chose. Je n'arrivais pas à me connecter à la musique. Je me sentais frustré par mes capacités d'interprétation, car la seule chose qui me venait à l'esprit pendant mon interprétation était la position de ma palette molle et l'expansion de ma cage thoracique. Je commençais à être frustré par la seule chose qui me rendait heureux. Au cours des deux dernières années, on a diagnostiqué un cancer des os chez ma mère. Elle avait déjà été traitée deux fois pour un cancer du sein et ma vie personnelle à la maison n'était pas au beau fixe. En raison de ses problèmes de santé, ma mère n'a pas pu travailler et notre situation financière a été très difficile, car j'essaie de travailler autant que possible tout en étant étudiante à temps plein. Il est arrivé que nous vivions sans électricité, sans gaz et sans eau parce que nous n'avions pas les moyens de les payer. Pendant des mois, nous devions décider quel service public était le plus important parce que nous ne pouvions pas tous les payer. J'ai recommencé à détester la vie et faire de la musique ne me rendait plus heureux. En 2010, le Metropolitan Opera diffusait en direct sa production de Der Rosenkavalier de Strauss dans les salles de cinéma. J'étais frustré et stressé par ma vie personnelle, mais j'y suis allée par obligation en tant que chanteur. Pendant le trio à la fin de l'opéra, je n'ai pas pu m'empêcher de m'asseoir et de pleurer ouvertement. Ce n'est pas parce que je pouvais personnellement faire le lien avec la situation de la Marschallin, mais parce que la musique était capable de puiser dans un puits d'émotion profond à l'intérieur de moi. La scène était magnifiquement chantée, mais aussi émotionnellement enracinée et puissante. C'était tellement vrai. Pas d'affabulations ni de détails techniques. C'était une véritable expression d'une émotion humaine pure et brute. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que le travail d'un artiste n'est pas de créer de l'art, mais d'être humain. La musique que j'écoutais est devenue un exutoire pour mes propres émotions comprimées. Je me suis rendu compte que les bonnes performances n'étaient pas liées à la perfection studieuse, mais à l'expression d'émotions vraies et réelles. Depuis, j'ai changé ma vision de ce que signifie être un artiste. Je consacre toujours une grande partie de mon temps à la pratique, à l'étude des langues et au développement technique, mais je me réserve également du temps pour vivre et expérimenter véritablement la vie. Tous les deux mois, j'essaie de pratiquer de nouveaux passe-temps et de vivre de nouvelles expériences. Je lis des classiques de la littérature et je m'informe sur les nouvelles découvertes scientifiques afin d'élargir ma compréhension du vaste monde qui nous entoure. J'essaie d'être plus sociable, d'assister à des événements publics et de passer plus de temps avec mes amis et ma famille. J'ai récemment obtenu une bourse pour étudier l'opéra et la langue italienne en Italie pendant un été et j'ai passé une grande partie de mon temps là-bas à découvrir la culture et les gens. J'ai élargi mes horizons et je me suis autorisée à dire oui à des choses qui, normalement, seraient en dehors de ma zone de confort. Je pense qu'en tant qu'artiste, je suis censé prendre des émotions réelles et des expériences de vie, les concentrer dans un beau morceau de musique et les exprimer à tous ceux qui sont prêts à les écouter. Cependant, si je me concentre uniquement sur mon développement en tant qu'artiste technique, je n'ai pas d'autres expériences de vie dans lesquelles puiser. J'ai réappris à aimer la musique et je m'efforce maintenant d'être ce même exutoire émotionnel pour d'autres personnes. Que je devienne ou non un grand succès international, si je parviens à toucher une personne de la même manière que ma prestation au Metropolitan Opera m'a touché, alors je me considérerai comme une réussite. Je veux avoir quelque chose à dire lorsque je suis sur scène et je veux que les gens aient envie de m'écouter ».

    Musique classique (instrument d’orchestre)

    Marlène Ngalissamy

    Marlène Ngalissamy est une étudiante de 20 ans de Montréal qui entamera cet automne sa quatrième année au Conservatoire de musique de Montréal. Elle a commencé à jouer du basson à l’âge de 12 ans et a remporté de nombreux prix prestigieux. Elle a suivi des cours et des ateliers de maîtres dispensés par plusieurs artistes réputés, notamment Stéphane Lévesque, Gustavo Núñez, Christopher Millard et Frédéric Baron, entre autres. Elle a récemment eu l’honneur de remporter le premier prix du Concours de musique du Canada dans la catégorie 19 ans et plus. Depuis, elle a été invitée à jouer lors du concert gala du Concours à Toronto ainsi qu’à deux concerts de l’Orchestre Métropolitain de Montréal.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Mathieu Harel, professeur de basson au Conservatoire de musique de Montréal, remarquait : « Voici une étudiante dotée d’un talent exceptionnel. Au niveau académique, comme son dossier le montre, ses progrès ont été extraordinaires ». Dans son évaluation des prestations soumises par Mme Ngalissamy, le jury a noté « Cette joueuse de basson est extrêmement talentueuse. La musicienne est très impressionnante dans l’ensemble des morceaux choisis. Le jeu est émouvant et la musicienne a un bon sens du style ».

    « Étudiante au Conservatoire de Musique de Montréal depuis 2009 dans la classe de Mathieu Harel, et en musique depuis toujours, l’art fait intégralement partie de ma vie. En commençant par le piano à l’académie de musique Rostropovitch de Moscou, alors âgée de 5 ans, j’ai découvert le basson à l’âge de 12 ans à l’école secondaire Joseph-François Perrault. Cela fait maintenant 8 ans que j’apprends à maitriser mon instrument en participant aux différentes classes de maître avec des professeurs d’envergure internationale (Christopher Millard, Gustavo Nuñez, Stéphane Levesque, Afonso Venturieri, Fréderic Baron) ainsi qu’à des différents stages (Orford, Institut estival de musique à Ottawa, Domaine Forget, Camp musical des Laurentides). Tous ces stages me font de plus en plus comprendre mon instrument et me permettent de développer une créativité artistique qui adhère à rendre mes performances plus inspirantes. Récemment, j’ai eu l’honneur de remporter le premier prix dans la catégorie 19 ans et moins du Concours de musique du Canada. Suite à cela, j’ai été invité à jouer au concert gala du concours à Toronto ainsi que de jouer 2 concerts accompagnés par l’Orchestre Métropolitain de Montréal. Ce fut des évènements très touchants et uniques puisqu’il est rare et difficile pour un bassoniste d’être aussi convaincant qu’un violoniste ou un pianiste en tant qu’instrument soliste ce qui est, selon moi, très dommage. Bien sûr, j’aimerais beaucoup qu’un jour le basson soit aussi apprécié que le violoncelle et aussi connu que le piano, mais j’aimerais surtout le faire connaître en tant qu’instrument chaleureux à la sensibilité naïve et au caractère comique. Depuis 4 ans, je joue sur un basson qui m’a été prêté par le conservatoire pour la durée de mes études dans cet établissement. Le coût d’un instrument neuf ainsi que usagé se situe entre 20 000 $ et 40 000 $ et c’est un défi de taille pour un jeune musicien de pouvoir se procurer un instrument de qualité. Un de mes buts est d’aller perfectionner mon art auprès de différents maîtres en Europe pour pouvoir approfondir mes connaissances et d’en apprendre davantage, ce qui est ma principale motivation. Par contre, je ne pourrais pas y parvenir sans avoir un instrument en ma possession. Cette bourse serait d’une aide incroyable quant à l’achat d’un basson et à l’épanouissement de la carrière musicale que je compte entreprendre ».

    Bourse Oscar Peterson en interprétation jazz

    James Hill

    James Hill, un pianiste de 22 ans de Toronto, entreprendra cet automne sa quatrième année d’un programme de baccalauréat en interprétation jazz au Humber College. Lauréat de nombreux prix musicaux, il a remporté le prix Gordon Wragg, une distinction à la mémoire du président-fondateur du Humber College. Il s’est produit en Ontario, assurant notamment l’ouverture d’Oliver Jones lors de l’Oakville Jazz Festival de 2012.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Denny Christianson, directeur du département de musique du Humber College, écrivait : « James E. Hill est un pianiste, et un musicien, d’un talent considérable, qui a clairement développé sa propre voix artistique à un relativement jeune âge. En termes de maturité musicale, je dirais qu’il est fort en avance sur son âge. Il démontre déjà une approche motivique sophistiquée dans ses solos, tellement qu’il faut une connaissance intime des nuances linguistiques du jazz pour comprendre pleinement ce qu’il fait. James a le potentiel de devenir une figure emblématique du jazz canadien puisqu’il possède déjà une voix très personnelle ainsi que toutes les connaissances et les techniques fondamentales dont il a besoin. J’ai hâte de voir ce que son développement apportera ». Dans son évaluation des prestations soumises par Hill, incluant deux de ses compositions, le jury a noté : « Faire ce genre de progrès technique en aussi peu de temps n’est rien de moins que remarquable. Même si l’artiste énonce clairement ses influences, son interprétation est fraîche et originale – nullement un dérivé. Vraiment irrésistible; un plaisir à écouter ».

    « Je suis passionné de musique depuis ma plus tendre enfance, mais ce n'est qu'à la fin du secondaire, où j'ai d'ailleurs entendu pour la première fois A Love Supreme de Coltrane et Four & More de Miles, que j'ai commencé à transposer mon enthousiasme au piano. Peu de temps après avoir découvert ma passion pour la musique, j'ai réalisé qu'elle m'avait consumé et que je ne pouvais plus m'en passer. Grâce à la musique, je crois que les gens ont la capacité de partager, de converser, de transcender, de comprendre, de développer et d'éclairer. Je crois que la musique est le seul langage universel de la terre. Tout et n'importe quoi peut être, et est source d'inspiration, qu'il s'agisse de quelque chose de bon ou de mauvais n'a pas d'importance. Tout ce que j'ai vécu dans la vie et toutes les personnes que j'ai rencontrées en chemin ont contribué d'une manière ou d'une autre à ma musique et à ce que je suis. En fin de compte, la musique est pour moi un outil d'expression, de communication et d'épanouissement. Lorsque je joue de la musique pour un public, j'ai l'impression de manifester mon vrai moi et d'ajouter mon grain de sel, pour ainsi dire. Mon objectif est d'inspirer, d'aider, d'éclairer et d'encourager les autres à travers la musique - comme d'autres l'ont fait pour moi. J'ai récemment découvert qu'il est agréable d'être le musicien le moins expérimenté/qualifié d'un groupe, car la seule direction que l'on peut prendre est celle de l'ascension, et lorsque l'on est entouré de bons musiciens, on s'aperçoit qu'ils nous aident à gravir les échelons. Pour moi, c'est cela la musique : aider les autres à grandir et à s'exprimer en s'exprimant soi-même. N'ayant reçu aucune formation professionnelle pendant mes deux premières années de piano, j'ai écouté la musique dans l'ignorance totale de ce qui se passait théoriquement sur le plan harmonique, mélodique et rythmique. Je dois la majeure partie de mon développement à ces deux années d'ignorance. Assis à la maison sur le banc du piano avec des écouteurs, A Love Supreme et Nefertiti de Miles étaient ma terre de lait et de miel. Découvrir pour la première fois l'abondance de sons, de gammes, de rythmes et de textures sur ces deux disques est quelque chose que je n'oublierai jamais. En examinant de près de grands groupes, tels que le deuxième quintette de Miles et le quatuor de Coltrane, j'ai réussi à mettre au point une méthode efficace pour nous aider, mes camarades de groupe et moi-même, à conceptualiser et à interpréter mes compositions. Bien que dans certains cas les partitions puissent être très utiles, je trouve qu'une grande partie de la musique, en particulier la mienne, est plus facile à comprendre et à intérioriser si elle est enseignée oralement. Pour moi, l'apprentissage par osmose ne m'a jamais déçu. Si je peux chanter quelque chose, puis le transcrire de mémoire sur mon instrument, j'ai le sentiment de l'avoir vraiment intériorisé. Cette méthode m'a été inspirée par l'un de mes musiciens préférés, Lennie Tristano. J'utilise cette approche orale lorsque je répète avec mon groupe, et elle est toujours très efficace pour intérioriser la musique. En outre, elle nous permet de nous concentrer davantage sur la dynamique du groupe dans son ensemble, plutôt que d'essayer de nous concentrer sur chaque texture individuellement. J'aime définir un groupe comme un organisme unique composé de plusieurs textures, comme le faisaient Miles et Coltrane, je crois. De même, je ne considère pas qu'un quartet de jazz traditionnel (basse, batterie, piano, ténor) soit différent, par exemple, d'un quatuor à cordes jouant Schoenberg. Chacun est composé de quatre textures corrélées qui contribuent au son global de l'ensemble. Chaque fois que je me trouve dans une situation de jeu, j'essaie d'être conscient des nombreuses textures présentes dans la pièce et de voir si elles contribuent au son global de manière positive. Comme je n'ai commencé à jouer de la musique qu'en douzième année, vers la fin du secondaire, je savais que je n'avais pas de temps à perdre si je devais déménager à Toronto dans un an environ pour commencer ma carrière de musicien professionnel. Il m'a été très facile de pratiquer, non pas en raison d'un quelconque talent naturel, mais parce que j'aime tout simplement jouer du piano et composer. À bien y réfléchir, je ne crois pas que tous les grands musiciens aient une base inhérente ou un talent naturel. Les grands musiciens sont de grands musiciens parce qu'ils aiment la musique, et s'asseoir dans une pièce avec un instrument pendant des heures et des heures peut s'apparenter à de la méditation pour une telle personne. L'amélioration est la chose la plus importante pour moi, je serai toujours satisfait tant que je m'améliorerai chaque jour, et je peux garantir ma propre amélioration en exerçant quatre techniques simples : Pratiquer, enregistrer, jouer et se produire. Pratiquer seul avec mon instrument est fondamental, mais en veillant à toujours pratiquer des choses que je ne peux pas déjà exécuter. Je m'enregistre, j'écoute, j'élimine ce que je n'aime pas, je répète et j'archive ce que j'aime. Ma première année à Toronto, à Humber, a été une année pleine de jeux et de rencontres avec de nouveaux musiciens. Rétrospectivement, j'ai dû jouer tous les soirs pendant une année entière avec des centaines de nouveaux musiciens, et je me suis rarement senti à l'aise, mais se sentir mal à l'aise est la première étape, et la plus importante, à franchir lorsqu'on essaie de se sentir à l'aise. Les concerts jouent un rôle essentiel lorsque l'on essaie d'affiner son son en tant que musicien. Il est important d'ingérer et de digérer toutes les critiques, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, de comprendre pourquoi les gens aiment ou n'aiment pas ce que l'on fait, et d'essayer de s'adapter non seulement à soi-même, mais aussi aux autres. Lorsque je compose et que je m'entraîne, j'essaie de sortir de ma propre peau pour écouter la musique d'un point de vue extérieur. Je me pose des questions telles que : Est-ce que quelqu'un qui ne connaît rien à l'idiome du jazz ou à la théorie musicale serait quand même captivé par ce que je joue ? Je joue trop ? Devrais-je jouer plus sobrement ? Je pense que ce sont des questions importantes auxquelles il faut essayer de répondre en jouant, en se produisant, en s'entraînant et de manière plus générale. Pour faire simple, je sais que je serai satisfait pour le reste de ma vie tant que je garderai l'esprit ouvert, que je continuerai à partager ma musique, que je ne cesserai jamais de m'améliorer, que je me nourrirai des gens et des choses qui m'inspirent, et que je saisirai toutes les opportunités et les critiques qui se présenteront à moi ».

    Danse contemporaine

    Melissa Watt

    Originaire d’Edmonton (Alberta), Melissa Watt est une étudiante de 21 ans qui débute sa dernière année du programme de formation professionnelle à The School of Toronto Dance Theatre. Graduée de la Victoria School for the Arts, Melissa a participé à de nombreuses formations estivales intensives et à des ateliers de maîtres en plus de bénéficier de formations en cinématographie et vidéo, musique, pilates et yoga.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse en danse contemporaine de la Fondation Hnatyshyn, le personnel artistique de The School of Toronto Dance Theatre a écrit : « … le corps professoral est unanime pour cibler Melissa comme une jeune artiste exceptionnelle possédant un formidable potentiel pour connaître une superbe carrière en danse. Elle a véritablement le potentiel pour connaître une carrière exceptionnelle en danse, et elle a la capacité d’influencer la forme artistique qu’est la danse contemporaine à travers sa stature en tant qu’interprète ». Dans son évaluation des prestations soumises par Melissa, le jury en danse contemporaine a noté : « Melissa est une danseuse talentueuse ; son potentiel retentissait dans la chorégraphie présentée sur vidéo. On constate une sensibilité innée dans sa qualité d’expression et une compréhension du mouvement ». « Elle a entièrement capté mon attention avec sa danse ; elle raconte des histoires étranges… elle doit être suffisamment à l’aise avec sa technique pour que nous puissions trouver quelque chose de plus que ce qu’il y a dans sa danse. » « J’ai été séduit par son exposé artistique et j’ai trouvé qu’elle y posait de bonnes questions et que ses intérêts étaient bien mis en contexte par rapport à sa communauté actuelle.»

    « La danse est quelque chose qui résonne profondément en moi et qui remplit mon esprit de vie et d'une étincelle indescriptible. Chaque jour, je ressens une nouvelle émotion, je vois une nouvelle perspective ou je rencontre une nouvelle sensation. Mes expériences dans la danse ont façonné la personne que je suis aujourd'hui et continuent à faciliter un immense développement personnel. Je sais que lorsque je danse, je suis vraiment vivante. Au début de ma première année dans mon école actuelle, j'avais surtout une formation technique en danse. Après avoir eu l'occasion d'explorer ma passion pour la création, je constate que mon état d'esprit à l'égard de l'art de la danse s'est développé. D'un point de vue artistique, je suis capable de créer une expérience pour moi-même en classe et en spectacle. Avant ma formation ici, je sortais souvent de scène sans comprendre ou me souvenir de l'expérience que je venais de vivre au cours des trois à cinq dernières minutes, mais maintenant je suis capable d'être présente dans le monde que mes pairs et moi créons ensemble sur scène ; je suis capable d'identifier les sensations, les énergies et l'environnement qui m'entoure tout en accomplissant mes tâches chorégraphiques. Cette prise de conscience m'a permis de commencer à me poser des questions telles que : comment inclure le public dans ces expériences? Quelles approches me permettent d'établir une relation forte avec les spectateurs? Ce type de questions m'a incité à écrire régulièrement pour réfléchir et commencer à faire de nouvelles découvertes. J'ai l'impression que mon appréciation et ma compréhension de la forme d'art profonde qu'est la danse ont beaucoup mûri, ouvrant mon esprit et mon âme à la vision globale de la danse. Le travail en réseau avec d'autres artistes de la danse, en particulier ceux de la profession, m'a beaucoup inspiré et m'a permis de mieux comprendre les choses. La communication verbale n'a pas toujours été mon point fort ; cependant, apprendre à poser des questions directement et à discuter m'a permis non seulement de rester au courant des nombreuses orientations de la danse, mais aussi de partager avec d'autres personnes, que ce soit avec un autre danseur sur scène, un membre du public ou une salle comble. Savoir que j'ai un impact sur l'expérience d'une autre personne est une source d'inspiration pour moi, car cela permet un échange unique entre deux vies. Je m'inspire également de travaux qui illustrent l'évolution de la danse contemporaine, comme ceux d'Aszure Barton. Je trouve le contenu de son travail innovant, stimulant et inspirant pour les tâches chorégraphiques que j'entreprends moi-même. Les œuvres de William Forsythe font preuve d'une innovation similaire, ayant remodelé la façon dont le ballet est pratiqué. Au Canada, je vois ces concepts appliqués dans les œuvres de Coleman Lemieux & Compagnie. C'est une source d'inspiration que de voir un mouvement contemporain aussi inventif évoluer dans notre communauté. J'espère rester toujours une étudiante dans le sens où je n'arrête jamais d'étudier ma propre formation et de trouver chaque jour quelque chose de nouveau à intégrer dans ma danse. Je continuerai à rechercher l'accomplissement dans la création et la communication à travers la physicalité du mouvement. J'ai également l'intention d'explorer d'autres formes d'art et de découvrir leurs relations potentielles avec la danse, en particulier le cinéma et la vidéo. Je pense que cette exploration me mènera un jour à la chorégraphie et à la composition. Pour l'instant, c'est la physicalité de la danse qui m'attire le plus. Me déplacer dans l'espace et avoir l'impression que mon corps bouge harmonieusement avec les plus petites particules qui m'entourent me donne l'impression d'être connectée au vaste monde. Par-dessus tout, j'ai l'intention de partager mes expériences avec chaque public devant lequel je me produis, par le biais d'un mouvement physique et d'une passion pure, et j'espère à mon tour contribuer au monde de la danse, qui ne cesse d'évoluer ».

    Musique classique (piano)

    Christopher Kusuhara

    Christopher Kusuhara est un étudiant de 20 ans de Burnaby (Colombie-Britannique) qui entamera cet automne sa troisième année d’études à l’École de musique Schulich de l’Université McGill à Montréal.Christopher a reçu de nombreux prix musicaux et s’est produit en Colombie-Britannique et à Montréal.

    Dans sa mise en candidature de Christopher, Sara Laimon, vice-doyenne des affaires universitaires et étudiantes et professeure associée de piano à l’École de musique Schulich de l’Université McGill écrivait : « Chris démontre un niveau élevé de compétences, une technique, un talent et une compréhension de la musique qui sont bien en avance sur son âge. Il possède une solide éthique du travail, une détermination et un engagement dans ses études, arrive toujours préparé à ses leçons, ses séances de mentorat et ses prestations. Il a été sélectionné comme finaliste lors de compétitions nationales majeures, notamment le Concours Knigge à UBC et le Tremplin du Concours de musique du Canada, en plus de s’être mérité de nombreuses distinctions particulières avant son entrée à McGill ». Dans son évaluation des prestations soumises par Christopher, le jury en piano classique a noté qu’il « sonnait comme un artiste mature. Son répertoire était difficile et le pianiste possède une technique de virtuose et un flair de la prestation. Son exposé aussi était excellent, laissant voir un côté personnel de l’interprète et les difficultés qu’ont les pianistes à faire passer leur art au public ».

    « Chaque représentation est une occasion de développer et de mettre en valeur mes capacités en tant que musicien. Souvent, de simples ajustements tels que le contrôle de ma respiration et la relaxation peuvent améliorer considérablement une performance. Dans d'autres cas, des sections et des passages difficiles doivent être travaillés pendant des heures dans la salle d'entraînement afin que je puisse jouer au mieux de mes capacités. En tant qu'interprète, il est souvent difficile de juger le produit final que vous présentez au public. Les réactions personnelles que l'on ressent face à son propre jeu sur scène ne sont souvent pas une représentation fidèle de ce qu'entend le public. Je pense que l'un des meilleurs moyens d'améliorer et d'évaluer mon jeu est d'être capable d'entendre ma performance après coup. Il s'agit parfois d'un processus douloureux, semblable à celui qui consiste à entendre sa voix enregistrée pour la première fois. Cependant, je crois qu'il s'agit d'un aspect crucial du développement en tant que musicien : être capable d'écouter attentivement à partir de la position d'un tiers afin d'analyser et d'évaluer. En écoutant de cette manière, je commence à comprendre la musique que je joue d'une manière beaucoup plus lucide et j'entends certaines choses qui m'auraient échappé dans le feu de l'action. Je pense que la capacité à jouer de manière convaincante est bien plus importante que la simple transmission d'un message à un public. La musique a la remarquable capacité de s'adresser à chacun d'entre nous de manière individuelle. En tant qu'interprète, je trouve qu'il est important non seulement de jouer une œuvre dans sa forme ‘brute’, mais aussi de comprendre véritablement le sens de cette œuvre. Transmettre un message de manière convaincante devient une tâche beaucoup plus simple lorsque l'on a une définition personnelle de la musique en question. En tant qu'artiste, j'essaie de jouer des œuvres auxquelles je peux m'identifier et avec lesquelles j'ai une relation personnelle, même dès la première écoute. Cependant, le défi réside dans le fait que mon public a souvent des relations personnelles similaires avec ce qu'il entend, ainsi que ses propres opinions et croyances. Je crois donc que j'ai un rôle crucial à jouer en tant qu'interprète : présenter la musique de manière honnête et responsable, tout en délivrant un message qui convaincra mon public de mon interprétation. Je suis inspiré par les personnes qui travaillent sans relâche pour perfectionner leur art. Je trouve souvent mon inspiration dans d'autres domaines, tels que les arts culinaires. En tant que musiciens, nous sommes tous impliqués dans le développement de nos compétences sur nos instruments respectifs. Nous nous efforçons constamment d'atteindre de nouveaux sommets en matière d'expression musicale grâce à nos capacités techniques. L'un de mes principaux objectifs est de continuer à partager la musique avec les autres. Comme beaucoup d'autres choses dans la vie, je ne sais pas encore où cet objectif me mènera. Cela n'a peut-être pas beaucoup d'importance si je peux continuer à faire ce que j'aime. Que je joue pour de jeunes enfants dans une école primaire qui n'ont jamais entendu de musique classique auparavant, ou que je me produise lors d'un concours national devant un jury distingué, mon seul souhait est de faire de mon mieux pour jouer et partager un message convaincant avec mon public. Alors que je continue à me développer et à progresser, je me souviens souvent des nombreuses personnes qui m'ont aidé tout au long du chemin qui m'a mené là où je suis aujourd'hui. Nous avons tous besoin de soutien pour atteindre nos objectifs, et j'ai eu beaucoup de chance et de bonheur dans ma vie de rencontrer des personnes incroyables et bienveillantes qui ont contribué à façonner ma vie. Chaque fois que je termine un spectacle et que je salue, c'est à cela que je pense ».

    Ballet classique

    Martin ten Kortenaar

    Martin ten Kortenaar, un danseur de 18 ans de Guelph (Ontario), a été mis en nomination par le Ballet national du Canada, où il entreprendra un programme d’apprentissage à l’automne. En plus d’évoluer en solo et d’interpréter des rôles principaux dans de nombreuses productions, Martin participera à plus de 35 prestations, où il tiendra notamment des rôles difficiles du répertoire traditionnel, et vivra des expériences qui requièrent qu’il développe et pratique certaines habiletés du corps de ballet.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Mavis Staines, directrice artistique du Ballet national du Canada, écrivait : « Martin est reconnu comme un talent exceptionnel depuis qu’il s’est joint pour la première fois à l’École nationale de ballet en 2008. Il est apparu manifeste dès le départ qu’il s’agissait d’un danseur aux talents physiques extraordinaires, et pourvu notamment des parfaites proportions pour le ballet classique. Plus important encore, Martin possède l’intelligence et le talent psychologique nécessaires pour explorer pleinement son potentiel physique. Martin repousse son potentiel physique sur une base quotidienne, mais il comprend ses défis et pousse chaque jour pour développer tant ses habiletés techniques qu’artistiques ». Dans son évaluation des prestations soumises par Martin, le jury a commenté son excellent contrôle technique et sa liberté de mouvement : « Il fait preuve de ‘naturel’, ce qui indique que sa technique est bien absorbée dans son corps et qu’il est désormais en mesure de faire preuve d’expression artistique sans affectation. J’apprécie le fait qu’il reconnaisse que la danse contemporaine est importante et qu’il désire gagner de l’expérience dans ce domaine ». « Martin possède les bons outils qui l’aideront dans son développement en tant qu’artiste professionnel ».

    « En tant qu'aspirant danseur de ballet, je pense que la partie la plus importante du ballet est d'être capable d'entraîner complètement le public dans la magie du ballet. Si le public quitte le ballet en ayant l'impression de pouvoir s'identifier au parcours émotionnel des personnages sur scène et d'y croire, alors les danseurs ont bien fait leur travail. L'objectif d'un danseur de ballet est toujours d'interpréter son rôle de la manière la plus parfaite possible sur le plan technique. Cependant, même si je sais que j'ai commis des erreurs techniques après la représentation, cela ne signifie pas que le spectacle n'a pas été un succès. Personnellement, le fait de pouvoir gagner en confiance et en aisance chaque fois que je monte sur scène, et de pouvoir m'immerger totalement dans le personnage et l'histoire que je dépeins, est utile et nécessaire à mon développement en tant qu'artiste. Pouvoir laisser le public oublier sa propre vie pendant quelques heures et l'emporter dans ce qui se passe sur scène est personnellement très gratifiant, et c'est une partie très importante du ballet pour moi. Ma principale aspiration est d'atteindre le rang de premier danseur au sein d'une compagnie de ballet professionnelle. J'aimerais pouvoir travailler avec des chorégraphes, des professeurs et des collègues danseurs talentueux qui m'aideraient à poursuivre le développement et le perfectionnement de mes capacités artistiques et techniques. Mon objectif est de danser une multitude de rôles, de Seigfried dans Le Lac des cygnes à des ballets plus contemporains tels que Chroma ou Glass Pieces. Même si je me suis principalement consacrée au ballet classique au cours des cinq dernières années, j'espère ne pas être cataloguée comme un danseur strictement classique. Je suis souvent inspiré par des pièces contemporaines. J'ai eu le privilège de travailler avec Aszure Barton cette année et d'interpréter des extraits de sa chorégraphie Les Chambres des Jacques. J'espère ne jamais cesser d'apprendre, quel que soit le stade de ma carrière de danseur, que ce soit sur le plan technique ou artistique. L'endroit que je préfère est la scène, et mon objectif est de permettre au public de ressentir les mêmes émotions que celles que je ressens lorsque je danse pour eux. En tant qu'artiste en développement, je m'inspire des ballets et des danseurs que j'ai vus, des professeurs avec lesquels j'ai travaillé et, souvent, de la musique qui accompagne le mouvement. Je n'oublierai jamais le premier ballet que j'ai vu. C'était lorsque j'ai commencé à l'École nationale de ballet, en 9e année, et que toute l'école est allée voir la production du Ballet national du Canada de Roméo et Juliette de Prokoviev. Cette représentation a cristallisé mon désir de devenir danseur. Je n'imaginais pas qu'une partition de ballet pouvait être aussi puissante! C'est une musique qui offre tant de couches dans lesquelles un danseur peut plonger pour explorer les émotions et les sentiments dont elle est imprégnée. La musique de Prokoviev et la chorégraphie d'Alexei Ratmansky sont restées une source d'inspiration majeure pour moi. Pouvoir un jour danser le rôle de Roméo serait le point culminant de ma carrière, car ce ballet contient une telle profondeur d'émotion et de conflit. Cependant, la chorégraphie est si exigeante sur le plan physique et émotionnel que les danseurs doivent être d'un calibre incroyablement élevé. Je me rends compte que si je veux danser un tel rôle, je dois me surpasser chaque jour, en renforçant sans cesse ma technique, et je dois plonger au cœur de chaque rôle que j'ai le privilège de danser. J'ai été inspiré par tous mes professeurs de ballet, mais il y en a deux qui ont été particulièrement importants pour moi : Raymond Smith et Sergiu Stefanschi. Leurs années d'expérience en danse et en enseignement leur ont donné la sagesse, les connaissances et la perspicacité nécessaires pour enseigner la technique et l'art du ballet à un très haut niveau. Pendant les quelques années où j'ai étudié avec eux, j'ai ressenti une amélioration continue de ma technique de ballet, ainsi qu'une croissance artistique substantielle. Ils ont su allier la patience à la recherche de la perfection, ce qui m'a permis d'atteindre un niveau supérieur, non seulement sur le plan technique, mais aussi sur le plan de la confiance et de l'aisance sur scène. Leur foi inébranlable en mes capacités a été à la fois une source d'inspiration et d'humilité ».

    Interprétation dramatique (théâtre français)

    Rose-Anne Déry-Tremblay

    Rose-Anne Déry-Tremblay, une étudiante de 21 ans de Trois-Rivières (Québec), entreprendra cet automne sa dernière année d’études au Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Elle s’est constitué un curriculum vitae impressionnant en jouant dans des pièces de Tennessee Williams, Thornton Wilder et Jean-Paul Sartre pour ne nommer que ceux-là.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Benoît Dagenais, directeur du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, écrit : « Rose-Anne possède toutes les qualités d’une grande actrice. Sa lecture des personnages est extraordinaire. Sensible, honnête et précise, elle ne prend jamais ses talents exceptionnels pour acquis et elle travaille sans relâche à raffiner sa technique. Ouverte et libre d’esprit, elle aborde les textes de manière créative et, tout en interprétant les genres, les époques et les styles avec le respect qui convient et sans jamais déformer l’œuvre de l’auteur, elle apporte toujours une touche personnelle et moderne qui donne de la couleur à ses interprétations. Rose-Anne est également une partenaire de jeu fort recherchée parmi ses collègues. Joueuse d’équipe, toujours prête et impliquée, elle veille à ce que les interactions entre les personnages soient complètes, humaines, honnêtes et spontanées, sans laisser paraître les efforts nécessaires ». Dans son évaluation des prestations soumises par Rose-Anne, le jury en théâtre français a noté : « Candidate vivante, intense, intelligente et talentueuse. Son sens artistique et son interprétation témoignent d’un engagement profond envers son art, d’une passion pour l’interprétation, d’une grande vivacité d’esprit et d’une profonde sensibilité ». « C’est vraiment une actrice talentueuse … la candidate, qui n’a que 20 ans, est très prometteuse. »

    * La bourse d’études en interprétation dramatique (théâtre français) de 2013 fut financée par CIBC.

    « J’ai décidé de faire de ma vie un jeu. Je me suis juré de n’agir que selon ce qui me passionne, j’essaie de ne faire que ce qui me fera évoluer. Pour moi, le théâtre est un art qui représente tout ce qui me plaît, et ce n’est pas pour rien qu’on dit qu’on ‘joue’ : le théâtre est un monde de liberté et de plaisir sans limites! D’où je viens, il n’y a pratiquement pas d’accès à la culture. Je viens d’un village éloigné où les gens ne ressentent pas souvent le besoin de s’intéresser à l’art. Malgré tout, j’ai senti très jeune que j’avais besoin de créer, de me dédoubler, d’exprimer des émotions plus grandes que moi‐même… bref de m’engager complètement dans ce qui me parle le plus au monde : le jeu. Cet ‘appel’ s’explique par le fait que je suis complètement passionnée par l’humain, par ses émotions, par ses travers. J’observe, j’analyse. En fait, les gens qui m’entourent sont ma plus grande source d’inspiration. J’aime écouter les gens et les comprendre. C’est pour ça que l’art qui m’appelle le plus a toujours été le théâtre, c’est un art tellement social! C’est un art qui permet d’entrer dans le fin fond de la psychologie humaine par, à mon avis, le meilleur moyen qui soit : se mettre à la place des gens. Les personnages ne sont que des milliers de gens à découvrir et à comprendre… Je ressens d’autant plus le besoin de faire du théâtre car je veux toucher les gens de chez‐moi. Ces personnes qui vivent, qui ressentent des émotions au même titre que les artistes eux-mêmes, mais qui n’ont pas toujours les moyens de les exprimer. C’est eux que je veux interpeller d’abord, parce que le théâtre est un art de communication. Il ne faut pas perdre de vue le public : c’est pour atteindre et toucher les gens que je joue. Pas nécessairement dans le but de leur plaire, mais surtout dans celui de les émouvoir, de les faire réfléchir, et même, qui sait, de changer leur vie. C’est peut‐être utopique , mais je crois que savoir se mettre au service d’une œuvre dramatique bien écrite, s’abandonner à un texte pour le livrer le plus humblement et le plus ouvertement possible, peut faire réfléchir quelqu’un à un point tel qu’il en verra sa vie changée, ne serait‐ce qu’un tout petit peu. Avant d’y arriver, il a fallu développer une méthode de travail qui me convienne, basée sur le travail et la liberté. De plus en plus, j’essaie de laisser vraiment le champ libre à ma création et à mon imagination. Aussi, selon moi, il faut une précision extrême dans la pratique de cet art, parce que cette liberté tant recherchée est impossible sans la rigueur du travail ».

    Interprétation dramatique (théâtre anglais)

    Sarah Marchand

    Originaire de Gatineau (Québec), Sarah Marchand est une étudiante de 21 ans qui entreprendra cet automne sa dernière année en théâtre à l’Université Concordia. En plus d’avoir joué dans de nombreuses pièces et productions, Sarah a été reconnue pour sa créativité et sa performance scolaire.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Ursula Neuerburg-Denzer, professeure adjointe au Département de théâtre de l’Université Concordia, écrit : « J’ai rencontré Sarah pour la première fois en avril 2010, lors des auditions d’entrée au programme d’interprétation dramatique du Département de théâtre de Concordia. Depuis, j’ai eu la chance de constater les progrès de Sarah qui, initialement une débutante quelque peu timide mais déterminée, est devenue une interprète beaucoup plus mature, confiante et solide. Je l’ai eue pour étudiante pendant sa première année de formation et j’ai beaucoup apprécié sa curiosité et son engagement. Dans les pièces où je l’ai vue jouer, elle interprétait aussi bien des parties très physiques que psychologiques et dramatiques basées sur la langue. En plus de se développer sans cesse en tant qu’interprète, Sarah a également entrepris une majeure en anglais. De ce que je sais d’elle, jouer et poursuivre sa formation d’interprète n’ont pour seule rivale que la lecture dans sa vie. Je considère Sarah comme une interprète de théâtre fortement engagée et dévouée qui mérite bien un prix prestigieux comme le vôtre ». Dans son évaluation des prestations soumises par Sarah Marchand, le jury a noté : « Hors de tout doute concernant cette artiste, je recommanderais hautement tout le soutien nécessaire pour garantir sa place en tant qu’actrice professionnelle. Elle aime le risque et le danger, et son choix de pièces est loin d’être confortable et au ‘juste milieu’. La variété est rafraîchissante et son exposé d’artiste est stupéfiant ».

    * La bourse d’études en interprétation dramatique (théâtre anglais) de 2013 fut financée par CIBC.

    « ‘Pour votre devoir, étudiez les personnes que vous croisez. Remarquez comment ils se comportent. Réfléchissez à leur destination ou à leur origine’. Quelle étrange tâche à confier à une étudiante de premier cycle nouvellement admise et fraîchement installée dans une ville animée. Aujourd'hui, après réflexion, je trouve qu'il s'agit d'une façon particulièrement appropriée de décrire mon expérience à Concordia. Les piétons ne m'ont jamais fait peur lorsque j'allais quelque part. À ce moment-là, j'ai compris que c'était parce que je regardais mes pieds quand je marchais. Lorsque j'étais plus jeune, ma mère a entrepris la tâche courageuse de faire l'école à la maison pour ses trois enfants afin de leur offrir une éducation plus unique. Hormis le fait que je chantais dans l'allée pour amuser les voisins lorsque j'étais enfant, je n'ai eu que très peu d'occasions de jouer la comédie. Lorsque je suis retournée dans une école publique au collège, j'ai essayé de participer à la pièce de théâtre d'automne pour vaincre ma timidité. L'audition a été désastreuse, c'est le moins que l'on puisse dire : j'ai tâtonné dans mon monologue et, lorsque j'ai dû interpréter une chanson, les juges ont dû chanter avec moi pour que quelque chose sorte. Naturellement, je n'ai pas été retenue. Plutôt que de refouler l'audition comme un souvenir pénible, l'expérience m'a intriguée. Malgré ma personnalité introvertie, je voulais être sur scène. J'ai décidé de retenter ma chance pour la pièce suivante, cette fois sans me laisser envahir par mon anxiété nerveuse. J'ai été choisie pour jouer ‘La servante grenouille’ dans Alice au pays des merveilles. C'était à la fois excitant, transcendant et terrifiant. Je voulais en faire plus. Une année plus tard, j'étais en première année du secondaire. J'ai auditionné pour une autre pièce, et cette fois, j'ai obtenu un rôle plus important. L'année suivante, j'ai eu l'honneur de jouer mon premier rôle principal. C'est à ce moment-là que mon amour pour le théâtre est passé d'une activité extrascolaire amusante à quelque chose de plus sérieux. J'ai su que le théâtre était quelque chose que je voulais faire pour le reste de ma vie. Lors de mon semestre de fin d'études, j'ai joué ‘Ariel’ dans Footloose. En l'espace de trois ans, je suis passée de l'incapacité de chanter lors d'une audition au personnage principal d'une comédie musicale. Alors que mon amour pour le théâtre ne cessait de croître, mes notes n'étaient pas en phase avec mon évolution en tant qu'actrice. Par rapport à la plupart des élèves, j'avais du mal à retenir et à traiter les informations. J'étudiais rigoureusement pour les examens et je continuais à avoir de mauvaises notes. La dyslexie est un trouble courant dans ma famille. À l'âge de quatorze ans, j'ai donc passé un test à la Société canadienne de la dyslexie. On m'a diagnostiqué une dyslexie visuelle. Malgré ce trouble de l'apprentissage, j'ai excellé en théâtre et en anglais. À la fin de mes études, j'ai reçu le prix d'art dramatique. Comme il n'y avait pas de programme d'art dramatique dans mon cégep local, j'ai décidé de suivre le programme d'arts libéraux. Maintenant familiarisée avec mon trouble d'apprentissage, j'ai développé des méthodes de travail différentes et j'ai obtenu mon diplôme avec mention. Ce que j'ai le plus apprécié dans ma formation de premier cycle, c'est la diversité des méthodes d'interprétation. Au cours de ma première année, j'ai appris des techniques introduites par Stanislavski, Grotowski et Meisner. J'ai également eu la rare opportunité de découvrir le JingJu, ou opéra chinois. J'ai été surprise de constater qu'une approche aussi différente du théâtre était incroyablement bénéfique pour ma formation occidentale. J'ai appris à affiner ma présence physique sur scène et la valeur inhérente au théâtre dans les cultures orientales. En plus de ma spécialisation, je suis une licence en littérature anglaise. Je pense que pour bien comprendre un texte, il est vital de s'engager de manière critique dans le matériel écrit. Après avoir analysé de nombreuses pièces de théâtre et de nombreux dramaturges, la majeure en littérature anglaise a contribué de manière significative à l'obtention de mon BFA. Sur un coup de tête, j'ai eu la merveilleuse opportunité de participer à un voyage d'échange en Allemagne à l'été 2011. Pendant mon séjour, j'ai été exposée à une grande variété de pièces de théâtre d'avant-garde, notamment L'Opéra de quat'sous mis en scène par Robert Wilson et Far Side of the Moon de Robert Lepage (ironiquement, la première fois que j'ai vu l'œuvre du dramaturge québécois, c'était en dehors de notre province d'origine commune). Mais la pièce la plus mémorable que j'ai vue se déroulait dans une petite salle et a été créée à partir de tissus et d'autres produits hétéroclites. Indépendamment de la barrière de la langue, l'histoire m'a complètement enchantée. J'ai réalisé que si le théâtre peut impressionner un public avec une grande scène, un décor impressionnant et des costumes grandioses, les pièces les plus puissantes peuvent parfois être les plus intimes. Tout ce dont on a besoin, c'est d'une imagination créative et de la volonté de croire. Après avoir été témoin d'une telle différence culturelle dans le domaine du théâtre, mon séjour en Europe a changé à jamais la façon dont j'aborde mon travail. Mes techniques de jeu changent avec chaque rôle que je joue. Dépeindre quelque chose ‘avec sincérité’ peut être un terme plutôt chargé. Quelle est la définition exacte de la vérité? Comment peut-on faire une interprétation honnête si l'on n'est pas toujours honnête avec soi-même? Mon travail influence ma perception du monde, tout comme ma compréhension de l'existence influence mon art. Il est indispensable de ressentir, d'expérimenter, de réfléchir et de transcrire les moments de la vie. Je suis loin de maîtriser cette pratique, mais il faut du temps et, surtout, de la patience. J'ai entendu dire à tort que le Canada manquait d'une identité claire. Ayant passé mes études de premier cycle à Montréal, une ville imprégnée de culture artistique, je peux affirmer que cette croyance est inexacte. Les artistes canadiens ont été pour moi une source d'inspiration constante. Ayant récemment joué ‘Le soldat’ dans Palace of the End de Judith Thompson, l'œuvre m'a beaucoup marqué. Un texte magnifiquement brutal, Thompson propose trois points de vue contrastés sur l'invasion de l'Irak en 2003. Après Palace, j'ai participé à une production de Ludwig & Mae écrite par Patrick Leroux - professeur au département d'anglais de Concordia. Cette pièce, qui traite ouvertement des bouleversements d'une relation qui se détériore et de l'anxiété post-universitaire, m'a semblé étrangement réaliste. Ce qui est le plus inspirant chez ces personnes, c'est leur capacité à entremêler des sujets politiques d'actualité d'une manière accessible à un public diversifié. J'ai toujours des papillons dans l'estomac avant de monter sur scène. J'adore cela. Il peut être effrayant de ne jamais savoir à quoi s'attendre - à quoi ressemblera le public, si toutes les répliques tomberont dans l'ordre, si votre texte se déroulera sans accroc - mais je pense que c'est ce qui rend le théâtre si fascinant. On ne sait jamais ce qui va se passer. Je prends rapidement conscience de l'incertitude de la vie alors que j'entame ma dernière année d'université. Je savourerai chaque instant avant de plonger dans le vaste gouffre du monde réel. Quel que soit l'avenir qui m'attend, je garderai toujours l'esprit ouvert et le cœur bien disposé. Plus important encore, mon mantra sera le petit conseil que j'ai appris à mes débuts à Concordia : levez les yeux lorsque vous marchez. De toute façon, la vue est bien plus belle là-haut ».

  • Interprétation vocale classique

    Betty Allison

    Betty Allison, de Ladysmith (Colombie-Britannique), est une soprano de 30 ans qui poursuivra ses études professionnelles cet automne auprès du célèbre professeur de chant Timothy Noble à la Jacobs School of Music de l’Université d’Indiana. Elle a obtenu un baccalauréat en éducation (musique) de l’Université de Victoria et travaille comme musicienne indépendante depuis qu’elle a achevé un contrat avec le Canadian Opera Company Ensemble en 2009. Elle s’est produite sur de nombreuses scènes en Amérique du Nord et a pris part à des programmes d’été nationaux et internationaux, notamment pour le compte de l’Institut international d’art vocal, en Israël.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Timothy Noble a dit de Betty: « Je suis fermement convaincu que mademoiselle Allison possède tous les outils requis pour réussir une carrière en interprétation vocale. Cette jeune femme a un caractère moral fort, une admirable éthique de travail, et est déterminée à connaître le succès dans ses aspirations de carrière ». Dans son évaluation des prestations soumises par Betty Allison, le jury en interprétation vocale classique a loué sa voix puissante. « Sa Rusalka est magnifique, en particulier dans les plus hautes gammes… Superbe voix relevée. Prestations élégantes et musicales. L’émotion est communiquée par la voix sans jamais perdre le contrôle de l’instrument. Préparation imposante et accomplie ».

    «Je n'ai pas commencé ma carrière musicale avec la certitude de vouloir faire du spectacle. J'ai commencé par l'éducation musicale. Une branche de la musique où le mot discipline est un cliché, le frère ennuyeux de ‘c'est en forgeant qu'on devient forgeron’ et de ‘s'il vous plaît, soyez attentifs’. Un terme qui, face à une masse de jeunes de seize ans, porte le poids oppressant de l'obligation qui étouffe le désir d'écouter de la musique. Il est donc difficile d'expliquer aux élèves que la discipline est ce qui permet et libère la musique. Pour moi, la discipline est simplement la structure de contrôle qui me permet de donner le meilleur de moi-même. C'est l'art de décomposer les choses en segments, puis de les recomposer lentement, et la capacité de garder le contrôle à la vitesse d'une performance. La discipline est une question de principes fondamentaux et de précision. En tant que chanteuse, j'ai des étapes et des processus très spécifiques pour créer et apprendre. Grâce à ma discipline, je peux apprendre un rôle ou un cycle de chansons, me laisser aller et faire confiance à mon instinct de chanteuse. Bien que l'on ne puisse communiquer sans liberté de se laisser aller, on ne peut se laisser aller sans discipline. La discipline inclut la solitude et la manipulation de mon temps ; travailler seule avec mon piano entre l'exercice et la cuisine. Elle implique les personnes du réseau auxquelles je fais confiance pour être honnêtes : professeurs, entraîneurs et collègues. Les choix et le contrôle que j'exerce dans ces domaines font de la discipline un ensemble de choix personnels autant que professionnels. L'ensemble des choix sur lesquels repose la vie d'un artiste. La discipline n'est pas la perfection. Elle n'est pas oppressive ou restrictive. La musique ne nous fait pas bouger et ressentir parce qu'elle est parfaite. Elle est plutôt parfaite lorsqu'elle nous donne un sentiment de vie. Le spectacle vivant n'est jamais parfait. C'est une chose que le développement de l'enregistrement a enlevé à l'artiste ; il a perdu de vue la différence entre une musique parfaite et une performance parfaite. Sur scène, je me fiche que le dernier do aigu soit coupé un peu trop tôt ou qu'il y ait un moment fugace de justesse imparfaite. En tant qu'interprète, mon objectif est de préparer mon rôle ou mon morceau avec précision et discipline, puis de le laisser aller. De le vivre, de lui faire confiance et de devenir Fiordiligi ou Rusalka pendant trois heures par nuit ».

    Musique classique (instrument d’orchestre)

    Jessy Je Young Kim

    Jessy Je Young Kim est une étudiante de 18 ans de Vancouver (Colombie-Britannique) qui entame cet automne un baccalauréat en musique à l’École Glenn Gould. Elle a commencé à jouer du violon à l'âge de neuf ans et a remporté de nombreux prix en Colombie-Britannique et ailleurs au Canada. Jessy a eu la chance de bénéficier de cours et de leçons de maîtres dispensés par plusieurs grands artistes internationaux, notamment Choong Jin Chang, Ida Kavafian, Jonathan Crow, Ian Swensen, Ning Feng, Tadeusz Gadzina, Dale Barltrop et Annalee Patipatanakoon, entre autres. En plus d’être soliste, Jessy aime jouer de la musique de chambre. En 2009 et 2010, elle a remporté le premier prix de la section junior au concours des Amis de la musique de chambre et au concours de musique de chambre Elsje de Ridder Armstrong de la Vancouver Academy of Music. En 2010, son trio a obtenu la première place dans la catégorie sénior lors du BC Provincial Festival. Jessy est également la cofondatrice du Melody of Vancouver Ensemble (MOVE). Elle aime également jouer dans des orchestres. Elle est le premier violon de l’Orchestre symphonique de la Vancouver Academy of Music depuis 2010 et elle a aussi joué dans le Surrey Youth Symphony Orchestra et le Vancouver Youth Symphony Orchestra. En plus de jouer du violon, Jessy étudie le piano avec Lorraine Ambrose. Elle se prépare à l’examen ARCT du Conservatoire royal de musique.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Barry Shiffman, doyen associé et directeur du département de musique de chambre à l’École Glenn Gould, remarquait: « Jessy a reçu un bon enseignement durant ses années de formation à Vancouver et l’adhésion à la communauté de jeunes musiciens similairement doués de l’École GG sera l’occasion d’entrer dans une communauté qui lui servira continuellement d’inspiration… En plus d’être une excellente jeune violoniste, Jessy est une pianiste accomplie et une première de classe au niveau académique. Je la vois comme un possible chef de file dans le monde de la musique et je crois qu’elle mérite toutes les possibilités d’avancement ». Dans son évaluation des prestations soumises par Mme Kim, le jury a souligné « sa compréhension de la physicalité du son et du style. Son son est musical dans son essence, une qualité que nous n’entendons pas souvent et qui ferait l’envie de nombreux musiciens! Une jeune violoniste extrêmement talentueuse avec une musicalité et un impact d’interprétation déjà bien développés ».

    « Lorsque j'ai entendu le violon pour la première fois, mon esprit s'est illuminé et j'ai su que ce serait ma voix qui me porterait dans la vie. J'étais également ravie d'avoir trouvé un moyen d'exprimer ma personnalité devant les gens sur scène. Dans mes représentations, j'ai toujours privilégié la musicalité plutôt que les capacités techniques. J'essaie également de vivre le moment présent lorsque je joue et de ne pas me préoccuper des notes. Un autre aspect important de ma prestation est d'essayer d'établir un lien avec le public. Je pense que c'est important parce qu'un artiste peut très bien jouer, mais s'il ne parvient pas à établir une connexion, ce ne sera pas une "grande" performance. Je veux être un musicien capable de faire ressentir différentes émotions aux gens. Bien que je me concentre principalement sur la musicalité et la connexion, j'ai également travaillé très dur pour avoir une base technique solide. Personnellement, je pense que la technique n'est là que pour soutenir mes idées musicales. Cependant, comme j'ai commencé à jouer du violon plus tard que la plupart des gens, j'ai dû travailler très dur pour rattraper mon retard. J'ai eu des professeurs fantastiques qui m'ont aidé à développer mes bases techniques ; j'ai étudié des livres comme Josephine Trott for Double Stops, Sevcik Op.3, Gavines, Fiorillo, Paganini, et bien d'autres. En outre, j'essaie de pousser mes capacités techniques en jouant un répertoire plus difficile. J'ai l'impression d'être marié à mon violon et j'essaie de l'amadouer pour qu'il produise le son que je veux. Après avoir obtenu mon diplôme dans un établissement d'enseignement supérieur, j'espère devenir une musicienne bien équilibrée. J'espère rencontrer d'excellents musiciens à l'école et créer un groupe de musique de chambre qui durera longtemps. En outre, je rêve de devenir une artiste solo et de jouer dans différents concerts à travers le monde. Un autre de mes rêves est d'obtenir un doctorat et d'enseigner dans une université. J'aime partager mes connaissances et mes idées sur la musique et le violon avec les autres et j'espère inspirer d'autres jeunes artistes en herbe. Je suis très reconnaissante envers mes professeurs, qui m'ont beaucoup soutenue et m'ont beaucoup inspirée. Lorsque je regarde mes professeurs, il m'arrive de me dire : ‘Wow, je veux être exactement comme lui ou elle quand je serai grande’. Cependant, les personnes qui me donnent le plus d'inspiration et de motivation sont mes amis. C'est formidable d'avoir de merveilleux musiciens autour de moi, ce qui crée une atmosphère de compétition amicale. Ils me motivent pour devenir une meilleure musicienne et, en même temps, une meilleure personne ».

    Bourse Oscar Peterson en interprétation jazz

    Sam Dickinson

    Sam Dickinson, un guitariste de 20 ans de Toronto, entreprendra cet automne sa troisième année d’un programme de baccalauréat en interprétation jazz au Humber College. Lauréat de nombreux prix musicaux, il a remporté le prix Kendo du MusicFest il y a deux ans et, plus récemment, le prix Gordon Wragg, une distinction à la mémoire du président-fondateur du Humber College. Il s’est produit en Ontario et aux États-Unis, notamment avec le Toronto All-Star Band, et a enseigné pour Madoka Murata.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse en jazz de la Fondation Hnatyshyn, Denny Christianson, directeur du département de musique du Humber College, écrivait: « Il joue déjà aussi bien que plusieurs de ses instructeurs et nous nous donnons donc beaucoup de mal pour bonifier ses leçons privées avec des enseignements supplémentaires de nos professeurs avancés en improvisation, et cela en vaut la peine… Sam est devenu un leader, même parmi nos meilleurs étudiants, et son comportement calme contraste avec sa puissante voix artistique émergeant de l’intérieur, une voix qui comptera bientôt dans le milieu de la communauté jazz canadienne ». Dans son évaluation des prestations soumises par Dickinson, incluant l’une de ses propres compositions, le jury a remarqué: « Excellentes aptitudes en composition; influences de Metheny, Eubanks, Rosenwinkel – une certaine vision ici, très mature, beaux morceaux et belle musicalité. Maîtrise du vocabulaire moderne - lignes intervalliques, etc. Très impressionnant. Rythmé précisément sur l’air. La réflexion de l’artiste est on ne peut plus juste et reflète les tendances de l’heure en musique ».

    « Lorsque je joue en tant que musicien improvisateur, j'essaie toujours d'être créatif, compétent et expressif. Je pense qu'il est très important de prendre des risques, mais aussi de proposer quelque chose dans lequel je me sens en confiance et bien ancré. Je veux réagir à ce qui se passe dans l'instant lors d'une représentation donnée, mais il est impossible de mettre complètement de côté ce que j'ai travaillé à la maison, et ce matériel peut également constituer un point de départ utile pour des idées plus créatives. Cela dit, j'essaie de mettre beaucoup d'émotion dans ce que je fais en tant qu'artiste, car je crois que l'expression est l'un des objectifs les plus importants de l'art. Comme je l'ai dit à propos de la mise de côté de ce que vous pratiquez lorsque vous vous produisez, je trouve également qu'il est important de pratiquer des choses qui sont pertinentes pour moi en tant qu'artiste. Je pense que cela permet d'économiser beaucoup de temps à long terme si je peux appliquer pratiquement ce que je pratique presque instantanément. La seule exception à cette règle est la pratique de la technique, sur laquelle je me concentre depuis quelque temps. Bien que le fait d'être un joueur technique puisse être utilisé comme une béquille ou être considéré comme déplaisant, je trouve qu'il est important d'être capable de jouer vite afin de contraster de manière créative des idées plus lentes ou plus legato. En tant qu'artiste, je souhaite essentiellement m'exprimer d'une manière qui puisse inspirer les autres ou les rendre plus heureux. Il s'agit là de la frontière ténue entre la poursuite de vos objectifs et le fait de plaire à un public. Je pense que si je mets tout mon cœur dans chacune de mes interprétations et que je fais un effort pour être créatif, cela se ressentira également chez l'auditeur. Ma musique est largement inspirée par des événements de la vie, ainsi que par des exemples musicaux plus concrets. Lorsque je compose, ce que j'écris dépend beaucoup de mon humeur, et il en va de même lors d'une représentation. En dehors des événements non musicaux, je m'inspire beaucoup des musiciens avec lesquels je joue, ainsi que de ceux avec lesquels j'ai étudié. Bien que je sois principalement un joueur de jazz, j'apprécie également le rock et la musique classique, que j'essaie d'incorporer dans mon jeu de jazz ».

    Danse contemporaine

    Colby McGovern

    Originaire de Grande Prairie (Alberta), Colby McGovern est un étudiant de 20 ans qui vient tout juste de terminer la première année du programme de formation professionnelle à The School of Toronto Dance Theatre. Gradué du Royal Winnipeg Ballet School, il a participé à de nombreuses formations estivales intensives en plus de bénéficier de formations en théâtre musical, chant, piano, pilates et yoga.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse en danse contemporaine de la Fondation Hnatyshyn, le personnel artistique de The School of Toronto Dance Theatre a décrit Colby en ces termes: « En plus d’avoir un immense talent, ce jeune artiste possède la détermination, la concentration, la volonté et une magnifique énergie positive qui le mèneront loin. Il a véritablement le potentiel pour connaître une superbe carrière en danse, et il a la capacité d’influencer la forme artistique qu’est la danse contemporaine à travers sa stature en tant qu’interprète ». Dans son évaluation des prestations soumises par M. McGovern, le jury en danse contemporaine a noté: « Le candidat est solide, fluide et lumineux et possède une excellente facilité technique compte tenu de son âge et de son expérience. C’est un jeune artiste prometteur… Il se déplace avec naturel, est talentueux et est passionnément attentif à la forme artistique. Sa technique est très, très bonne et il a un excellent contrôle… Il semble très solide au niveau technique et passionné quant à son désir de danser. Je crois qu’il deviendra un danseur professionnel et qu’il réalisera ses rêves, sa passion ».

    « Je viens d'une école de ballet, où la plupart des gens me qualifient comme quelqu’un qui s’exprime en bougeant. C'est ainsi que je me suis qualifié, pensant que j'avais le mouvement dans les os. Je sais que c'est le cas, mais à l'époque, je ne savais pas à quel point le mouvement pouvait combler tout mon être ; comment quelque chose pouvait prendre le dessus et faire en sorte que le monde entier se dissolve autour de vous et que rien d'autre ne compte, jusqu'à ce que vous soyez forcé de vous arrêter, que ce soit à cause de la musique, de la chorégraphie, de l'épuisement, ou du temps lui-même. C'est tellement incroyable d'éprouver le sentiment d'avoir terminé un travail vraiment stimulant et de tomber par terre, dégoulinant de sueur, les yeux fermés, en essayant de s'accrocher à l'endroit où l'on vient de se trouver dans son esprit, à la mentalité de pur bonheur (même si l'on est en train de manquer d'oxygène). Depuis mon départ de l'école de ballet, j'ai éprouvé ces sentiments une poignée de fois, chacun étant un trésor que je chéris. Ces moments sont ce que je recherche dans mon travail, et lorsque j'y parviens, c'est un encouragement personnel à progresser et à continuer à grandir en tant que danseur et en tant que personne. En arrivant dans ma nouvelle école, l'atmosphère positive était incroyablement accueillante. Je me sens honoré d'avoir le privilège de grandir avec l'incroyable corps professoral et mes merveilleux pairs, et d'être entouré de personnes qui comprennent le sentiment de la danse dans l'une de ses formes les plus pures, et la façon dont elle a la possibilité d'ouvrir l'esprit, les yeux et le cœur des gens. Avoir l'occasion de travailler avec certains des meilleurs chorégraphes du Canada est un privilège que je prends très à cœur. J'ai également participé à des spectacles gérés par des étudiants qui leur permettent d'explorer leur créativité en matière de chorégraphie dans mes deux écoles jusqu'à présent ; cela m'a donné un avant-goût de ce qui est possible, et j'ai beaucoup d'idées créatives qui m'enthousiasment à l'idée de les porter un jour sur scène. À l'avenir, j'aspire à danser dans d'autres parties du monde, peut-être avec le Netherlands Dance Theatre. En passant d'une école de ballet au programme d'été du NDT, je n'étais pas préparée à l'impact qu'auraient sur moi les gens et leur propre amour de la danse. J'ai également eu l'occasion de goûter pour la première fois au travail de Crystal Pite, ce qui a été un véritable plaisir. Les créations de Crystal Pite m'ont donné envie de participer aux visions et aux créations d'autres personnes, et de travailler un jour avec Crystal Pite elle-même, car elle est un modèle pour moi. Partir à l'étranger pour participer au stage d'été du Netherlands Dance Theatre m'a ouvert les yeux sur la façon dont d'autres pays perçoivent la danse et sur la différence de valeur qu'ils accordent à l'art du spectacle par rapport à l'Amérique du Nord. Cela m'a également permis d'apprécier les possibilités qui s'offrent à moi au Canada, comme travailler avec Les Ballets Jazz de Montréal, Kidd Pivot, La La La Human Steps et le Toronto Dance Theatre, pour n'en nommer que quelques-unes. Pour être prêt à travailler, je dois continuer à entraîner mon instrument et à développer mon corps et mon esprit. J'ai pratiqué le yoga et le Pilates, et je suis consciente de ma santé et du fait que le corps, comme un piano, s'il est bien accordé, et avec un cerveau habile, peut faire de la belle musique. J'ai également pour objectif de me former et de rencontrer le plus grand nombre de personnes possible, afin d'avoir une vue d'ensemble des possibilités, des créations et des relations professionnelles. Participer à la transmission des points de vue et du sens du mouvement d'autres artistes est le plus beau cadeau que je puisse demander à recevoir. Enfin, mon amour pour la création, le fait d'avoir la chance de toucher quelqu'un avec quelque chose qui vient de l'endroit le plus pur du cœur, représente le monde pour moi. Savoir que le sentiment que j'éprouve en dansant peut se transmettre à quelqu'un qui regarde, me plaît au plus haut point. La danse est ma forme de libération, mon affirmation, mon inspiration et ma façon de me retrouver dans le monde. Mais surtout, c'est ma façon de me connecter avec les gens de la manière la plus profonde et la plus honnête qui soit ».

    Musique classique (piano)

    Bryn Wiley

    Bryn Wiley est un étudiant de 18 ans de Calgary (Alberta) qui entame cet automne sa première année d’études à l’École de musique Schulich de l’Université McGill à Montréal. En plus de nombreux prix musicaux, Bryn s’est également mérité divers prix athlétiques tout au long de ses études secondaires. Bénévole actif, Bryn a préparé et animé plusieurs formations éducatives sur l’histoire du clavier et l’évolution de la musique classique auprès d’enfants de 7 à 9 ans de la Cantos Music Foundation de Calgary. Au cours de l’été 2011, il a travaillé comme assistant de recherche au laboratoire de neuroscience du Dr Q. Pittman de la faculté de médecine de l’Université de Calgary. Il s’est également produit dans des résidences pour personnes âgées, en tant que membre du Calgary Civic Symphony, et il a joué les accompagnements au studio d’un professeur de violon.

    Dans sa mise en candidature de Bryn, Sara Laimon, vice-doyenne des affaires universitaires et étudiantes et professeure associée de piano à l’École de musique Schulich de l’Université McGill écrivait: « J’ai le grand plaisir de proposer la candidature de Bryn Wiley pour une bourse d’études en musique classique, piano, de la Fondation Hnatyshyn. Quand Bryn a auditionné pour notre programme d’interprétation au piano cette année, tous les yeux et les oreilles se sont tournés vers lui: il possède un talent qui mérite d’être cultivé et il brille parmi les meilleurs postulants du programme d’interprétation de premier cycle de l’École de musique Schulich de l’Université McGill. Ce n’est pas peu dire alors que de nombreux pianistes ont remporté des prix ces dernières années. Ce qui rend Bryn encore plus impressionnant, c’est que son excellence ne se limite pas à ses performances de jeune pianiste. Quand on examine le dossier de Bryn, il appert clairement qu’il s’agit d’un jeune homme plein d’ambition, avec des standards élevés, qui donne le meilleur de lui-même dans tout ce qu’il entreprend, que ce soit au niveau académique, athlétique ou musical ». Dans son évaluation des prestations soumises par Wiley, le jury en piano classique a noté qu’il était « un artiste prometteur et assuré. Le candidat semblait à l’aise pour jouer avec un orchestre et son intérêt pour la musique nouvelle est manifeste… il n’a pas peur de faire des affirmations musicales franches… l’avenir devrait lui réserver de grandes possibilités ».

    « En dehors des nombreuses tentatives de la définir dans un sens purement scientifique, la musique peut être décrite comme le langage de l'émotion. C'est un moyen d'expression universellement compris, même s'il est simple ou intellectualisé. Dans mes représentations, je prends cela très au sérieux et je crois que l'aspect le plus important d'une représentation est la communication d'émotions et de sentiments au public. Pour y parvenir pleinement, je pense qu'il y a plusieurs choses à faire. L'interprète doit avoir un lien presque personnel et intime avec le compositeur à travers l'œuvre et la compréhension du style. Les interprètes doivent avoir la capacité de surmonter l'obstacle que constitue la séparation des émotions individuelles. En d'autres termes, personne ne peut ressentir exactement la même chose que quelqu'un d'autre, personne ne peut ressentir exactement la même chose que quelqu'un d'autre. Malgré cela, pour qu'une interprétation soit vraiment touchante et efficace, l'interprète doit avoir la capacité d'imiter au mieux l'expression ressentie par le compositeur, le plus souvent sans même l'avoir rencontré face à face. Cela ne peut se faire que par une compréhension profonde de l'œuvre et des intentions du compositeur. En outre, comme on ne peut jamais vraiment devenir le compositeur ou ressentir pleinement ce qu'il a ressenti, il faut s'approprier l'œuvre. Tout en restant un réceptacle des souhaits du compositeur, il faut y ajouter un peu de la personnalité et de l'expérience personnelle de l'interprète pour la rendre authentique et réelle. C'est un équilibre très subtil, mais c'est ce qui nous fait écouter des musiciens comme Horowitz ou Rubenstien. Les meilleures compositions ont été écrites en tenant compte de l'universalité de la condition humaine, de sorte que lorsque quelqu'un y ajoute un peu de lui-même, la composition prend véritablement vie. Personne ne connaît Beethoven comme Beethoven, alors lorsque nous devenons le meilleur Beethoven possible, à notre manière, avec nos propres versions des passions qu'il met dans la musique, l'œuvre devient vraiment dynamique, expressive et, en fin de compte, efficace. Si nous nous efforçons plutôt d'être des Beethoven parfaits, nous gaspillons l'incroyable potentiel de nos propres sentiments, qui peuvent facilement trouver leur place dans sa musique. Bien sûr, c'est une chose de parler d'émotion. Mais dans la salle de spectacle, il faut se rendre compte que l'on ne joue pas uniquement pour soi. Le but d'une représentation est qu'elle soit entendue et comprise par d'autres. Cela implique un sens aigu de l'équilibre. Nous ne pouvons pas être trop introvertis à propos d'une pièce, au point de laisser le public avec une compréhension confuse, ni trop extravertis, au point de le laisser chercher un sens plus profond. Nous ne pouvons pas faire d'un morceau un pur effet émotionnel et le laisser intellectuellement vide, mais nous ne pouvons pas non plus en faire un exercice mathématique de précision. C'est l'équilibre entre l'émotion et l'intelligence qui fait une performance, et qui fait un interprète complet. En termes d'objectifs et d'aspirations, la nouveauté m'intrigue énormément. C'est lorsque j'entends l'enregistrement d'un interprète qui aborde un morceau d'une manière à laquelle je n'avais jamais pensé auparavant, ou un morceau écrit par un compositeur ou dans un style dont je n'avais jamais entendu parler auparavant, que je suis le plus inspiré et le plus touché. Je trouve que le fait d'entendre un morceau joué comme on l'a entendu maintes fois auparavant est beaucoup moins engageant que d'entendre une interprétation totalement nouvelle, quelque chose qui vous fait remettre en question toutes vos suppositions à son sujet. C'est ce regard neuf sur un vieux morceau favori qui le fait revivre, qui le rend immortel. C'est pourquoi je m'efforce d'apporter un son différent aux morceaux que je joue. J'essaie d'insuffler une perspective qui m'est propre et qui, je l'espère, fera revivre le morceau à l'auditeur. Au lieu de laisser l'auditeur suivre, en évaluant mes écarts par rapport aux idées préconçues sur un morceau, je veux remettre en question ce qu'il en a pensé, pour qu'il profite davantage de l'expérience d'écoute en entendant plus de choses dans le morceau. Dans le même ordre d'idées, je considère qu'il est de mon devoir, en tant qu'artiste, d'explorer et de présenter un répertoire moins connu, en particulier à l'époque contemporaine. Il n'y a rien de tel que d'entendre une grande œuvre pour la première fois, et de nouvelles grandes œuvres sont composées aujourd'hui, que la majorité des spectateurs n'ont jamais entendues. Je pense qu'il y a là un grand potentiel, tant pour moi que pour le public ».

    Ballet classique

    Yoshiko Kamikusa

    Yoshiko Kamikusa, une ballerine de 16 ans de Vancouver (Colombie-Britannique), a été mise en nomination par le Goh Ballet où elle danse dans le programme professionnel sénior. En plus d’évoluer en solo ou d’interpréter des rôles principaux dans de nombreuses productions, Yoshiko s’est mérité plusieurs prix nationaux et internationaux.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Chan Han Goh, directeur du Goh Ballet, écrivait: « Yoshiko Kamikusa étudie la danse à la Goh Ballet Academy avec application et passion. Elle est une danseuse consciencieuse et c’est un plaisir de l’avoir dans notre programme professionnel. Elle s’est donné pleinement et a parfaitement réalisé les composants essentiels du programme. Dans son horaire quotidien régulier, elle a travaillé auprès des membres internationaux de notre corps professoral, et elle a aussi travaillé en privé avec Vera Solovyeva et Nikolay Levitsky. Elle est enthousiaste, consciencieuse, concentrée et elle a une excellente éthique de travail. Elle s’est très bien classée dans le programme, réussissant avec distinction les examens de la Royal Academy of Dance, et se méritant plus récemment le Solo Seal ». Dans son évaluation des prestations soumises par mademoiselle Kamikusa, le jury a commenté son choix de pièces et son interprétation: « La variation d’Esmeralda était envoûtante et dynamique, convenant au personnage gitan avec ses mouvements lents et contrôlés associés à la flexibilité. La variation de Kitri laissait voir un personnage enjoué et espiègle avec une vitesse et une agilité foudroyantes… Elle maîtrisait totalement la technique et a fait preuve d’une solide présence sur scène, de sa première entrée à la pose finale. La réflexion de l’artiste révèle une maturité excédant celle qu’on s’attendrait à son jeune âge. Elle montre clairement une passion pour la danse et dégage cette joie dans sa présentation… Sa technique rivaliserait avec celle de n’importe quel professionnel. Un sens artistique inusité chez une si jeune personne ».

    « En tant que ballerine et artiste, je crois fermement que l'aspect le plus important de la performance est de pouvoir partager l'art du ballet avec un public. Bien sûr, il y a d'innombrables aspects des spectacles qui contribuent à mes propres bénéfices, comme l'acquisition d'une expérience sur scène, d'une confiance et d'une présence, ainsi que l'amélioration de la qualité de la danse. Cependant, je me concentre sur l'amélioration de tous ces facteurs pour une raison beaucoup plus large et plus importante : le public. Les spectacles ne sont pas seulement des occasions de développement personnel, mais aussi des moments que je peux offrir à d'autres personnes que moi et dans lesquels je peux prendre du plaisir. En fait, je suis plus heureuse lorsque quelqu'un reçoit et comprend ma passion pour le ballet pendant que je suis sur scène. Mon objectif principal et mon aspiration sont de devenir une ballerine prima ou principale dans une compagnie de ballet professionnelle. Je rêve de poursuivre une carrière importante dans un domaine que j'aime et que j'apprécie le plus. J'espère travailler avec différents directeurs, chorégraphes, professeurs et autres danseurs qui m'apprécient, me motivent et m'aident à devenir la meilleure artiste possible. Je suis déterminée à me développer continuellement, tant sur le plan technique qu'artistique, aussi longtemps que je resterai active dans cette profession. Je veux apporter de la joie à tous les publics en dansant au niveau international, afin qu'une plus grande partie de la population puisse apprécier davantage les arts, en particulier la beauté du ballet classique. Mes inspirations proviennent de diverses personnes et situations, mais mes professeurs actuels, Vera Solovyeva et Nikolay Levitsky, en sont les premiers responsables. Leurs années d'expérience professionnelle précieuse m'ont sans aucun doute apporté une excellente formation et des conseils en matière de ballet, qui se sont avérés être la source de ma plus grande amélioration en tant que ballerine et artiste jusqu'à présent. En tant que professeurs, ils m'ont généreusement donné et partagé leur passion pour le ballet et la danse qui, remarquablement, semble devenir de plus en plus évidente d'année en année. Je suis toujours étonnée de leur dévouement et de leur capacité à maximiser le potentiel d'un danseur, tout en étant capable d'exprimer des points de vue artistiques clairs lors d'une performance. En plus de mes merveilleux professeurs, je suis constamment inspirée par de nombreuses anciennes et actuelles ballerines dans le monde. Certaines de mes danseuses préférées sont Uliana Lopatkina, Sylvie Guillem, Maya Plisetskaya, Altynai Asylmuratova, Maria Kochetkova, Svetlana Zakharova, Alina Cojocaru et Yuan Yuan Tan. Elles sont toutes techniquement remarquables, mais ce qui m'inspire le plus, c'est qu'elles dégagent une aura puissante qui révèle leur amour du ballet et de la danse elle-même ».

    Interprétation dramatique (théâtre français)

    Sasha-Emmanuelle Migilarese

    Sasha-Emmanuelle Migilarese, une étudiante de 24 ans de Laval, Québec, entreprendra cet automne sa dernière année d’études au Collège Lionel-Groulx de Ste-Thérèse, au Québec. Elle s’est constitué un curriculum vitae impressionnant en jouant dans des pièces de Tennessee Williams, Albert Camus et Michel Tremblay pour ne nommer que ceux-là.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Ghyslain Filion, directeur du Collège Lionel-Groulx, et François Grisé (professeur) ont décrit Sasha-Emmanuelle comme étant « une personne multiple, une Québéco-anglo-italienne passionnée, intense et sensible, rigoureuse et fluide. Elle doute, mais sait plonger; elle a un sens de la solitude, mais sait s’impliquer comme pas une dans la communauté. Elle est simple, facile à vivre, travaillante. Elle a su faire profiter son talent tout au long de son parcours d’étudiante. En somme, les qualités d’authenticité, de générosité, d’humanité, de sensibilité et d’invention de Sasha-Emmanuelle, sa quête incessante pour le travail précis et sa grande curiosité pour le jeu ont fait d’elle une étudiante et une artiste extrêmement stimulante pour tout ceux qui ont collaboré avec elle ». Dans son évaluation des prestations soumises par Sasha-Emmanuelle, le jury a noté: « Quelle passion! Quelle belle jeunesse (spontanéité, en un mot). Ça fait plaisir à entendre; elle est dévouée à son art et pleine d’humanité. C’est ce genre d’énergie qui peut sinon changer le monde tout au moins le rendre meilleur. N’est-ce pas à ça que doivent servir les arts en général et le théâtre en particulier? Son jeu: subtil et audacieux, ingénu et solide. Belle présence, bonne écoute (c’est le plus difficile quand on est jeune). Émouvante et sincère, une interprétation limpide et une grande compréhension des deux textes. Elle nous fait aimer les personnages qu’elle propose malgré leur démesure. Je l’embaucherais volontiers ».

    * La bourse d’études en interprétation dramatique (théâtre français) de 2012 fut financée par CIBC.

    « Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours voulu être près des gens. Un urgent besoin de communication, d’analyse et de compréhension d’autrui s’emparait de moi. Mon profond amour pour l’espèce humaine me procure beaucoup d’inspiration et un désir incontrôlable de m’exprimer et de créer. Inévitablement, cela devait me mener quelque part. Sans trop savoir comment, une chose était certaine: c’est ce que j’allais faire de ma vie. Tranquillement, le chemin se traçait devant moi, les portes s’ouvraient peu à peu; le tout devenait de plus en plus clair. Le théâtre! Que ce soit sur scène, en répétition ou seule devant un texte, je me retrouve, je suis entière. Créer! Partir à l’aventure, courir les yeux fermés, m’élancer dans le vide. Tomber, se relever et aller plus loin encore. S’abandonner à la poésie d’un texte, savourer les mots et les laisser envahir mon monde intérieur. Revêtir un caractère différent que le mien et le laisser me transporter dans un univers inconnu. Un nouveau rôle me plonge toujours dans une nouvelle histoire, un nouveau terrain de jeu. Le processus de recherche est de loin la partie du travail que je préfère et c’est ce qui me rattache le plus à ma passion pour l’humanité. J’aime explorer chaque couche du personnage et enrober sa carcasse de chair vivante. Impliquer chaque partie de mon corps à sa confection en trouvant sa musique, sa respiration. Le questionner, le provoquer pour trouver de nouvelles réactions mais surtout, le comprendre. Chaque personnage dont j’ai eu le privilège d’incarner a laissé, à sa façon, sa trace en moi. Grâce à cette horde de personnages, à leur bagage de vie, j’ai appris à mieux saisir le monde qui m’entoure et à me définir moi, en tant qu’être humain. Antonin Artaud disait: ‘Le comédien est un athlète de l’émotion’. En effet, pour pratiquer cet art, nous sommes appelés à partager notre foyer émotif pour servir la pièce. Être comédien demeure d’abord et avant tout un don de soi. Pour l’amour du théâtre, de l’humanité dans toutes ses qualités et ses défauts et par un souci de vouloir faire changer et avancer les choses, nous mettons notre personnalité de côté pour donner la place à quelqu’un d’autre. Pour donner un souffle de vie à un personnage qui saura véhiculer un message au public. Émouvoir ce dernier et lui donner le sentiment à lui aussi d’être vivant. Donner avec passion, motivation, détermination, présence et générosité. À l’école, j’ai eu la chance de collaborer avec des gens qui ont su me transmettre ce souci. La beauté d’être artiste, c’est d’être confronté à soi-même et aux autres, de relever des défis plus grands que nature, de comprendre que rien n’est acquis et que la persévérance et l’acharnement, c’est payant! J’entamerai bientôt ma dernière année à l’école avec un sentiment indéniable de fierté. Une grande étape de ma vie tire à sa fin et, à mon grand étonnement, je me vois transformée. Il me reste tant de choses à apprendre et à découvrir. C’est ce qui me stimule à plonger tête première et à collaborer du mieux que je pourrai, à faire découvrir et progresser le magnifique métier que nous avons la chance de pratiquer. L’inconnu m’interpelle, telle une éternelle enfant s’émerveillant dans son carré de sable. J’y accours avec hâte! »

    Interprétation dramatique (théâtre anglais)

    Edmund Stapleton

    Originaire de Paradise (Terre-Neuve), Edmund Stapleton est un étudiant de 25 ans qui entreprendra sa dernière année d’études à l’Université de l’Alberta cet automne. Il a terminé un B.A. à l’Université Memorial de Terre-Neuve, avec une moyenne pondérée cumulative de 3,94, obtenant des notes supérieures à 90 pour cent dans ses cours de philosophie, sciences politiques et logique. Il a conservé une moyenne de A+ depuis le début de ses études à l’Université de l’Alberta. Au cours de sa dernière année, Edmund jouera dans trois pièces en plus de recevoir sa formation finale en voix, mouvement et chant.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse en interprétation dramatique anglaise de la Fondation Hnatyshyn, Sandra M. Nicholls, coordonnatrice du programme de baccalauréat en interprétation dramatique de l’Université de l’Alberta, écrivait: « Edmund est doté d’une imagination de haut niveau. Il est curieux et a la volonté d’approfondir chaque possibilité d’apprentissage qui lui est présentée. Ses efforts témoignent de sa maturité et de son engagement, de sa subtilité et de la flexibilité de ses aptitudes physiques, intellectuelles et spirituelles. Edmund fait preuve d’un respect profond et constant pour les points de vue, les valeurs et les dons créatifs de ses collègues de travail. Ses efforts créatifs sont caractérisés par la générosité d’esprit, l’initiative personnelle, l’audace, les choix inventifs, et sa plus grande force réside dans sa détermination à générer un travail de valeur. Edmund est toujours entièrement allumé et il irradie une énergie qui a un effet extraordinaire sur le climat quotidien des classes et des productions auxquelles il participe. Il est un analyste averti et perceptif de la condition humaine par l’intermédiaire des œuvres écrites ». Dans son évaluation des prestations soumises par Stapleton, le jury a noté: « Un jeune acteur splendide capable de jouer avec une grande maturité le rôle de Titus en prenant son temps et en faisant résonner l’ensemble du texte. Bon matériel, maîtrise incroyable du texte, expression physique claire et appropriée. Choix et interprétation originaux, registre très dynamique, attention au détail, choix personnels et originaux. Un sens de la réalité, des circonstances, de la vérité. Une personnalité vraiment originale, un être enraciné et passionné, au fait de ses intérêts, vrai, inhabituel et sincère. Sa présentation était charmante, empreinte de son affection pour sa Terre-Neuve natale et de son désir de se fonder sur ceux qui l’ont précédé. Je crois qu’il ira loin et qu’il a beaucoup à offrir. Je suis impatiente de voir les nombreuses contributions que ce jeune artiste réserve à l’avenir du théâtre au Canada ».

    * La bourse d’études en interprétation dramatique (théâtre anglais) de 2012 fut financée par CIBC

    « Le métier d'acteur est le plus grand défi que j'ai jamais eu à relever. Un acteur est un porteur de vérité. Nous pataugeons dans la boue et la merde de l'expérience humaine pour tenter de trouver ce qui est nécessaire, ce qui est le plus humain, et le porter devant un témoin à l'âme ouverte. Les pièces de théâtre ne sont pas la réalité et les acteurs ne sont pas là pour vous faire croire qu'ils le sont : le théâtre est une réalité augmentée où règnent la vérité et l'imagination et où les acteurs sont vos guides, vous aidant à traverser une rivière vers une certaine forme d'illumination. J'ai grandi dans une petite ville de la banlieue de St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador, appelée Paradise. De la fenêtre de ma chambre, je pouvais voir l'océan Atlantique Nord ; les chalutiers essayant de remplir leurs quotas, les mouettes plongeant pour faire leur prise, les baleines remontant à la surface depuis les profondeurs glacées et les vagues ambitieuses tentant de dissoudre la côte accidentée. Mes origines sont indissociables de ce que je suis devenu et du travail que je produis. Pour moi, le métier d'acteur est rude et dur, mais il recèle une beauté éthérée inégalée. Le jeu doit venir de l'intérieur mais se manifester à l'extérieur (une notion très stanislavskienne) ; le processus doit être organique, enraciné dans la vérité et élaboré avec le plus grand soin. Mais il ne faut pas être trop précieux. C'est en tout cas ce que m'a montré mon séjour dans le programme d'art dramatique de l'Université de l'Alberta. Il ne faut pas avoir peur de se salir, de faire tous les mauvais choix, car ce sont précisément ces choix qui donnent lieu aux moments les plus dynamiques et les plus captivants sur scène. Au cours des deux dernières années, ma formation s'est concentrée sur la liberté : libérer mon corps pour qu'il puisse bouger de manière inattendue, libérer ma voix pour qu'elle puisse émouvoir mon partenaire de scène et toucher tout un public, libérer mon imagination pour que chaque choix soit unique et honnête. Bien sûr, chacune de ces disciplines comporte des éléments très techniques. J'ai dû apprendre des chorégraphies difficiles et des structures d'improvisation, j'ai dû négocier les sons des voyelles pour ‘éteindre’ mon accent terre-neuvien et j'ai dû comprendre le travail analytique sur le scénario. Ensuite, j'ai dû intégrer tous ces éléments dans mon spectacle. Un modèle d'apprentissage qui m'a marqué est celui de la conscience-compétence. On commence par ignorer son manque de compétences (incompétence inconsciente), puis on prend conscience de ses lacunes (incompétence consciente), on commence à s'entraîner pour s'améliorer (compétence consciente) et, par la répétition et la compréhension, on acquiert les compétences qui lui manquaient au départ (compétence inconsciente). Ma deuxième année de formation a consisté à développer les compétences acquises au cours de la première année, de sorte qu'en dernière année, je serai en mesure d'intégrer facilement le mouvement, la voix, le personnage, etc. dans mon spectacle. Je pense que les meilleurs spectacles mélangent les éléments susmentionnés (mouvement, voix, personnage, imagination) pour créer une vie pleine et imaginée. Le semestre dernier, j'ai eu le défi de jouer Titus Andronicus. Titus est un homme qui a grandi sur le champ de bataille, qui considère l'honneur et le respect comme des divinités, et qui jure de venger les torts causés à sa famille en faisant cuire deux jeunes hommes dans des tartes et en les donnant à manger à leur mère. Comme toujours, j'ai commencé à chercher dans le texte des indices sur l'identité de cet homme, sur ce que les autres pensaient de lui et sur ce qu'il pensait de lui-même. Quelles images Shakespeare a-t-il associées à ce personnage ? Titus parle longuement des mers déchaînées et j'ai donc orienté mes choix en fonction de cette image : un instant il est calme, l'instant d'après il se déchaîne, l'instant d'après le soleil perce les nuages. Ces choix ont été guidés par le travail d'analyse du texte que j'avais effectué, mais la vérité n'est apparue qu'au cours des répétitions et de la représentation. Je peux être une personne très sérieuse et cela se répercute sur mon travail d'acteur. Mon défi a été (et continue d'être) de trouver ce sens du jeu dans mon travail. Plus je cesse de me soucier du ‘bon’ choix et fais simplement le choix honnête, dans l'instant, plus ma performance est dynamique. Deux livres m'ont aidé à comprendre ce concept apparemment facile : The Tao of Pooh de Benjamin Hoff et The Inner Game of Tennis de W. Timothy Gallwey. Ces deux livres (et je dirais même philosophies) ne traitent pas directement du jeu d'acteur, mais les leçons qu'ils m'ont apportées sur le jeu d'acteur et la vie dans l'instant présent ont été inestimables. The Tao of Pooh explique les principes de la philosophie taoïste à travers les histoires de Winnie l'ourson et la façon dont il faut être ouvert et accepter le monde qui nous entoure. The Inner Game of Tennis (Le jeu intérieur du tennis) montre comment faire taire le critique qui est en chacun de nous et qui nous fait sortir du jeu pour se réfugier dans notre tête et nous empêche d'atteindre notre plein potentiel. En tant que joueur de tennis, je considère également que le tennis est une métaphore parfaite pour le jeu d'acteur : la balle est le dialogue (ou la communication) entre moi et mon partenaire de scène, chacun d'entre nous essayant de gagner le point, chacun d'entre nous devant réagir à ce que l'autre donne et chacun d'entre nous devant utiliser des techniques différentes pour gagner le match. Au cours de ma formation, on m'a présenté différentes écoles de pensée sur le jeu d'acteur, notamment les exercices de répétition de Meisner, le processus de création RSVP d'Halprin, les emblèmes (archétypes) de Grotowski, l'échelle de résonance de Linklater et bien d'autres encore. L'accent a été mis sur la création de ma propre méthode, en prenant les éléments qui ont un sens et qui fonctionnent pour moi et en les combinant dans un processus personnel. L'étendue de ce qui est couvert à l'Université de l'Alberta m'a permis de mettre dans ma boîte à outils d'innombrables outils qui peuvent être utilisés pour résoudre n'importe quel problème de jeu que je rencontre.Avec les récents problèmes que connaît le théâtre canadien (il suffit de penser à la fermeture du Vancouver Playhouse ou de Dancap Productions), je pense que le moment est venu pour ma génération de créateurs de laisser leur marque. Le Canada est un pays tellement vaste (croyez-moi, je le sais) qu'il est impossible d'avoir un théâtre ‘canadien’ distinct. Il est cependant possible d'avoir un théâtre terre-neuvien distinct, un théâtre québécois distinct, un théâtre albertain distinct, etc. Les histoires de chaque région de notre pays peuvent mettre en lumière ce qui rend chaque endroit unique, mais aussi ce qui nous unifie en tant que peuple, en tant que Canadiens. Je pense que c'est là que se trouve ma voie. Je veux porter les histoires de mon coin de pays sur la scène nationale et internationale. Des personnes comme Jillian Keiley, Rick Mercer, Gordon Pincent, Seamus O'Regan et Alan Hawco ont été des précurseurs dans la promotion de la culture terre-neuvienne et dans la diffusion de nos histoires auprès d'un public plus large. Ils ont contribué à ouvrir la porte que je veux maintenant enfoncer pour montrer l'incroyable talent présent dans la plus jeune province du Canada. J'ai également une grande passion pour les œuvres classiques (Shakespeare, Shaw, Ibsen) et je continuerai à travailler dans ce milieu. Il est impossible de dire où l'avenir me mènera (télévision, cinéma, Amérique, Europe), mais mon passé et mon héritage en feront toujours partie. J'ai le feu et la passion de raconter des histoires (les miennes et celles des autres) et d'apporter la vérité à ceux qui la recherchent. J'ai grandi sur l'eau, j'ai le pied marin et je suis prête à être ce passeur qui transporte un public dans un autre monde où il peut se voir sous un nouveau jour, peut-être plus clairement, et revenir dans ce monde changé, éclairé et un peu plus humain ».

  • Interprétation vocale classique

    Emily Duncan-Brown

    Emily Duncan-Brown, de Mississauga, en Ontario, est une soprano de 25 ans qui poursuivra ses études professionnelles cet automne à New York, auprès de la célèbre professeure de chant Ruth Falcon. Duncan-Brown détient un diplôme d'études professionnelles et une maîtrise en musique du collège Mannes, la nouvelle école de musique de New York et un baccalauréat en musique de l'Université McGill. Enfant, elle a été actrice pour le Cirque du Soleil et s 'est produite dans de nombreux lieux en Amérique du Nord; elle a en outre pris part à des programmes d'été nationaux et internationaux, notamment pour le compte de l'Institut international d'art vocal, en Israël. Elle a reçu plusieurs prix prestigieux et a remporté la première place des auditions du conseil national du Metropolitan Opera – région de la Nouvelle-Angleterre.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Ruth Falcon a décrit Emily Duncan-Brown comme ayant une voix de soprano lyrique ravissante. Elle a ajouté: « Elle est à l'aise pour s'exprimer en plusieurs langues et styles, de façon harmonieuse. Elle maîtrise aussi bien la scène d'opéra que le répertoire du récital. Je crois que cette jeune chanteuse et artiste fera son chemin et une carrière exceptionnelle ». Dans son évaluation des prestations soumises par Duncan-Brown, le jury pour l'interprétation vocale classique a loué le timbre sonore et harmonieux de sa voix et son style élégant : « il s'agit d'une belle voix, remplie d'énergies et d'intonations positives. Bravo! »

    « Je me sens incroyablement chanceuse de pouvoir faire carrière dans ce que j'aime le plus au monde. Être chanteur d'opéra, c'est laisser une part de soi sur scène à chaque représentation, et c'est laisser une part de soi à chaque membre du public. Parce que vous chantez le texte en même temps que la ligne musicale, vous avez deux fois la responsabilité d'un instrumentiste, mais aussi deux fois le pouvoir de faire ce que je crois être l'aspect le plus important de cet art : communiquer une émotion à votre public. Mon objectif est de servir la musique et le texte avec ce que je peux offrir d'unique en tant qu'artiste. Je veux faire rire le public grâce à mon sens de l'humour qui s'infiltre dans mon phrasé vocal et mes expressions faciales. Je veux les faire frissonner et pleurer grâce aux couleurs de la vulnérabilité et du chagrin dans ma voix. Bien sûr, cela exige le plus haut niveau de compétence technique pour donner ces expressions vocales, mais cela exige aussi une compréhension profonde du personnage afin de donner la performance la plus vraie possible. Je pense que pour donner la performance la plus authentique, il faut constamment s'impliquer dans l'auto-analyse et la réflexion artistiques. J'ai été élevé dans le respect de la citation de Stanislavsky : ‘Aimez l'art en vous-même, et non vous-même dans l'art’. Il est essentiel que nous nous rappelions qu'il s'agit d'un art désintéressé - chaque représentation est au service d'un objectif plus grand : servir la musique, le texte et toucher le public. Mon rêve serait de faire une carrière comme Renée Fleming, en jouant dans les plus grands opéras du monde. Mais mon objectif est avant tout de gagner ma vie en faisant ce que j'aime. J'ai besoin de chanter, de partager ma passion, et je crois que j'ai le potentiel pour une grande carrière, mais le chemin est long et semé d'embûches. J'aspire à être connu comme un grand musicien, chanteur, acteur et collègue. J'aimerais être connu pour ma polyvalence et mon timbre unique. Je veux chanter la musique baroque, Mozart, Verdi et les compositeurs contemporains. Je veux être respecté pour le travail que je fournis afin de rendre mes interprétations vraies et émouvantes, quelle que soit la scène sur laquelle je me trouve. La maîtrise technique est le fruit d'une pratique assidue et d'un guide de confiance. Pratiquement à chaque leçon, avec l'aide de mon professeur, je comprends une petite nuance de ma voix qui était un mystère auparavant. Je pense qu'un chant sain doit être facile : pas de tension à partir du cou, mais des côtes et un soutien actifs et élastiques. Je suis une personne sensible. Je suis constamment émue par la musique et inspirée par l'art et les personnes qui le créent. Mais ce qui m'inspire le plus, c'est mon travail qui consiste à apprendre aux enfants à chanter, à leur enseigner la musique elle-même et, enfin, à observer leurs réactions. Grâce à eux, je sais que cette forme d'art est loin de disparaître. J'ai vu une de mes élèves, âgée de douze ans, assister à son premier opéra en direct, et cette expérience a changé notre vie à toutes les deux. Elle était assise là, émerveillée, tremblant physiquement sous le coup de l'émotion, et n'arrêtait pas d'en parler une fois l'opéra terminé. Je l'ai observée décrire l'expérience à ses camarades et les détails dont elle se souvenait. Sa réaction était si semblable à celle que j'aurais ressentie en tant qu'enfant que j'ai été inondée d'espoir. Elle est l'avenir de cet art. Qu'elle devienne interprète ou spectateur, elle est passionnée par la musique et c'est ce qui est important ».

    Musique classique (instrument d’orchestre)

    Heemin Choi

    Heemin Choi est un étudiant de 18 ans d'Halifax qui a entamé un baccalauréat en musique à l'Université Dalhousie cet automne. Il a commencé à jouer du violon à l'âge de six ans et a gagné de nombreux prix, tous les ans, décernés par le Kiwanis Music Festival. Il fut le premier finaliste du concours de musique canadienne en 2003 et le gagnant du concours en 2004. En janvier 2005, il est devenu le plus jeune récipiendaire de la bourse d'études de la Nova Scotia Talent Trust, décernée depuis 60 ans. Heemin Choi a reçu de nombreuses bourses d'études de la Nova Scotia Registered Music Teachers Association, de l'Association des anciens étudiants du Maritime Conservatory of Performing Arts, de l'organisme Musique à cordes de l'Atlantique et du concours de musique du Canada. En 2005, il s'est joint au Nova Scotia Youth Orchestra et il est désormais le premier violon pour la troisième année consécutive. En 2007, il a également remporté le concours de concerto du Nova Scotia Youth Orchestra et a joué la Symphonie Espagnole de Lalo, à Halifax et au Denton Hall. En 2006, il a pris part au camp musical du Domaine Forget et a également eu la chance de fréquenter l'école de musique Meadowmount, en 2008. Heemin Choi a récemment reçu le prix Ray Simpson décerné par le Nova Scotia Talent Trust, qui reconnaît l'excellence en musique instrumentale. De surcroît, il a remporté le Rose Bowl dans la catégorie cordes pour deux années consécutives (2010-2011) et a été un soliste invité par le Symphony Nova Scotia, durant la tournée d'été de l'organisme, en 2010. Choi a eu la chance de bénéficier de cours et de leçons de maîtres dispensés par plusieurs grands artistes internationaux, notamment Pinchas Zukerman, Regis Pasquier, Yehonatan Berik, Donald Weilerstein, Almita Vamos, Gerardo Ribeiro, Mimi Zweig et Jean Angers, entre autres.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Philippe Djokic, professeur de violon à l'Université Dalhousie a fait l'éloge du jeune homme: « Durant les 40 ans de ma carrière d'enseignant, j'ai rencontré peu d'étudiants possédant l'ensemble des qualités requises pour une carrière réussie. Il ne fait pas de doute que Heemin Choi possède toutes ces qualités, et d'autres… il a été très généreux pour faire profiter de son talent à des organismes communautaires de la Nouvelle-Écosse, offrant ses services d'artiste lors de nombreux événements importants de levée de fonds, comme le concert-bénéfice de la Nova Scotia Talent Trust, pour l'Association des vétérans de la guerre de Corée et à l'occasion de la récente cérémonie de clôture des Jeux d'hiver du Canada. Les éloges et l'attention dont il a récemment fait l'objet ne lui sont pas montées à la tête et il est demeuré humble tout en maintenant son niveau scolaire, sans perdre de vue ses aspirations professionnelles ». Dans son évaluation des prestations soumises par Choi, le jury pour l'instrument d'orchestre a loué la conviction de l'interprétation et le solide sens de la musique du jeune artiste. « L'expression de son jeu, le son et le phrasé sont très bons. Il offre des prestations musicales très matures et pertinentes ».

    « Pour moi, le plaisir et le privilège de pouvoir jouer du violon, en particulier dans un établissement d'une qualité artistique professionnelle aussi élevée que Dalhousie, ont été un grand honneur. Bien que j'aie bénéficié d'importantes bourses d'études dans des établissements tels que le Cleveland Institute of Music ou le New England Conservatory, je pense que le niveau d'aide artistique dont je peux bénéficier est tout aussi élevé ici, au Canada, que dans les grands établissements célèbres du monde entier. Grâce à ma formation et aux conseils reçus de mes mentors et professeurs depuis 12 ans que je joue du violon, j'ai appris à apprécier non seulement les aspects techniques de la musique, mais aussi la finesse musicale et la concentration qui contribuent à étendre ma sphère de connaissances artistiques. Grâce à l'étude prospective de nombreuses études techniques telles que Paganini, Gaviniers, Dont, Sevcik, Rode, ainsi que J.S. Bach, j'ai pu développer les aspects techniques de mon jeu tout en comprenant que la grande musique exige bien plus que la perfection technique, mais aussi une compréhension interne des idées musicales qui sont dépeintes sur le papier. En appliquant la technicité des études à des concertos comme ceux de Paganini, Tchaïkovski, Glazounov, Mendelssohn, Vieuxtemps, Wieniawski, Bach, Sibelius, Lalo, Saint-Saëns, et bien d'autres, j'ai pu comprendre un peu plus le vaste spectre des variétés et subtilités musicales qui font le succès d'un musicien. De plus, en jouant certaines de ces œuvres majeures avec des orchestres tels que Symphony Nova Scotia, Chebucto Orchestra, Nova Symphonia et Nova Scotia Youth Orchestra, j'ai pu non seulement éprouver la joie de jouer avec un groupe de musiciens extrêmement talentueux qui ont pu contribuer à mon développement musical et l'encadrer, mais j'ai aussi commencé à apprendre ce qui fait un vrai grand interprète, que ce soit en solo, en quatuor ou en orchestre. Bien qu'il me reste encore une infinité de choses à apprendre et à vivre, je pense que l'interprétation est l'aboutissement de la précision technique pratiquée des heures durant, ainsi que de l'expérience pure et simple, presque écrasante, de pouvoir jouer de si grandes compositions devant un public qui apprécie le dur labeur accompli. Grâce à mon expérience personnelle, je pense que la musicalité d'un interprète est mieux mise en valeur lorsqu'elle est soutenue par une base technique solide, et qu'à travers l'expression et l'interprétation personnelle d'une œuvre, ainsi qu'en étant capable de reconnaître les interprétations de nombreux grands artistes qui ont joué le morceau auparavant, un interprète est capable d'émerger comme sa propre identité, en créant une combinaison d'idées musicales provenant de mentors précédents et en les ajoutant à ses propres idées. En tant qu'artiste, j'espère poursuivre mes études au-delà de mon diplôme de premier cycle, en continuant à faire un master et éventuellement un doctorat. Une carrière de soliste serait idéale, mais j'espère aussi pouvoir créer de la grande musique avec d'autres musiciens au sein d'un orchestre, tout en étant capable d'enseigner et de poursuivre une carrière de soliste, que ce soit dans un cadre international. Cependant, le simple privilège de pouvoir partager mes idées musicales avec des collègues au sein d'un orchestre est une aspiration qui serait extrêmement gratifiante pour moi ».

    Bourse Oscar Peterson en interprétation jazz

    Matthew Chalmers

    Matthew Chalmers est un batteur et un vibraphoniste de Toronto, âgé de 18 ans, qui commencera cet automne un baccalauréat en études de jazz, au collège Humber. Diplômé de l'Etobicoke School of the Arts, Matthew a étudié la batterie avec Barry Romberg, Jeff Salem, Steve Mancuso, Barry Elmes, Ari Hoenig, Larnell Lewis et Raul Rekow; la théorie, le piano et l'improvisation avec Brian Dickinson, Mike Malone, Kirk MacDonald et Dave Neill; il a fait partie de formations musicales et a suivi des cours de l'école de musique communautaire du collège Humber. En plus d'avoir à son actif de nombreuses représentations en solo et avec ensemble à Toronto, il est récipiendaire de plusieurs prix de musique nationaux et internationaux.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse en jazz de la Fondation Hnatyshyn, Denny Christianson, directeur musical du collège Humber s'est exprimé en ces termes: « J'ai rencontré Matthew alors que nous faisions équipe dans un orchestre de jeunes étoiles au All-Canadian Jazz Festival de Port Hope. J'ai tout d'abord pensé qu'un véritable professionnel de 30 ans venait peut-être d'atterrir sur la scène. Lorsque j'ai réalisé que j'écoutais un jeune de 15 ans, ma joie fut immense. Il était évident que nous venions de rencontrer un artiste au talent extraordinaire. Après avoir suivi de près les progrès qu'il a accomplis au cours des dernières années, je suis convaincu qu'il deviendra un artiste reconnu à l'échelle internationale ». Dans son évaluation des prestations soumises par Matthew Chalmers, qui incluait une de ses propres compositions, le jury pour l'interprétation jazz s'est dit impressionné par le sens du jeu beau et calme de l'artiste. « Chalmers possède une approche mélodique harmonieuse de l'instrument, très dialoguée et des qualités narratives évidentes. On note un bel équilibre de l'ensemble entre tous les instruments (cymbales, tams-tams, cordes), un toucher harmonieux et une belle utilisation des nuances. Il fait usage d'une grande diversité de tons, de rythmes, et de nuances ».

    « Je considère que l'expression est l'aspect le plus important du jeu. C'est l'objectif global de tout artiste : transmettre ce qu'il juge important et pertinent pour son public. Un spectacle, quel que soit le genre, doit exprimer des sentiments et émouvoir les auditeurs d'une manière ou d'une autre. Parfois, lorsque je joue avec un groupe et que la musique ‘n'est pas mon truc’, je me dis : ‘C'est le genre de musique et de musiciens avec lesquels je joue en ce moment ; c'est parti !’ Même si le public ne comprend pas pourquoi ce que vous venez de jouer l'enthousiasme autant, il le ressent. C'est probablement parce que vous y mettez tout ce que vous avez. Le batteur Terry Clarke a une excellente philosophie : ‘Jouez chaque concert comme si c'était le dernier’. Il est également important pour un artiste de motiver, d'éduquer et d'inspirer son public. Il faut connaître son public et être capable de l'emmener de ce qu'il connaît à quelque chose qui sort de sa zone de confort. On espère ainsi lui ouvrir les yeux et lui faire découvrir les possibilités qui existent en dehors de sa définition habituelle de la musique. Les aider dans ce voyage en associant le connu à l'inconnu inspirera leur créativité. Je suis accro à la musique. Je me suis rendu compte que je devais non seulement être un grand musicien, mais aussi connaître l'œuvre de tous les grands musiciens de jazz qui ont influencé l'évolution de la musique. Mes listes de Noël et d'anniversaire ne contiennent que des CD, obscurs de surcroît. Je me sens tellement mal informé lorsque quelqu'un me demande si j'ai entendu un certain album et que je ne l'ai pas entendu, alors je vais immédiatement sur iTunes et je l'achète. J'écoute un large éventail de musiques, car elles m'inspirent toutes. Pour être plus précis sur certains artistes, voici une courte liste de personnes que j'écoute et qui m'inspirent (sans ordre précis) : Phil Nimmons, Rob McConnell, Barry Elmes, Kevin Turcotte, Terry Clarke, Don Thompson, Philly Joe Jones, Elvin Jones, Art Blakey, Tony Williams, Frankie Dunlop, Jack DeJohnette, Bill Stewart, Eric Harland, Brian Blade, Jeff "Tain" Watts, Larnell Lewis, Barry Romberg, Stefon Harris, Bobby Hutcherson, Milt Jackson, Keith Jarrett, Brad Mehldau, Ahmad Jamal, Edward Simon, Miles Davis, Dave Douglas, Kenny Dorham, Freddie Hubbard, John Coltrane, Sonny Rollins, Hank Mobley, Phil Woods, Joshua Redman, Chris Potter, Donny McCaslin, PJ Perry, Charlie Parker, JJ Johnson, Robin Eubanks, John Scofield, Pat Metheny, Ron Carter, Rich Brown, Caetano Veloso, Antonio Carlos Jobim, Tito Puente, Ignacio Berroa, Rosa Passos, Kurt Elling, Stevie Wonder, Take 6, John Legend, John Mayer, Alicia Keys, Earth Wind and Fire, Chicago, etc. Je qualifie cette liste de "courte" parce qu'elle n'est qu'un aperçu des personnes que j'écoute et qui m'inspirent dans chaque genre ».

    Danse contemporaine

    Alexandre Morin

    Originaire de St-Colomban, Québec, Alexandre Morin est un étudiant de 19 ans qui vient tout juste de terminer la première année du programme de formation professionnelle à LADMMI. À ses études s'ajoutent des formations dans d'autres disciplines, notamment l'Ashtanga et l'Acro-Yoga. Il s'est distingué par son excellence comme élève, danseur et chorégraphe dans des productions créées par des étudiants et a reçu de nombreux prix, notamment un prix pour compétences exceptionnelles en leadership.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse en danse contemporaine de la Fondation Hnatyshyn, Linda Rabin, fondatrice et professeure, a décrit M. Morin en ces termes: « Quel talent extraordinaire! Quel esprit superbe! Ce fut un vrai bonheur d'avoir Alex dans mon cours. C'est un jeune homme ouvert d'esprit, prêt à participer à presque tous les exercices et à faire part de ses opinions. Ses observations sont intelligentes et perspicaces à propos de lui-même et des autres ». Dans son évaluation des prestations soumises par Morin, le jury a loué le jeune homme qui se distingue grâce à son talent et à une variété de mouvements dynamiques. « C'est un danseur charmant, dont les mouvements sont naturels et dynamiques. Son choix de thèmes reflétait non seulement la profondeur de sa pensée mais également son courage pour l'engagement envers les mouvements, les idées, l'utilisation de l'espace et le débit. Plus que pour tous les autres participants, nous avons eu l'impression d'assister à l'émergence d'un artiste ».

    « La danse est ma plus grande passion. La danse est présente dans tout ce que je fais et fait partie intégrante de mon être. J'aime le mouvement pour les sensations qu'il provoque dans mon corps et pour la façon dont il me permet de communiquer mes pensées et mes sentiments. La danse définit le but de ma vie. Je suis aussi passionnée par la création que par la danse. Que ce soit en participant au processus créatif avec un chorégraphe ou en travaillant sur l'un de mes projets indépendants, cela me permet d'expérimenter de nouvelles idées et c'est un acte de découverte de soi qui me conduit vers des voies d'expression inconnues jusqu'alors et que je peux partager avec le public. Je pratique régulièrement le yoga en complément de ma formation en danse afin de trouver l'équilibre et d'accéder au plein potentiel de mon corps tout en restant connectée à mon esprit. L'importance de la respiration dans la pratique du yoga m'a permis de découvrir comment vivre plus pleinement le moment présent et d'être plus consciente de mon corps, non seulement au niveau postural, mais aussi au niveau sensoriel. Malgré mon jeune âge, j'ai commencé à enseigner et à chorégraphier. J'éprouve un pur sentiment de satisfaction lorsque je vois un élève qui a appliqué une de mes corrections ou un groupe de danseurs qui a exécuté ma chorégraphie avec intégrité et engagement tout en respectant l'intention initiale. Marc Boivin, l'un des professeurs avec lesquels j'ai eu l'honneur de travailler, m'inspire à bien des égards. C'est un artiste dévoué et complet qui danse, enseigne et crée. Il s'est produit dans le monde entier. Il continue de contribuer à l'évolution du milieu de la danse, ce qui lui a valu d'être élu récemment au sein du Regroupement québécois de la danse. Il est d'ailleurs le nouveau président de cet organisme. Ce qui m'inspire le plus dans son enseignement, c'est sa profonde connaissance et son approche intellectuelle de la danse. Il m'a amené à porter une attention particulière à chaque mouvement, à suivre son cheminement dans le corps tout en nourrissant chaque geste d'images ou d'une intention spécifique. Cette approche de la danse m'a permis de découvrir comment initier le mouvement à partir d'un lieu de pure physicalité et a ouvert mon corps à de nouvelles sensations. Je suis inspirée non seulement par l'art de la danse, mais aussi par d'autres formes d'art. Je visite des galeries d'art, je recherche des musiques nouvelles et innovantes et je regarde un large éventail de genres cinématographiques. En fait, tous mes centres d'intérêt tournent autour d'une nécessité brûlante en moi de m'exprimer physiquement à travers la danse, ce qui exige d'avoir un corps, un esprit et une âme sains. J'adore assister à des spectacles de danse. La beauté de la danse se révèle dans les moments fragiles où l'interprète révèle sa vulnérabilité, permettant au public de vivre un moment de pur abandon. Cela peut déclencher une sensation indescriptible lorsque l'interprète et le public ne font plus qu'un. En tant qu'artiste en formation, je m'efforce de préparer mon corps physiquement et de perfectionner ma technique afin de répondre aux exigences du milieu de la danse contemporaine. Il est important pour moi, en tant que danseuse, de maîtriser à la fois les aspects techniques et interprétatifs de la danse, car je crois que la source de l'expression d'un artiste de la danse trouve son origine dans la physicalité du corps humain. Mon objectif en tant que jeune artiste est de m'investir totalement dans mon art et de contribuer à l'avancement de la danse contemporaine tout en transmettant ma passion pour la danse en me produisant et, je l'espère, en inspirant d'autres personnes dans le monde entier ».

    Musique classique (piano)

    Jan Lisiecki

    Jan Lisiecki est un étudiant de Calgary âgé de 16 ans qui entame cet automne sa première année d'études au Royal Conservatory de l'École Glenn Gould, à Toronto. M. Lisiecki a commencé à jouer de la musique à l'âge de neuf ans et il s'est depuis produit à plus de 50 reprises avec des orchestres du monde entier. Il a reçu de nombreux prix prestigieux, notamment le « Début Atlantique » et les Révélations Radio-Canada Musique en 2010 et a remporté plusieurs titres musicaux canadiens majeurs. Jan Lisiecki se produit couramment pour diverses organisations caritatives, notamment la Fondation David Foster, l'organisation humanitaire polonaise et la fondation Wish Upon a Star. En juin 2008, il a été nommé représentant des jeunes au niveau national par UNICEF Canada.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, James Anagnoson, doyen de l'École Glenn Gould, précise à propos du jeune artiste: « Jan est tout simplement un grand talent que l'on rencontre une fois par génération. Le caractère artistique et la maturité de son jeu pour son âge sont extraordinaires. La semaine dernière, je l'ai entendu se produire lors d'un récital et j'ai été frappé par l'intégrité artistique et les qualités très personnelles qu'il insuffle à chaque note du programme. Il possède de grandes capacités de virtuose qu'il n'utilise jamais pour impressionner son auditoire, mais dont il se sert plutôt avec aisance et même panache, uniquement lorsque la musique l'exige. Sans surprise, il parvient à nous offrir une musique riche, à l'impact significatif ». Dans son évaluation des prestations soumises par Lisiecki, le jury a trouvé que les interprétations étaient « très puissantes sur le plan expressif, limpides au niveau rythmique et technique: lyriques, pleines de caractère et affirmées. Dans l'ensemble, un artiste d'exception! »

    «La musique est un langage qui est universellement compris et pratiqué. Ce que j'essaie de faire lorsque je joue, c'est de représenter aussi fidèlement et magnifiquement que possible l'œuvre du compositeur, sans me contenter de montrer à quel point je sais la jouer. Je me concentre sur l'élégance et le raffinement, la technique n'étant qu'un moyen d'atteindre ces objectifs. La musique est quelque chose qui se partage, et je suis très inspiré par le public devant lequel je me produis. Je me rends compte de la chance que j'ai de pouvoir partager cette musique avec eux, et c'est pour eux que je joue. Je me sens très privilégié de pouvoir jouer en touchant la musique, quelque chose qui est bien plus grand que ce que l'on peut comprendre. Je crois que cette citation me représente très bien : ... "Je ne prête aucune attention aux louanges ou aux reproches de qui que ce soit. Je me contente de suivre mes propres sentiments." - W. A. Mozart.»

    Ballet classique

    Larissa Khotchenkova

    Larissa Khotchenkova, torontoise de 18 ans, a rejoint le Ballet national du Canada en août, en tant qu'apprentie; depuis 2004, elle s'entraîne à l'École Nationale de Ballet du Canada. Khotchenkova a été choisie pour des premiers rôles et des solos dans plusieurs productions et s'est qualifiée pour suivre le Summer Dance Program de l'école de ballet de Boston en 2010 et pour l'École du ballet de Hambourg, en 2009. En février 2011, elle a reçu la Bourse Peter Dwyer décernée par le Conseil des Arts du Canada.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse en ballet classique de la Fondation Hnatyshyn, Karen Kain, directrice artistique du Ballet national du Canada a décrit la jeune artiste en ces termes: « Larissa a été remarquée pour son talent hors du commun en neuvième année, par l'école du Ballet national du Canada. Elle a été choisie pour se produire dans le corps de sérénade, ce qui est inhabituel, les danseurs de cet âge ne faisant généralement pas partie des spectacles annuels de l'école. Il fut alors évident, à l'époque comme aujourd'hui, que nous avions affaire à une danseuse dotée de dons physiques extraordinaires, notamment des proportions parfaites pour la danse classique, un pied très cambré et un dos flexible. Plus que tout, ses dons combinés représentent un tout supérieur à la somme des parties… je m'attends à ce que Larissa devienne une artiste unique et de grand talent ». Dans son évaluation des prestations soumises par Larissa Khotchenkova, le jury a loué sa « technique solide, ses rotations, sa ligne élancée, son pied superbe, sa bonne coordination et sa musicalité. Il s'agit d'une belle danseuse au talent exceptionnel, la meilleure de tous les candidats en lice, promise à un bel avenir professionnel – elle est prête à travailler au sein d'une compagnie ».

    «Je pense que ce sont les jolis costumes qui m'ont d'abord attirée vers le ballet. Je me souviens d'avoir assisté, assise dans le public, à une production russe de Casse-Noisette, ravie par la grandeur et la beauté de tout ce qui se trouvait sur scène. Cependant, après m'être immergée dans les rigueurs du monde du ballet professionnel, j'ai développé une appréciation très différente. Aujourd'hui, le ballet m'attire parce qu'il s'agit d'une forme d'art aux multiples facettes. Une ballerine n'est pas seulement une danseuse, c'est aussi une athlète, une actrice et une artiste. Ces dernières années, j'ai eu un aperçu de l'exaltation que peut procurer la combinaison de tous ces éléments en un seul moment. Je réalise l'importance de me soumettre à la musique et à l'histoire, et j'apprécie de pouvoir ressentir une telle palette d'émotions sur scène. Une autre chose que j'apprécie dans le ballet est le fait que le travail d'un danseur de ballet n'est jamais terminé, ni sur le plan technique, ni sur le plan artistique. J'ai hâte d'aller au studio tous les jours en sachant que j'ai quelque chose à travailler et à améliorer. J'aime le fait que je n'aurai jamais à cesser d'apprendre et de progresser ».

    Interprétation dramatique (théâtre français)

    Marie-Anick Blais

    Marie-Anick Blais est une étudiante âgée de 23 ans qui étudie au Conservatoire d'art dramatique de Montréal et qui entamera sa dernière année d'études cet automne. Diplômée du Collège Lionel-Groulx de Ste-Thérèse, au Québec, Blais s'est munie d'un répertoire impressionnant de rôles variés, allant du théâtre en costume d'époque à l'improvisation. Cette jeune artiste, qui aime être en harmonie avec la nature, a gagné sa vie cet été en plantant des arbres.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Raymond Cloutier, directeur du Conservatoire d'art dramatique de Montréal a décrit Blais comme étant « une étudiante exemplaire totalement dévouée à son art. Elle est sérieuse, intense et possède une véritable profondeur tout en étant capable de créativité et d'imagination. Intelligente et extra-déterminée, elle se laisse guider par le texte, son partenaire, le directeur et, plus que tout, par son instinct infaillible ». Dans son évaluation des prestations soumises par, le jury a noté : « Elle a une belle maturité de jeu. Elle est très à l'écoute de son partenaire et nous fait bien comprendre les enjeux de la scène. Elle semble avoir un bon sens du rythme et son jeu est très nuancé. Très vivant. On la sent toute investie dans le jeu: corps, voix, pensée, émotion. Ses qualités d'actrice font qu'elle reste toujours intéressante à entendre et à regarder ».

    « Sur scène, je me sens complète! Le théâtre me permet de m’investir totalement. Il est stimulant et passionnant et j’ai besoin de cette recherche continuelle, de ce travail acharné qu’il m’oblige à accomplir. Je suis mon propre outil de travail. Je prends un immense plaisir à me modifier, me dédoubler et décortiquer chaque parcelle de mon être pour en faire un personnage. Je veux toujours être réceptive et attentive à ce qui se passe autour de moi, pour mieux m’en inspirer. C’est un art qui traite de l’humain sous toutes ses coutures, d’où l’importance de l’observer pour mieux l’exprimer. L’humain est une source infinie d’inspiration, je peux donc en étant une artiste dramatique, vivre et m’exprimer à travers lui et pour lui. Une actrice doit s’investir dans le travail de création. J’aime plonger la tête première dans les rôles sans trop me poser de questions préalables et laisser surgir ce qui viendra. Elle doit aussi posséder une grande sensibilité pour pouvoir recevoir et exprimer ces émotions plus grandes qu'elle-même. Elle doit s’élever et se laisser porter par la poésie des textes qu’elle incarne. C’est un art qui demande un abandon et un engagement complets. Je veux être dévouée corps et âme à chaque rôle qui me sera offert. J’ai un besoin irrésistible de créer, d’imaginer et d’exprimer ce qui se trouve à l’intérieur de moi. Cette passion m’inspire depuis de nombreuses années. Ayant eu la chance de faire partie de plusieurs projets fascinants avant mon entrée au Conservatoire, j’ai pu dès mon entrée comprendre l’importance de la formation offerte ici, et depuis deux ans je ne cesse d’apprendre, d’élargir mes horizons et de me développer en tant qu’artiste. Depuis je ne cesse de travailler, de penser, de vivre en fonction de ce qui me passionne. J’ai conscience de faire partie d’une école de théâtre de pointe, entourée de professionnels inspirants et passionnés qui m’enseignent cet art avec intensité et dévouement. Je suis investie dans le travail quotidien et confiante dans ce que je serai demain… L’art du jeu, de l’interprétation dramatique, de la création de personnages demeure un but jamais atteint! J’ai maintenant une méthode de travail personnelle efficace et que je peux appliquer à tout ce que j’entreprends. Mes professeurs m’ont toujours donné des rôles qui représentaient un défi à relever, une difficulté à résoudre, en gardant en tête la volonté de me faire évoluer en tant qu’artiste. Une artiste doit prendre la parole, habiter ce terrain qu’est la scène et prendre position. J’espère pouvoir faire partie intégrante de la culture d’ici et servir la parole de nos auteurs. Depuis des années, il y a tellement de choses qui bouillonnent autour de moi, autant chez nous qu’ailleurs et c’est à travers tous ces événements que je vais puiser mon inspiration pour continuer à devenir l’être que je suis profondément. Chaque année notre société écrit une nouvelle page de son histoire, il y a les journaux pour les faits, les livres d’histoire pour la postérité et des spécialistes pour chacune des disciplines que sont l’économie, la politique, le droit, la science et les technologies… Mais pour représenter l’humain, ce qui vibre en lui et qui ne se qualifie ni ne se quantifie, il y a là l'acteur, il y a l’actrice. Celle et celui qui représentent l’humanité et qui jouent sa tragédie, son drame et sa profonde comédie, avec naturel, fougue et générosité. J’entame en août 2011 ma dernière année de formation au Conservatoire d’art dramatique de Montréal et c’est avec beaucoup d’enthousiasme et de détermination que j’entends terminer cette importante formation! L’avenir s’ouvre devant moi et j’ai envie d’y plonger et en même temps de me laisser porter par ce qui m’attend et de contrôler ma destinée. J’ai encore tout à apprendre, à vivre, à choisir et chaque jour est une nouvelle opportunité pour le faire et je vais la saisir avec impatience ».

    Interprétation dramatique anglaise

    Lisa Truong

    Lisa Truong est une étudiante d'Edmonton âgée de 21 ans qui a commencé cet automne sa dernière année d'études en théâtre à l'École nationale du théâtre, à Montréal. Durant ses deux dernières années d'études, Truong a fait montre d'un éveil naissant pour le travail; sa présence est investie d'un pouvoir et elle se montre ouverte et curieuse d'esprit. En plus des rôles qu'elle a interprétés dans le cadre de ses cours, elle est également apparue dans plusieurs productions de calibre professionnel.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Sherry Bie, directrice artistique, section anglaise, de l'École nationale de théâtre a décrit Truong en ces termes: « Lisa a un esprit vaillant qui lui permet de s'atteler au travail. Elle reconnaît les défis inhérents à la formation et s'y attaque quotidiennement. Elle fait montre de détermination, de force et de courage lors du travail de répétition dans le studio… son parcours pour l'année à venir et plus tard est très prometteur. Je prévois qu'elle aura une forte présence sur nos scènes à l'avenir ». Dans son évaluation des prestations soumises par Lisa Truong, le jury s'est dit impressionné par ses choix solides et par le fait qu'elle soit à l'aise avec le silence et possède la capacité d'y faire face. « Elle est extrêmement sincère, très présente et précise pour passer d'un rythme à l'autre. Elle se distingue particulièrement en termes de jeu théâtral et fait état de ses capacités de créatrice dramatique. Elle possède un solide sens artistique. Elle connait bien son jeu et ses objectifs artistiques ».

  • Interprétation vocale classique

    Emanuel Lebel

    gé de vingt-cinq ans, Emanuel Lebel étudie à l’Université Laval où il entreprendra la deuxième année d’un programme de maîtrise en interprétation vocale classique cet automne. Un baryton, Lebel est diplômé du Conservatoire de musique de Québec et il est membre des chorales professionnelles de l’Opéra de Québec et de l’Orchestre symphonique de Québec depuis plusieurs années. Il a également livré de nombreuses prestations en solo à l’opéra et dans des productions d’ensemble dans la région de Québec.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Michel Ducharme, professeur et directeur musical de l’Atelier d’opéra de la faculté de musique de l’Université Laval, a décrit Emanuel comme étant « un interprète exceptionnel, possédant une magnifique voix de baryton au timbre riche et personnel mais démontrant surtout une musicalité à la fois naturelle et raffinée, une culture vaste et diversifiée (chose trop rare chez une personne de son âge), des compétences musicales dépassant largement ce que l’on attend habituellement d’un interprète, une intelligence vive et une curiosité intellectuelle qui ne connaît pas de limite ». Dans son évaluation des prestations soumises par Emanuel, le jury a loué le timbre léger, sonore et clair de sa voix, de même que son grand sens du phrasé, sa tessiture égale et sa bonne diction. On a également souligné son excellente technique vocale, la profondeur émotionnelle qu’il apportait à son interprétation et son intelligence du texte.

    Musique classique (Instrument d’orchestre)

    Stéphane Tétreault

    gé de dix-sept ans, Stéphane Tétreault est un étudiant qui entamera un baccalauréat en musique à l’Université de Montréal cet automne. Il a étudié le violoncelle pendant sept ans auprès de Yuli Turovsky, tout en recevant des leçons particulières en direction, en théorie et en adaptation musicale, de même qu’en interprétation piano. Il s’est distingué dans de nombreux concours de musique solo et de chambre, se hissant souvent aux premières places, et il a fait des prestations en solo avec des ensembles de musique de chambre comme I Musici de Montréal, avec l’Orchestre symphonique de Montréal et avec le National Academy Orchestra of Canada, dans des salles comme la Place des Arts et Carnegie Hall.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Christiane Laflamme, vice-doyenne à l’interprétation au département de musique de l’Université de Montréal, a décrit Stéphane Tétreault comme ayant « obtenu d’excellents résultats à tous les tests qu’il devait passer pour une admission définitive soit : solfège-dictée, théorie, écriture, analyse, rédaction musicale et histoire en plus de l’audition instrumentale. Il ne fait aucun doute que ce jeune musicien possède toutes les qualités pour poursuivre une brillante carrière internationale et mener à bien ses études universitaires ». Dans son évaluation des prestations soumises par Stéphane Tétreault, le jury a loué son jeu musical enthousiaste, sa capacité d’obtenir des contrastes dynamiques précis, son intonation solide, l’excellence et la conviction de son interprétation, ajoutant qu’il manifeste le type de jeu qui annonce une carrière de soliste. On a souligné qu’il avait un talent très développé, une grande compétence technique et un fort sens de la musique et qu’il jouait avec une aisance et une virtuosité qui donnaient l’impression d’entendre un musicien beaucoup plus expérimenté.

    Bourse Oscar Peterson en interprétation jazz

    Daniel Reynolds

    gé de vingt et un an, Daniel Reynolds étudie à l’École de musique Schulich de l’Université McGill où il entreprendra la quatrième année d’un baccalauréat en études de jazz cet automne. Il a étudié à McGill auprès de Jan Jarczyk et a suivi des cours privés avec Chet Doxas. Un diplômé de la Lord Byng High School à Vancouver, Daniel Reynolds a participé à des cours de maître et à des ateliers à Vancouver, à Banff et à Ottawa, et a donné un nombre impressionnant de prestations en solo et avec ensemble à Montréal, à Toronto, à Edmonton et à Vancouver. Il a également un talent pour la composition en jazz et souhaite exprimer la beauté de la nature par la musique.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse en jazz de la Fondation Hnatyshyn, André J. Roy, directeur, département d’interprétation, École de musique Schulich de l’Université McGill, a décrit Daniel Reynolds comme étant « un musicien enthousiaste, sérieux et généreux qui est très respecté et admiré par ses pairs de même que par les membres de la faculté. Il s’est fait remarquer pour ses solos improvisés qui font montre d’un processus sophistiqué et intellectuel normalement associé à des musiciens beaucoup plus expérimentés ». Dans son évaluation des prestations soumises par Daniel Reynolds, qui inclut deux de ses propres compositions, le jury fut impressionné par la maturité de son sens de la musique, par son vocabulaire solide et son sens du rythme. Ses interprétations ont été louées pour l’excellence du phrasé et la beauté du toucher, de même que pour leur capacité à transmettre des idées profondes. On a décrit ses compositions originales comme étant pleines d'émotions et empreintes d’un fort sens de l’aventure harmonique.

    Danse contemporaine

    Jarret Siddall

    Jarrett Siddall est un étudiant de vingt et un ans qui vient tout juste de terminer la première année d’un programme de formation professionnelle à l’école du Toronto Dance Theatre. À ses études s’ajoutent la formation et l’expérience d’interprète qu’il a acquises au sein du groupe Ukrainian Shumka Dancers et du Citie Ballet, tous les deux à Edmonton. Il s’est distingué par son excellence comme élève de ballet, comme danseur et chorégraphe dans des productions créées par des étudiants, comme participant à des ateliers chorégraphiques et comme représentant de sa classe.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Patricia Fraser, directrice artistique, et ses collègues de l’école du Toronto Dance Theatre ont décrit Jarrett Siddall comme étant « énergique, engagé et prêt à prendre les choses en main », ajoutant qu’il a « le potentiel pour faire carrière en danse, de même que la capacité d’influencer la danse contemporaine comme forme d’expression en sa qualité d’interprète ». Dans son évaluation des prestations soumises par Jarrett Siddall, le jury s’est dit impressionné par l’excellence et le naturel de ses mouvements, combinés à sa force athlétique et à sa capacité de transmettre des nuances subtiles tout en explorant la grâce et l’émotion. On a estimé qu’il avait un avenir prometteur en danse contemporaine.

    Musique classique (piano)

    Jocelyn Lai

    gée de dix-neuf et un ans, Jocelyn Lai étudie à l’Université de la Colombie-Britannique où elle a terminé la première année d’un programme double en musique et en commerce au printemps 2010. Elle poursuit ses études à l’École de musique de l’Université de la Colombie-Britannique auprès de Jane Coop, une pianiste de réputation mondiale, après avoir suivi des cours privés avec Lorraine Ambrose de la Vancouver Academy of Music. Durant ses études au secondaire à la Crofton House School à Vancouver, elle s’est distinguée dans plusieurs concours provinciaux, nationaux et internationaux, en terminant entre autres, en 2007, en première position au Performing Arts BC National Piano Competition. Elle a également participé à de nombreux programmes d’été et cours de maître, travaillant auprès d’éminents pianistes et pédagogues comme Anton Kuerti et John Perry. Jocelyn Lai a l’intention de faire des études de 2e cycle en musique.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse de piano classique de la Fondation Hnatyshyn, Richard Kurth, directeur de l’École de musique de l’Université de la Colombie-Britannique, de même que Jane Coop, chef du département de piano, ont décrit Jocelyn Lai comme étant « la meilleure élève à faire son entrée à notre École de musique cette année. Elle a dépassé nos attentes, qui étaient grandes, et elle a même augmenté son degré de supériorité pendant sa première année d’études. Jeune femme sérieuse, convaincue et très motivée, Jocelyn a appris et exécuté un vaste et difficile répertoire au cours des dernières années. Son jeu est devenu sophistiqué et passionnant, et elle a une maturité qui est beaucoup plus grande que son âge ». Dans son évaluation des prestations soumises par Jocelyn Lai, le jury a souligné que ses interprétations démontraient un sens de la musique supérieur, un sens du rythme et des tensions entre intervalles très raffinés, de même qu’une grande clarté dans le travail sur les détails musicaux. On a loué l’invention, la conviction et l’élégance de ses prestations.

    Ballet classique

    Danielle Gould

    Danielle Gould est une étudiante de dix-sept ans qui entreprend un programme à temps plein au Goh Ballet Academy de Vancouver, où elle étudie depuis 2008. Elle a terminé le « Advanced 2 Ballet Examination » de la Royal Academy of Dance avec des résultats remarquables, s’est mérité le Royal Academy of Dance Solo Seal et s’est distinguée dans des concours locaux et internationaux. Elle a été choisie pour des premiers rôles et des solos dans plusieurs productions et s’est qualifiée pour des programmes comme le Vancouver Ballet Society Scholarship Seminar, la Boston Ballet Centre for Dance Education Summer School, la Pacific Northwest Ballet Summer School, à Seattle, et le Genée International Ballet Competition, à Londres.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse en ballet classique de la Fondation Hnatyshyn, Lin Yee Goh, co-fondatrice de la Goh Ballet Academy, a décrit Danielle Gould comme étant « une danseuse dévouée et appliquée […], techniquement, elle est parmi les élèves les plus forts à son niveau […]. Je suis impressionnée par la force de son amour, de sa passion et de son dévouement envers la danse à son âge, et je crois qu’elle ira très loin comme danseuse professionnelle ». Dans son évaluation des prestations soumises par Danielle Gould, le jury a loué la nouveauté et l’aisance de son approche du ballet classique, ses mouvements de jambes nets et expressifs, la beauté de son art et de sa présence physique, et sa gestuelle qui s’exprime sans effort mais qui est soutenue par une technique solide. On a estimé qu’elle possédait tous les ingrédients d’une danseuse classique d’avenir.

    Interprétation dramatique (théâtre français)

    Guylaine Jacob

    gée de vingt et un an, Guylaine Jacob étudie au Conservatoire d’art dramatique de Québec où elle entreprendra sa dernière année d’études cet automne. Elle est diplômée du Collège Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse où elle a étudié les arts de la scène et accumulé un ensemble impressionnant de rôles variés, allant du théâtre en costume d’époque à l’improvisation. Depuis son entrée au Conservatoire en 2008, elle s’est distinguée comme étant une camarade de travail polyvalente et généreuse dans des productions de calibre professionnel, tout en participant à des événements dans les arts de la scène dans la communauté en général.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, André Jean, directeur du Conservatoire d’art dramatique de Québec, a décrit Guylaine Jacob comme étant « une actrice qui ne triche jamais, ne force pas le jeu et qui sait trouver la faille et la vulnérabilité des personnages. Cette jeune artiste de 21 ans privilégie toujours la vérité et l’humanité et ce, quel que soit le niveau de jeu théâtral qu’elle doive aborder ». Dans son évaluation des prestations soumises par Guylaine, le jury a noté : « Son interprétation dans Oncle Vania est complexe, remplie de subtilités, de grandes émotions, de revirements d’états. Elle dit le texte avec une grande clarté. Tout est là, on le touche presque du doigt. Sa voix est belle et chaude, elle a une diction parfaite, son découpage du texte est limpide et clair. J’adore, très émouvant. Et sa belle interprétation du poème Un cerf-volant m’a aussi beaucoup plu. »

    Interprétation dramatique (théâtre anglais)

    Barbara Kozicki

    gée de trente et un an, Barbara Kozicki étudie à l’Université de la Colombie-Britannique où elle entreprendra la dernière année d’un baccalauréat en beaux-arts, en interprétation, cet automne. Pendant ses deux premières années au département de théâtre et de cinéma à UBC, Barbara Kozicki s’est fait connaître comme leader tranquille et déterminée dans une classe très talentueuse et exubérante, comme le reflète sa nomination par des professeurs. En plus des rôles qu’elle a interprétés dans des productions de calibre professionnel dans le cadre de ses cours, elle a également accepté de nombreux contrats dans des maisons de production à Vancouver et à Calgary qui lui ont permis de peaufiner son art.

    Dans sa mise en candidature pour la bourse, Stephen Heatley, professeur associé et responsable des bourses au département de théâtre et de cinéma de l’Université de la Colombie-Britannique, a décrit Barbara Kozicki comme étant « bien connue pour son éthique du travail, sa générosité, sa grâce, son cœur et son talent. C’est un réel plaisir de l’observer en répétition et en représentation parce qu’elle ne cesse d’apprendre et de chercher à faire toujours mieux ». Dans son évaluation des prestations soumises par Barbara Kozicki, le jury s’est dit impressionné par la justesse dont elle fait montre dans ses choix de rôles, ce qui la rend très facile à regarder. On a loué la manière dont elle retient l’attention grâce à un style de jeu solide, direct et physique.

  • Interprétation vocale classique

    Stéphanie Lavoie

    Stéphanie Lavoie, jeune soprano de 24 ans, est originaire de la ville de Québec. Elle étudie depuis 2002 au Conservatoire de musique de Québec. Elle achèvera cet automne son diplôme d'études supérieures II en musique (équivalent d'une maîtrise universitaire). Elle a aussi étudié la composition, la direction, le piano, le théâtre et la danse. En plus de ses études, Stéphanie a interprété plusieurs rôles à l'Atelier Lyrique du Conservatoire. En 2009, elle interprétait les rôles de Elisetta dans Il matrimonio segreto, de Cimarosa, et de la sorcière dans Hänsel et Gretel de Humperdink. Elle a chanté avec le Chœur de l'opéra de Québec et a enseigné la musique, à Québec, à l'École des Ursulines. Stéphanie parle le français, l'anglais et l'allemand; elle fait des progrès en italien et étudie l'arabe.

    Selon Jacqueline Martel-Cistellini, professeure de chant au Conservatoire de musique de Québec: « Stéphanie a une voix d'une grande qualité. Sa fine musicalité, sa présence scénique ainsi que son constant acharnement au travail sont autant de qualités qui permettent de nourrir pour elle l'espoir d'une carrière lyrique plus qu'enviable. Stéphanie mérite vraiment tout le support nécessaire à la réalisation de sa jeune carrière ». Donald Bell, Lyne Fortin and Garry Gable, membres du jury de chant classique de la Fondation Hnatyshyn ont tous eu pour elle un élan d'enthousiasme: « On voit que cette artiste comprend vraiment bien son instrument à la manière dont elle utilise sa voix quand elle interprète un morceau. Elle se détache des autres candidats par la maîtrise de son instrument. Elle a une belle uniformité de la voix, une régularité de la fréquence du vibrato, une grande justesse de son et une clarté des voyelles et de l'interprétation. Non seulement a-t-elle une bonne technique, mais elle est aussi en pleine possession de son art. Nous avons tous été émus par ses choix musicaux ».

    Musique classique (Instrument d’orchestre)

    Joshua Peters

    Joshua Peters est un jeune violoniste de dix sept ans de Winnipeg, où il fait ses études secondaires à la Kelvin High School. Il va entrer en première année d'études musicales (violon) à l'École de musique Schulich de l'université McGill. Joshua a remporté plusieurs prix dans des festivals de musique à Winnipeg, dont un premier prix en 2009 dans le cadre du Victor Feldbrill Trophy pour la meilleure interprétation par un instrument à cordes au festival de musique de Winnipeg. En 2007 et 2009, il a remporté le Winnipeg Bach Festival Trophy pour la meilleure interprétation d'une œuvre de Bach.

    André Roy, président du département d'interprétation à l'École de musique Schulich de l'université McGill, décrit Joshua comme étant: « un des jeunes violonistes les plus prometteurs à être admis au programme de premier cycle de l'École de musique Schulich. Il a passé une audition remarquable et son CV est très impressionnant: Il participe à des concerts, il est premier violon du Winnipeg Youth Orchestra et a remporté plusieurs prix et plusieurs bourses et s'est en outre vu décerner un certificat d'études internationales de second cycle qui confirme son énorme potentiel ». David Currie, Guillaume Tardif and Robert Uchida, membres du jury de musique classique (Orchestre) de la Fondation Hnatyshyn ont été très impressionnés par son émouvante interprétation lors de l'audition: « Un talent artistique très prometteur, une technique déjà avancée pour son âge et un sens inné de la musique! ».

    Bourse Oscar Peterson en interprétation jazz

    Luke Sellick

    Luke Sellick est contrebassiste. Il est originaire de Winnipeg. gé de 19 ans, il entre en deuxième année d'études en jazz à l'Université du Manitoba à Winnipeg. Luke a joué dans plusieurs groupes de jazz. Il a aussi donné plusieurs représentations privées et publiques, au Festival de jazz de Winnipeg notamment. Il a remporté la bourse d'études CanWest Jazz trois années de suite (2005-2007) et en 2008 s'est vu décerner quatre prix: la grande bourse d'études de Cool FM Jazz, la bourse d'études Starbucks pour l'étudiant le plus prometteur en Jazz contemporain, la bourse d'études supérieures de la EMMC et la bourse d'excellence commémorative Gron Morgan.

    Joan Linklater, vice-doyenne de la faculté de musique Marcel. A. Desautels de l'Université du Manitoba dit de Luke: « Je n'ai jamais vu un étudiant d'une telle excellence dans autant de domaines, aussi bien dans les études qu'en musique ». Le professeur Steve Kirby, directeur des études en jazz dit de lui: « Luke Sellick est de loin le meilleur candidat que j'aie rencontré. Il manifeste beaucoup d'éthique dans sa manière de travailler. Il a en plus du caractère, de l'humilité et une personnalité rayonnante. Il incarne les qualités qui ont inspiré la création de cette bourse ». Le jury en interprétation jazz de la fondation Hnatyshyn, dont les membres cette année sont David Braid, Roddy Ellias et Ian McDougall ont été très impressionnés par son jeu. « Luke a une bonne intonation et une excellente maîtrise de son instrument. Son phrasé est excellent et sa tonalité reste mesurée même dans les morceaux plus difficiles. Énormément de talent ».

    Danse contemporaine

    Kim Henry

    Kim Henry est une danseuse de 22 ans originaire de Terrebonne au Québec. Elle est diplômée du Collège Andre-Grasset. Elle a suivi pendant six ans une formation en danse contemporaine et entrera cet automne en deuxième année du programme de formation professionnelle à L'École de danse contemporaine de Montréal (LADMMI)

    Lucie Boissinot, directrice artistique de LADMMI dit: « Kim Henry est, selon nous, une jeune interprète en danse contemporaine extrêmement prometteuse. En plus d'un sens naturel du mouvement de concert avec un sens artistique très aiguisé, elle se distingue de bien des manières au sein de LADMMI ». Un des ses professeurs a écrit, dans son évaluation: « magnifique travail d'une constance parfaite! Rigoureuse, persévérante et d'une autonomie exemplaire. Progrès fulgurants!! Qui nous permet d'entrevoir la danseuse que tu deviendras au fil des deux prochaines années de formation. Bravo! » Peggy Baker, Gerry Morita et Tedd Robinson, membres du jury, admirent ses connaissances, son intensité et son audace. « Malgrè une expérience qui n'est pas encore très longue, Kim a tout ce qu'il faut pour faire carrière dans la danse ».

    Musique classique (piano)

    Lucas Porter

    Lucas Porter, jeune pianiste de 18 ans, est originaire de Port Williams en Nouvelle-Écosse. Il est diplômé de la Horton High School. Le printemps dernier, Lucas a complété sa première année du programme d'interprétation (Piano) à la Glenn Gould School du Royal Conservatory à Toronto. Lucas a participé à plusieurs cours de maître sous la direction de grands professeurs tels que Leon Fleisher et John Perry. En 2007, il a aussi remporté plusieurs bourses et prix, et notamment la première place au concours national de piano de la FCPM, ainsi que le prix de la meilleure interprétation de musique baroque et de l'interprète le plus prometteur. En 2009, il remporte la Glenn Gould Concerto Competition.

    Selon Marc Durand, professeur à la faculté de musique de l'Université de Montréal, artiste invité et conseiller des études à la Glenn Gould School du Royal Conservatory à Toronto: « Lucas Porter est un pianiste exceptionnel, un musicien émouvant qui, pour son âge, possède déjà une grande connaissance. Son interprétation est toujours intelligente, imaginative et convaincante. Lucas est l'un des pianistes les plus doués avec qui il m'ait été donné de travailler depuis trente ans. Je suis sûr qu'il deviendra l'un des plus grands pianistes de ce pays ». A l'audition, John Hansen, Lawrence Jones et Ireneus Zuk, membres du jury, ont été très impressionnés par son interprétation: « Ce pianiste a manifesté une belle maîtrise de son instrument, surtout quand il a joué Ravel et Prokofiev. Il a une technique brillante et il possède un grand éventail d'expressions et une large palette de couleurs musicales. Il est promis à un grand avenir! »

    Ballet classique

    Jackson Carroll

    La bourse d'études en ballet classique revient à Jackson Carroll de Toronto. gé de 18 ans, il entame cet été à Toronto son apprentissage au Ballet national du Canada. Il avait, ces dernières années, suivi à Toronto, une formation à l'École nationale de ballet du Canada. Jackson a dansé pour le spectacle de printemps, le spectacle de fin d'année et le spectacle de l'assemblée générale annuelle de l'École nationale de ballet du Canada. En 2008, il participe en Suisse au concours du Prix de Lausanne. Il avait en 2007 dansé au Teatro Puccini de Florence. En 2009, Jackson s'est vu décerner le prix Peter Dwyer de l'École nationale de ballet du Canada, et a reçu en 2007, en Angleterre, le prix Jonathan Cope de la Wells School à Londres.

    Lindsay Fischer, directeur artistique de YOU dance à l'École nationale de ballet du Canada dit : « Sa force et son physique sont indissociables de son expression artistique. A chaque fois que je l'ai vu danser, j'ai dû mettre de côté ma façon de voir les choses afin d'apprécier ce que j'allais découvrir dans le moment.Malgré son grand talent, Jackson garde son naturel. Il demeure en outre très conscient du travail qu'exige un tel don ». François Chevennement, Margaret Kaufman et Mary Jago-Romeril, membres du jury, sont unanimes quant à la technique de Jackson: « Il possède une excellente technique classique, le sens du rythme, un style et une qualité de mouvement remarquables tant en ballet classique qu'en ballet contemporain ».

    Interprétation dramatique française

    Danièle Gagné-Belley

    Danièle Gagné-Belley, 21 ans, est étudiante en théâtre. Elle vit à Québec mais est originaire de Moncton au Nouveau-Brunswick. Elle est diplômée de l'École secondaire de Rochebelle à Sainte-Foy et poursuit actuellement ses études au Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec où, cet automne, elle entamera la dernière année d'un cycle d'études de trois ans.

    André Jean, directeur du Conservatoire d'art dramatique du Québec dit de Danièle: « ses professeurs ont assisté à toutes ses prestations publiques et autres activités d'évaluation académique. Ils peuvent donc témoigner de son talent et progrès autant devant le public qu'en salle de répétition. Tous ont pu constater sa grande capacité de travail, la passion qui l'habite ainsi que la grande polyvalence de son registre artistique qui ne cesse de se développer ». Michel Dumont, Roland Mahé et Andrei Zaharia, membres du jury, louent sa maîtrise et son métier : « cette candidate est douée d'un talent formidable. Diction, présence, inventivité, vérité, authenticité, tout y est.Excellent interprétation spontanée, directe, convaincante, pleine de charme. On peut voir une vraie actrice en devenir ».

    Interprétation dramatique (théâtre anglais)

    Leah Doz

    Leah Doz, de Montréal, âgée de 20 ans, entamera cet automne ses études en interprétation dramatique à l'École nationale de théâtre du Canada à Montréal. Leah a joué dans des productions du Centre national des Arts à Ottawa, du Citadel Theatre à Edmonton (Alberta) et du Seacoast Theatre Centre à Vancouver (Colombie-Britannique) ainsi que dans des spectacles montés par la Victoria School of Performing and Visual Arts. Outre ses talents d'actrice, Leah Doz chante, danse (ballet, danse moderne, jazz et claquettes) et joue du piano. Elle écrit aussi pour le théâtre et compose pour la danse.

    Sherry Bie, directrice artistique, section anglaise à l'École nationale de théâtre du Canada, ne cache pas l'admiration qu'elle a pour Leah : « Elle a un grand pouvoir de concentration, elle est généreuse, audacieuse et enjouée. Une véritable artiste! Sa maturité et sa concentration lui donnent les moyens d'effectuer une transition souple et solide de l'école au milieu professionnel. Je n’ai aucun doute qu'elle est appelée à un grand avenir ». Martin Bragg, Jillian Kieley et Glynis Leyshon, membres du jury en interprétation dramatique (théâtre anglais) de la Fondation Hnatyshyn voient dans le jeu de Leah beaucoup de clarté et de retenue. « Elle rentre complètement dans le personnage, - son accent jamaïcain est impeccable ».

  • Interprétation vocale classique

    Valérie Bélanger

    Valérie Bélanger est une soprano âgée de 24 ans originaire de Lambton (Québec). Étudiante au Conservatoire de musique de Québec depuis 2003, elle achève un diplôme d'études supérieures en musique (équivalant au grade de la maîtrise universitaire) sous la direction d'Hélène Fortin. Dans le cadre de ses études, elle a participé à des programmes d'été à l'Université de Sherbrooke, au Camp musical du Saguenay-Lac-Saint-Jean et à l'Académie de danse et de musique du Domaine Forget. Valérie a obtenu la plus haute note de tous les étudiants en interprétation vocale au Québec, tout conservatoire confondu, à l'examen final du DESM I en avril 2007 et elle s'est classée, ces trois dernières années, parmi les quatre premiers dans son groupe d'âge à la finale nationale du Concours de musique du Canada. Son expérience de la scène compte des concerts avec le Grand Orchestre des Jeunes de Québec, l'Orchestre symphonique de Québec et l'Ensemble vocal de musique de chambre multiphonique.

    Selon Hélène Fortin, professeur de chant au Conservatoire de musique de Québec: « Les grandes qualités vocales de Valérie sont la pureté de son timbre, l'agilité dans la vocalise, une grande maturité musicale et expressive et une présence scénique innée. Sa voix possède la couleur et l'agilité qu'exigent les répertoires baroque, classique et l'oratorio. Elle interprète le lied allemand et la mélodie française avec aisance. Le répertoire d'opéra lui permet d'exprimer ses talents de comédienne et tout le côté flamboyant de sa personnalité. Elle chante avec aisance en six langues. Cette jeune fille possède toutes les qualités nécessaires qu'exige une carrière de soliste en chant classique. » Le jury, composé d'Helen Pridmore, de Mel Braun et de Lynn Channing, a convenu de manière unanime du potentiel de Valérie. « Elle a une voix extraordinaire! La musique est présentée avec grâce, élégance et raffinement. Son chant est absolument exceptionnel dans tous les sens du terme. Sa technique est sans faute, sa diction toujours impeccable, sa musicalité et son style remarquables et son interprétation magistrale. Un ton argentin charmant qui peut servir plusieurs genres musicaux ».

    Musique classique (instrument d'orchestre)

    Emily Belvedere

    La harpiste de 20 ans, Emily Belvedere, originaire de Richmond Hill (Ontario), a bénéficié d'un enseignement secondaire à domicile. Elle suit des leçons de musique depuis douze ans, dont neuf avec Sarah Davidson, harpiste à la Compagnie d'opéra canadienne. Elle est présentement inscrite au programme d'études post-secondaires en interprétation à la Glenn Gould School du Royal Conservatory of Music de Toronto où elle vient de terminer sa première année d'études sous la direction de Judy Loman. Emily a gagné de nombreux prix à des festivals de musique en Ontario, y compris le premier prix du chapitre torontois de l'American Harp Society (catégorie de l'ARCT) en 2007 et le premier prix pour la harpe en 2006 au Guelph Kiwanis Music Festival.

    Judy Loman, la professeure de harpe d'Emily au Royal Conservatory of Music, la décrit comme « l'une des étudiantes les plus talentueuses à qui j'ai eu le plaisir d'enseigner ». Mme Loman ajoute: « Elle a une facilité naturelle pour la harpe, elle est intelligente, créative et son sens pour la musique est inné. Son jeu est plein d'assurance et son interprétation reflète les idées musicales que véhiculent les compositions qu'elle joue. Elle a la faculté d'émouvoir son auditoire et il y a fort à parier que son avenir sera des plus brillants ». Le jury, composé de Gwen Hoebig, de Nora Bumanis et de Brian Sand, a été très impressionné par l'interprétation saisissante qu'Emily a proposée lors de son audition: « très musicale, une exécution poignante et une grande intelligence musicale, avec des nuances, des formes et des rythmes merveilleux. Une interprétation très éloquente! »

    Bourse Oscar Peterson en interprétation jazz

    Samantha Chrol

    La saxophoniste et clarinettiste Samantha Chrol, âgée de 19 ans, est originaire de Winnipeg (Manitoba). Elle a fait ses études secondaires au River East Collegiate et elle a terminé, au printemps 2008, sa première année du programme d'études de premier cycle en jazz à l'Université du Manitoba. Samantha s'est produite avec plusieurs jeunes ensembles de jazz et elle occupe la place de première saxophoniste au Jazz Lab Orchestra de l'Université du Manitoba. Elle a obtenu le prix de l'Outstanding Soloist Award du Brandon Jazz Festival deux années de suite et elle a aussi été la première Canadienne à remporter le prix de l'Outstanding Soloist Award de l'Essentially Ellington High School Jazz Band Competition au Lincoln Centre de New York en 2007.

    Steve Kirby, directeur des études en jazz à l'Université du Manitoba, décrit Samantha comme étant une « perle rare ». Il déclare: « Tout ce qu'elle fait, elle le fait avec beaucoup d'enthousiasme, d'ouverture et d'honnêteté et elle est extrêmement curieuse de nature. Au surplus, elle a un don énorme pour le rythme et la mélodie qui se double d'une sonorité des plus chaudes, des plus souples et des plus attirantes qu'on puisse imaginer chez une saxophoniste ou une clarinettiste de son âge ». Le jury, composé des musiciens Phil Nimmons, Jane Bunnett et Richard Gagnon, a été impressionné par l'aplomb du jeu de Samantha. « Son intonation juste s'appuie sur un bon contrôle de l'instrument. Les contrastes et les nuances de même qu'une certaine énergie voire une incandescence portent sa musique de manière convaincante. Ses solos improvisés sont marqués par de belles constructions et de belles finales. Cette jeune musicienne possède une sonorité et un style déjà bien à elle ».

    Danse contemporaine

    Paige Culley

    Paige Culley est une danseuse contemporaine âgée de 19 ans, originaire de Rossland (Colombie-Britannique). Diplômée de la Rossland Secondary School, Paige suit des cours de danse depuis dix ans, y compris des programmes au Steps Dance Centre et au McKay School of Dance à Trail (Colombie-Britannique), de même que des sessions d'été à Move: The Company et à Arts Umbrella à Vancouver. La bourse de la Fondation Hnatyshyn lui permettra de poursuivre sa formation à la School of Toronto Dance Theatre où elle vient tout juste de terminer la première année d'un programme de formation professionnelle de trois ans.

    Selon Patricia Fraser, directrice artistique de la School of Toronto Dance Theatre, « Paige est déjà une artiste accomplie; elle est à la fois dynamique, polyvalente et elle est dotée d'une belle énergie physique et d'une remarquable gestuelle. Tous les professeurs adorent travailler avec elle ». Et d'ajouter son professeur en improvisation: « Le travail de Paige est animé d'une présence et d'une concentration à la fois imposante et tranquille. Elle s'implique dans toutes les activités, prêtant attention au moindre indice et laissant aux mouvements imprévus la chance d'émerger. Sa curiosité et sa volonté la mèneront loin ». Le jury de danse contemporaine de la Fondation Hnatyshyn, composé de Brent Lott, Judith Garay et Marie Beaulieu, a complimenté Paige pour la solidité de sa technique, l'aisance et les superbes lignes de ses mouvements. « La qualité de son interprétation dégage du dynamisme et mobilise l'attention. L'excellence de sa technique, la richesse de la gamme de ses compétences, de même que la résilience et l'incarnation de sa prestation physique sont la preuve d'une belle maturité. Elle a tout ce qu'il faut pour faire une grande carrière ».

    Musique classique (piano)

    Isabelle David

    Isabelle David est une pianiste de 18 ans originaire de Sainte-Julie (Québec). Diplômée de l'École secondaire du Mont-Bruno, elle a terminé, au printemps 2008, la première année de sa licence en musique, section piano, à l'École de musique Schulich de l'Université McGill à Montréal, sous la direction de Richard Raymond. Isabelle suit des cours de piano depuis l'âge de 8 ans. Elle a obtenu plusieurs bourses et de nombreux prix, notamment le premier prix à la finale nationale du Concours de musique du Canada et le deuxième prix au Concours OSM Standard Life en 2006, de même que le premier prix au concours de l'Association des professeurs de musique du Québec, section concerto, en 2005. Isabelle a été soliste à l'Orchestre des jeunes de la Montérégie, à l'Orchestre symphonique de Montréal et au Newfoundland Symphony Orchestra. En 2009, elle se produira avec l'Orchestre des jeunes de Fribourg, en Suisse.

    André Roy, directeur du Département d'interprétation de l'École de musique Schulich, déclare à propos d'Isabelle: « Elle est du genre qui se démarque nettement de la cohorte des nouveaux étudiants au premier cycle en musique de McGill. Nous sommes sous le charme de sa modestie, de son étonnant niveau d'accomplissement et de sa maturité musicale. Nous sommes convaincus qu'elle sera un chef de file dans sa discipline ». Le jury de piano de la Fondation Hnatyshyn, formé de Marilyn Engle, d'Arthur Rowe et de Gérald Lévesque, a été impressionné par le jeu d'Isabelle lors de son audition. « Dans cet enregistrement, l'on perçoit du raffinement et une excellente attention aux changements d'harmonies et de couleurs, notamment dans le répertoire romantique et celui de la fin de l'époque romantique. La pianiste fait montre de tempérament et d'une belle maîtrise. Cette interprétation n'a rien à envier à celle qu'un pianiste plus âgé aurait donnée ».

    Ballet classique

    Tristan Dobrowney

    Originaire de Saskatoon (Saskatchewan), Tristan Dobrowney est aujourd'hui âgé de 20 ans. Il a commencé à prendre des leçons de danse à l'académie de danse ukrainienne Vesnianka dès l'âge de 6 ans avant de s'inscrire à des cours de ballet à 12 ans. Admis à l'école du Royal Winnipeg Ballet à l'âge de 14 ans, Tristan a terminé son cours secondaire au collège de l'Université de Winnipeg. Diplômé de la division professionnelle de l'école du Royal Winnipeg Ballet en juin 2008, où il s'est classé parmi les premiers, il entreprendra la saison 2008-2009 à la compagnie du Royal Winnipeg Ballet comme apprenti sous la direction d'Andre Lewis. Tristan a obtenu des rôles dans les productions de Casse-Noisette et du Lac des Cygnes au Royal Winnipeg Ballet. Il s'est également produit avec le Brandon Dance Ensemble et le Dance Fredericton. Il a obtenu plusieurs bourses et de nombreux prix au fil des années et il a été retenu pour participer au programme estival de danse du Banff Centre en 2008.

    Jorden Morris, directeur associé de l'école du Royal Winnipeg Ballet, décrit la technique de ballet de Tristan comme étant très solide. « Ses sauts sont élégants, ses rotations sont parfaites et ses extensions très belles. Il fait un partenaire idéal, toujours rassurant et attentif aux besoins de la ballerine. La polyvalence est également au nombre des qualités de Tristan: ses forces en danse moderne et contemporaine sont incontestables et il est doté d'une véritable perspicacité et d'une énergie qui sert bien la danse de caractère ». Anik Bissonnette, Joysanne Sidimus et Igor Dobrovolskiy, membres du jury, ont également apprécié la technique de Tristan. « Il a beaucoup de facilité dans les sauts, ses positions sont précises et son jeu de pieds est excellent. C'est un jeune danseur très prometteur. »

    Interprétation dramatique française

    Catherine Hughes

    Catherine Hughes, une jeune étudiante de 22 ans en art dramatique originaire de Val-Morin (Québec), est diplômée de l'École polyvalente des Monts à Sainte-Agathe et du Collège Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse. Elle étudie présentement au Conservatoire d'art dramatique de Québec où elle entreprendra, à l'automne 2008, la dernière année de scolarité du programme en art dramatique, un programme de trois ans.

    D'après André Jean, directeur du Conservatoire d'art dramatique de Québec, Catherine est « une actrice qui ne triche jamais ». Il ajoute, « Madame Hughes a impressionné tous ses professeurs par sa grande sensibilité et par la façon qu'elle a d'aborder le travail d'interprétation. Elle sait trouver la faille et la vulnérabilité des personnages et elle privilégie toujours la vérité et l'humanité et ce, quel que soit le niveau de jeu théâtral qu'elle a à aborder. Je tiens à souligner la grande versatilité de cette étudiante qui aborde avec créativité et intériorité la comédie, le clown, le bouffon, la commedia dell'arte, l'improvisation, le répertoire classique ou le théâtre contemporain ». Les membres du jury de la Fondation Hnatyshyn - Daniel Cournoyer, Geneviève Pineault et Marcia Babineau - ont salué la maîtrise du jeu de Catherine. « Un jeu sensible, intelligent, tout en subtilité. Bonne compréhension de la scène, des enjeux, du parcours du personnage. Elle est douée d'une très grande présence scénique et d'une écoute sensible aux autres interprètes. Elle démontre une démarche artistique authentique et personnelle dotée d'une imagination fertile et d'une bonne maîtrise technique ».

    Interprétation dramatique (théâtre anglais)

    Kaitlyn Semple

    Étudiante en art dramatique de 21 ans originaire de Regina, en Saskatchewan, Kaitlyn Semple a terminé sa troisième année d'études en vue de l'obtention d'un baccalauréat en art dramatique à l'Université de Regina au printemps 2008. Diplômée de la Campbell Collegiate High School en 2005, elle a également passé un an à étudier la comédie musicale au Sheridan College de Toronto. Kaitlyn a joué dans des productions du Souris Valley Theatre (Estevan, Sask.), du Regina Little Theatre et du Regina Lyric Light Opera, ainsi que dans des productions de l'Université de Regina. Outre le théâtre, elle pratique le chant, le ballet, la danse moderne et les claquettes.

    Gerald Lenton-Young, titulaire de la chaire d'interprétation théâtrale à l'université de Regina, ne tarit pas d'éloges sur Kaitlyn : « En trente ans de carrière comme metteur en scène professionnel et en vingt ans d'enseignement à l'université, Kaitlyn Semple est la jeune comédienne la plus passionnée, la plus disciplinée, la plus dévouée et la plus douée avec laquelle j'ai jamais eu le plaisir de travailler. Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu'elle fera une brillante carrière sur scène ». Les membres du jury de la Fondation Hnatyshyn, Perry Schneiderman, Lois Brown et Michael Shamata, ont estimé que Kaitlyn était une interprète dotée d'une grande profondeur émotionnelle, d'un excellent sens du texte et d'une grande présence sur scène. « Elle est personnellement liée au personnage qu'elle interprète, ce qui me fait ressentir son dilemme. Elle joue avec passion les enjeux les plus élevés ».

  • Interprétation dramatique (théâtre anglais)

    Lindsey Angell

    Lindsey Angell est une étudiante en art dramatique de High River (Alberta), âgée de 23 ans; elle est présentement inscrite au Studio 58, le Programme des arts de la scène du Langara College, à Vancouver. Elle est diplômée du Alberta High School of Fine Arts de Okotoks (Alberta); elle a également étudié dans le cadre du Programme des arts de la scène du Mount Royal College, à Calgary. Pendant ses études au Mount Royal College, Lindsey a joué dans le cadre de Shakespeare in the Park, le festival d'été annuel du collège, ainsi que dans d'autres productions du MRC. En plus du théâtre, elle chante et fait des claquettes, du clown et du mime.

    Kathryn Shaw, la directrice artistique du Studio 58, décrit Lindsey comme « une étudiante exceptionnelle, avec un avenir très prometteur au théâtre. Elle présente une transparence, une profondeur et une gamme d'émotions extraordinaires. Sa présence est fantastique et elle est suffisamment confiante pour dominer la scène. Son travail est caractérisé par la vulnérabilité et le risque. Lindsey a toutes les qualités d'une grande dame de théâtre ». Les membres du jury de la Fondation Hnatyshyn, John Lazarus, Linda Moore et Gerald Lenton-Young, ont trouvé que le jeu de Lindsey, lors de son audition, avait une belle profondeur d'émotions, et que les pensées et les actions étaient bien développées. « Elle est crédible et attachante, - clairement et fortement liée au contenu et à ses propres sources émotionnelles. Gestes précis et communicatifs, bon sens de l'humour et ironie ».

    Interprétation vocale classique

    Allison Cecilia Arends

    Allison Cecilia Arends est une soprano de 24 ans, originaire de Regina (Saskatchewan). Elle a obtenu un baccalauréat en musique (interprétation vocale) de l'Université de Victoria en 2005, et poursuit actuellement une maîtrise en musique d'opéra à l'Université de Toronto, sous la direction de Mary Morrison. Elle a également participé à des sessions d'été au Banff Centre for the Arts, au Franz Schubert Institut à Bade (Autriche), et avec le prestigieux Stuttgart Festival International Choir en Allemagne. Durant l'été 2007, elle se rendra en Italie afin de participer à l'atelier d'opéra du Centre for Opera de Sulmona. Allison a reçu plusieurs prix et bourses du Regina Music Festival et du Saskatchewan Provincial Music Festival, en plus de remporter la University of Victoria Concerto Competition en 2003. Son expérience d'interprétation comprend des concerts avec l'Orchestre symphonique de Saskatoon, l'Orchestre symphonique de Regina, l'Orchestre symphonique de Victoria, l'Orchestre de l'Université de Victoria et le Saskatoon Opera.

    Selon Darryl Edwards, directeur des études en interprétation vocale à l'Université de Toronto, « Allison s'est distinguée par la remarquable clarté, l'exquise flexibilité, la qualité aérienne et la beauté envoûtante de son chant. Elle est infatigable lorsqu'il s'agit de poursuivre les avenues qui mènent à sa propre excellence ». Le jury d'interprétation vocale classique de la Fondation Hnatyshyn, composé de Nancy Hermiston, de Daniel Lichti et d'Hélène Fortin, a jugé qu'Allison était une jeune chanteuse qui promet beaucoup. « Sa voix est éblouissante, et elle l'emploie avec intelligence et beaucoup de sensibilité. Voilà du chant de premier ordre par une jeune artiste ».

    Bourse Oscar Peterson d'interprétation jazz

    Eli Bennett

    Eli Bennett est un saxophoniste ténor âgé de 18 ans, originaire de Vancouver (Colombie-Britannique). Il a complété ses études secondaires à la maison, et débutera un baccalauréat en musique appliquée en interprétation jazz et en composition musicale au Humber College de Toronto, à l'automne 2007. Eli s'est produit lors de plusieurs festivals de jazz, dont le Festival international de jazz d'Ottawa en 2006, dans le cadre duquel il a joué avec les CBC Galaxie Rising Stars, de même que le Telluride Jazz Festival de 2006, où il a fait partie du prestigieux Telluride Student All-Stars Jazz Ensemble. Il a été choisi pour le programme Gibson/Baldwin GRAMMY Jazz Ensembles en 2006 et en 2007. Il a obtenu plusieurs prix et bourses, dont deux prix importants au MusicFest Canada, le Rico Golden Reed Award pour le meilleur étudiant en saxophone, en 2005, et le Yamaha Kando Award pour le meilleur jeune musicien, en 2007. La composition d'Eli intitulée Mistaken Perception a remporté le DownBeat Student Music Award pour la meilleure composition originale de niveau secondaire, en 2007.

    Selon Denny Christianson, directeur du Programme de musique au Humber College, « On n'a pas souvent l'occasion de suggérer qu'un jeune musicien possède une certaine dose de génie, mais dans ce cas-ci, je crois que c'est justifié. Je travaille avec des jeunes talentueux depuis très longtemps, et je n'ai pas vu de saxophoniste de l'envergure d'Eli, à son âge, depuis au moyen 15 ans ». Le jury, composé des musiciens de jazz Christine Jensen, Barry Elmes et André Lachance, a été impressionné par le jeu brillant d'Eli. « Il maîtrise très bien le saxophone et l'idiome du jazz, et possède une belle sonorité. Ses improvisations démontrent une connaissance approfondie du langage du jazz. Dans l'ensemble, il fait preuve d'une grande maturité pour son âge ».

    Musique classique (instrument à cordes)

    Victor Fournelle-Blain

    Jeune violoniste de dix-neuf ans, Victor Fournelle-Blain de Sainte-Julienne (Québec) est diplômé de l'Académie Antoine-Manseau à Joliette. Il suit des cours de musique depuis onze ans dont les six derniers au Conservatoire de musique de Montréal où il est l'élève de Johanne Arel. Il a obtenu son Diplôme d'études intermédiaires en musique en 2006 et suit actuellement le programme d'Études supérieures I au Conservatoire. Victor a été violon solo de l'Orchestre à cordes du Conservatoire de musique de Montréal pendant plusieurs années et s'est produit en concert comme soliste de l'Orchestre symphonique du Conservatoire. Il a gagné plusieurs compétitions dont première place au concours de concertos du Conservatoire de Montréal en 2006 et s'est classé premier dans sa catégorie d'âge pour les instruments à cordes lors de la finale nationale du Concours de musique du Canada de 2006.

    Guy Fouquet, titulaire de l'Orchestre à cordes du Conservatoire de musique de Montréal, considère Victor comme un des élèves les plus doués qu'il a eu l'occasion d'entendre au Conservatoire. « Ce que je remarque de son jeu, en plus de son immense talent et de sa facilité naturelle pour le violon, c'est une grande sensibilité dans l'expression musicale ainsi qu'un contrôle parfait de l'archet. La production sonore n'est jamais forcée. Ce jeune violoniste est brillant dans tout ce qu'il fait. C'est un musicien complet. À mon avis, il se prépare à une très belle carrière comme violoniste ». Le jury de la Fondation Hnatyshyn, qui se composait de Jeremy Brown, Elaine Klimasko et Jeremy Berkman, s'est déclaré impressionné par la prestation impeccable de Victor. « Maîtrise musicale remarquable pour son âge: brio, technique brillante, musicalité. Un jeune artiste de grand talent! »

    Musique classique (piano)

    Devon Joiner

    Devon Joiner est un pianiste de 18 ans originaire de Nanaimo (Colombie-Britannique). Diplômé de la Wellington Secondary School à Nanaimo, il a terminé la première année de son baccalauréat en musique (section piano) à l'Université de Colombie-Britannique, au printemps 2007. Devon étudie le piano depuis l'âge de quatre ans; il a obtenu un diplôme de première classe (avec mérite) en interprétation (piano) de l'A.R.C.T. à 14 ans. Il a remporté plusieurs prix lors de festivals de musique sur l'île de Vancouver, et gagné tous les concours auxquels il a pris part depuis les trois dernières années. Il a participé avec succès aux BC Provincial Finals, de même qu'à la Canadian Chopin Piano Competition, à la International Russian Music Piano Competition et au Concours de musique du Canada. Devon a fait ses débuts en récital solo à l'âge de 14 ans, et a été l'artiste invité lors de plusieurs concerts, dont ceux du Nanaimo Youth Choir, des Camerata Singers, des Island Bel Canto Singers et de l'Orchestre symphonique de Vancouver.

    Jane Coop, directrice de la section de piano à l'École de musique de l'Université de Colombie-Britannique, dit ceci à propos de Devon : « Il possède l'intelligence, la concentration, la maturité de comportement et la présence de quelqu'un de beaucoup plus âgé. On dirait qu'il change de personnalité, selon qu'il joue Mozart ou Tchaïkovski : il transforme complètement son attitude et son approche selon le style et les exigences techniques du compositeur ». Le jury de piano de la Fondation Hnatyshyn, formé de Stéphane Lemelin, Kristina Szutor et David Louie, ont trouvé le jeu de Devon « mature sur le plan artistique, avec une conscience du style, un phrasé naturel et une sensibilité au son », lors de son audition. Ils ont également apprécié la clarté de ses idées musicales, la limpidité du son et du rythme. « Cette maturité est très impressionnante chez un jeune de 18 ans. Un grand talent! »

    Musique classique (instrument à vent)

    Keith Dyrda

    Keith Dyrda est un tromboniste de 18 ans originaire d'Oakbank (Manitoba); il a obtenu son diplôme du Springfield Collegiate situé dans cette même ville, en juin 2007. Il a commencé sa formation musicale par l'étude du violon, et s'est mérité une médaille d'argent pour le programme de 8e année du Royal Conservatory of Music; il joue du trombone depuis sept ans. Il entreprendra un baccalauréat en musique classique (trombone) à l'Université McGill de Montréal, à l'automne 2007. Keith a joué avec plusieurs harmonies et orchestres, dont l'Harmonie nationale des jeunes, le Winnipeg Youth Orchestra et l'Orchestre national des jeunes. Il s'est également produit en solo avec l'Orchestre symphonique de Winnipeg et l'Orchestre de l'Université du Manitoba. Il a également remporté plusieurs trophées au Winnipeg Music Festival, et le prix pour le meilleur tromboniste au Brandon Jazz Festival en 2006 et 2007.

    Douglas McNabney, directeur du département d'interprétation de l'École de musique Schulich de l'Université McGill, décrit Keith comme l'un des jeunes joueurs de cuivres les plus prometteurs à s'être inscrits à un programme de 1er cycle à McGill. « Son nom est sur toutes les lèvres depuis son audition ici, en février dernier. J'ai rarement été témoin d'une appréciation aussi unanime en provenance d'un jury d'audition. Il nous a impressionnés par sa musicalité, sa maîtrise remarquable du trombone, sa polyvalence dans de nombreux domaines et ses capacités illimitées ». Le jury, composé de Jeremy Brown, d'Elaine Klimasko et de Jeremy Berkman, a loué la belle sonorité de Keith, son phrasé, son intonation et son utilisation superbe du vibrato. « C'est du jeu de trombone de premier ordre. Un magnifique jeune artiste! »

    Danse contemporaine

    Megan Nadain

    Megan Nadain est une danseuse contemporaine âgée de 20 ans, originaire de North Vancouver (Colombie-Britannique). Diplômée de la Sentinel Secondary School à West Vancouver, elle compte à son actif dix ans de formation en danse, incluant des programmes à la Anna Wyman School of Dance Arts et chez MainDance, en plus des cours d'été du Banff Centre et de l'Académie de ballet Kirov à Washington, DC. Elle emploiera sa bourse de la Fondation Hnatyshyn pour continuer sa formation à la School of Toronto Dance Theatre, où elle vient de terminer la première année d'un programme de formation professionnelle de trois ans.

    Selon Patricia Fraser, directrice artistique de la School of Toronto Dance Theatre, « Cette jeune artiste est vraiment destinée à une brillante carrière en danse, et elle est capable d'influencer cette forme d'art qu'est la danse contemporaine par sa stature d'interprète. Megan est un esprit brillant doté de belles habiletés sur le plan de l'interprétation : elle est forte, passionnée, elle a le goût du risque, et elle est pleine de feu ». Le jury de danse contemporaine de la Fondation Hnatyshyn, composé de David Earle, Anne Flynn et Michael Montanaro, a loué la technique solide, la musicalité exceptionnelle et la vitalité de Megan. « C'est une danseuse charmante, capable d'allier le flux et le contrôle avec l'exubérance et la passion; son jeu faisait plaisir à voir. Elle a des possibilités remarquables ».

    Interprétation dramatique (théâtre français)

    Claudiane Ruelland

    Claudiane Ruelland est une étudiante en art dramatique de Québec qui est âgée de 23 ans. Diplômée de l'École secondaire de Neufchâtel et du Cégep de Sainte-Foy, elle vient tout juste de terminer sa deuxième année en interprétation dramatique au Conservatoire d'art dramatique de Québec. Elle commencera à l'automne 2007 sa dernière année d'un programme d'art dramatique de trois ans.

    D'après André Jean, directeur du Conservatoire d'art dramatique de Québec, Claudiane est un grand talent : « Dès sa première année d'entraînement, madame Ruelland s'est démarquée par la vérité, l'humanité et la profondeur de ses interprétations et ce, malgré son âge relativement jeune. En véritable artiste dramatique, elle aborde ses personnages de l'intérieur en y ajoutant sa propre couleur. L'ensemble du corps professoral tient aussi à souligner la très grande versatilité de cette étudiante qui aborde avec le même bonheur la comédie, le drame, le répertoire ou les textes contemporains ». Les membres du jury de la Fondation - Guy Mignault, Brigitte Haentjens et Maurice Arsenault - ont salué la belle émotion et la belle retenue de Claudiane. « Elle a une bonne maîtrise des vers et ne surcharge pas le jeu. Il y a une bonne intelligence du texte et de ses enjeux. Elle fait preuve de belle sensibilité, son interprétation est émotive, juste. Elle est certainement une actrice qui ira loin ».

    Ballet classique

    Alyssa Stevens

    Alyssa Stevens est une danseuse de ballet âgée de 18 ans et originaire de Surrey (Colombie-Britannique); elle danse depuis l'âge de 3 ans. Diplômée de la Magee Secondary School de Vancouver, elle a obtenu sa formation en danse de la Flora Pigeau Academy of Dance et de la Goh Ballet Academy à Vancouver, ainsi que lors des cours d'été du Banff Centre for the Arts. En septembre 2007, elle entreprendra le programme professionnel proposé par la Goh Ballet Academy. Alyssa a dansé le rôle de Clara dans les productions de Casse-noisette par Alberta Ballet / Ballet BC en 2002 et 2003, de même que dans la production du Goh Ballet en 2006. Elle a également dansé en Chine en 2006, dans le cadre du Canadian Youth Ballet Tour. Elle a obtenu plusieurs bourses en danse au fil des années, de même que le Royal Academy of Dance Solo Seal Award, la plus haute distinction d'examen accordée par la Royal Academy.

    Lin Yee Goh, directrice de la Goh Ballet Academy, décrit Alyssa comme une danseuse qui a beaucoup de potentiel. « C'est une danseuse professionnelle et flexible, dotée d'une belle attitude, d'une excellente technique et d'une expression gracieuse. Elle excelle non seulement dans le ballet, mais aussi dans les formes de danse moderne, contemporaine et jazz. Je pense qu'elle ira très loin ». David LaHay, Nancy Kilgour et Merrilee Hodgins, membres du jury de ballet de la Fondation Hnatyshyn, étaient unanimes dans l'appréciation de l'interprétation offerte par Alyssa lors de son audition. « Il est clair qu'elle a de nombreuses années de formation et d'autodiscipline. Une jeune danseuse très talentueuse qui possède déjà une excellente technique classique, et qui s'exprime tout aussi bien dans le langage de la danse contemporaine. Elle danse avec musicalité et sensibilité. Très attachante et expressive; c'est un plaisir de la regarder ».

  • Bourse Oscar Peterson d'interprétation jazz

    Carl Bray

    Carl Bray est un jeune pianiste de jazz de 18 ans de Regina (Saskatchewan). Il a terminé ses études au Campbell Collegiate en juin 2006 et, à compter de l'automne 2006, il préparera un baccalauréat en musique appliquée, section piano jazz, à la Humber School of Creative and Performing Arts de Toronto. En 2004 et 2005, il faisait partie du All-Canadian Young Jazz Showcase, au Port Hope Jazz Festival, et il a joué aux cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux d'été du Canada en 2005. Il a aussi été choisi pour faire partie du Yamaha All-Star Jazz Big Band de MusicFest, au Centre national des arts d'Ottawa, en mai 2006. Il étudie le piano depuis 12 ans et, depuis deux ans, il donne des cours de piano jazz.

    Denny Christianson, directeur du Programme de musique à la Humber School of Creative and Performing Arts, qualifie Carl de « jeune musicien extrêmement prometteur qui s'est hissé dans les rangs de l'élite dans son groupe d'âge ». Le jury, composé des musiciens de jazz Oliver Jones, Lorne Lofsky et Lenny Solomon, s'est déclaré impressionné par « la confiance de Carl, sa technique solide et son phrasé créatif ». Ils ont salué sa bonne compréhension du langage du jazz et sa maîtrise de son instrument. « Il swingue! »

    Interprétation dramatique (théâtre anglais)

    Luke Camilleri

    Luke Camilleri, qui est âgé de 22 ans et est originaire de Courtenay (C.-B.), a terminé sa première année d'études au Studio 58, programme des arts de la scène du Langara College de Vancouver. Il est diplômé de la Georges P. Vanier Secondary School, dans la Comox Valley, sur l'île de Vancouver.

    Malgré son manque d'expérience théâtrale avant de commencer sa formation au Studio 58, Luke a dépassé les attentes de ses professeurs. Kathryn Shaw, directrice artistique du Programme des arts de la scène, le décrit comme « un jeune acteur né, doué d'un instrument vocal exceptionnel, d'un physique bien intégré et d'un véritable amour du métier ». Mme Shaw pense qu'il a un énorme potentiel en tant qu'acteur. « Ce qui me frappe le plus au sujet de Luke, dit-elle, c'est sa transparence émotionnelle, sa profonde identification avec toute une palette de personnages, son aisance physique et vocale, et sa capacité de jouer dans l'instant ». Les membres du jury de la Fondation Hnatyshyn qui ont évalué sa cassette d'audition - Jackie Burroughs, Steven Schipper et Ruth Smillie - qualifient Luke de « fort et vulnérable à la fois » . Ils ont loué la finesse de son jeu, son intensité et sa capacité à rester dans l'instant. « Ce jeune homme comprend le lien entre le texte, la respiration et l'émotion. Il s'agit, de toute évidence, d'un acteur talentueux ».

    Interprétation dramatique (théâtre français)

    Audray Demers

    Audray Demers est une étudiante en art dramatique très prometteuse de Candiac (Québec), qui est à peine âgée de 18 ans. Diplômée du Collège Durocher de Saint-Lambert, elle vient tout juste de terminer sa première année du programme Option théâtre au Collège Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse. Elle commencera à l'automne 2006 sa deuxième année d'un programme d'art dramatique de quatre ans. Elle a également étudié la musique (piano et guitare) et a pris des cours de danse pendant cinq ans.

    Les professeurs d'Audray au Collège Lionel-Groulx étaient très impressionnés par ses progrès durant sa première année d'études. « Elle a franchi des pas de géant au cours de cette session, sur tous les plans », explique Clément Cazelais. « Elle a acquis de l'assurance et de l'autorité sur scène », ajoute Marie-Louise Hétu, sa professeure de chant et de diction. « Son jeu s'est développé en nuances. Excellente évolution ». Les membres du jury de la Fondation Hnatyshyn - Monique Mercure, Joël Beddows et Gill Champagne - ont salué son intensité, son intelligence du texte et son écoute sur sa cassette d'audition. « Elle a conscience des enjeux de la scène. Belles nuances dans ses attaques du texte. Talent prometteur ».

    Musique classique (piano)

    Rosy Yuxuan Ge

    Rosy Yuxuan Ge est une pianiste exceptionnelle de 17 ans d'Edmonton (Alberta). Née à Shandong (Chine), elle a émigré au Canada en 1998. Elle étudie depuis six ans à Edmonton avec le professeur de musique Wolfram Linnebach. Diplômée de la Harry Ainlay High School, elle commencera à préparer, en septembre 2006, un baccalauréat en musique à l'Université de l'Alberta. Depuis plusieurs années, Rosy remporte invariablement les premiers prix dans son groupe d'âge au Festival de musique des Kiwanis à Edmonton et, en 2005, elle s'est classée première au Concours de musique du Canada dans la catégorie des « 18 ans et moins ». Elle a donné son premier récital au Taylor University College, à Edmonton, en 2004, et elle a été soliste avec l'Orchestre philharmonique de l'Alberta en 2005.

    « Sa récente audition était remarquable, non seulement parce qu'elle était la plus impressionnante cette année », explique Leonard Ratzlaff, directeur du département de musique de l'Université de l'Alberta, « mais aussi parce qu'il s'agissait de la meilleure audition d'une étudiante de première année qu'aient entendu nombre de membres du corps professoral depuis fort longtemps. Mlle Ge a joué avec un grand raffinement pianistique, un sens du style éclairé, une merveilleuse facilité technique doublée d'aisance, sans oublier une maturité musicale inattendue ». Le jury de piano de la Fondation Hnatyshyn, qui se composait de Louis-Philippe Pelletier, Jane Coop et Jean Desmarais, a qualifié sa prestation de « captivante, imaginative, authentique, libre, osée et impressionnante », en ajoutant que Mlle Ge est « une pianiste au potentiel immense ».

    Danse contemporaine

    Lisa Hering

    Lisa Hering, danseuse contemporaine de 23 ans, qui vit maintenant à Calgary, a commencé sa formation principalement en danse classique, à la West Edmonton Ballet Academy. Elle a également suivi des programmes de formation au Banff Centre for the Arts et à l'Arts Umbrella de Vancouver. Lisa a dansé brièvement avec le Ballet Espressivo et l'Ontario Ballet Theatre. Elle a aussi passé une année dans la Bat Dor Dance Company en Israël. Elle utilisera sa bourse de la Fondation Hnatyshyn pour continuer ses études à l'Université de Calgary, où elle vient de terminer sa première année de B.A. en programme de danse.

    Anna Mouat, professeure agrégée de danse à l'Université de Calgary, décrit ainsi Lisa : « Excellente danseuse, puissante, lyrique et expressive, profondément dévouée à son art ». Puis elle ajoute : « Lisa se montre capable de saisir une large gamme de mouvements, de vocabulaires et de styles. Elle a un solide sens de la musicalité et une présence fascinante sur scène ». Le jury de danse contemporaine de la Fondation Hnatyshyn, qui se composait de Brian Webb, Tony Chong et Sylvie Pinard, a également salué la technique solide de Lisa, la variété des styles de mouvement à sa palette et sa présence sur scène. « Sa maturité et son aptitude à être artiste et interprète, au lieu de simple 'danseuse', est frappante ».

    Ballet classique

    Kostyantyn Keshyshev

    Kostyantyn Keshyshev est un danseur très prometteur de 19 ans, de Vancouver (C.-B.). « Kostya », qui vient d'immigrer au Canada d'Ukraine, a d'abord étudié à l'École de danse d'Odessa. Il suit le programme à temps partiel de la Goh Ballet Academy depuis trois ans. La bourse de la Fondation Hnatyshyn lui permettra de suivre le programme professionnel à plein temps de la Goh Ballet Academy à l'automne 2006. Il a réussi ses examens de niveau avancé 2 de l'Académie royale de danse avec mention très bien. De plus, durant l'été 2006, il participera au Concours international de ballet de Varna et au Concours international de ballet Genée. Dans le cadre du Goh Youth Ballet Ensemble, il a dansé des premiers rôles pendant la tournée du groupe en Chine, en 2006.

    « Kostya a certainement tous les ingrédients pour mener une brillante carrière », déclare Brian Gross, de la Goh Ballet Academy. « Sa présence imposante sur scène et ses traits classiques, plus sa puissance et sa technique variée, ont déjà retenu l'attention des nombreux membres de jury qui l'ont évalué pour des examens, des concours et des bourses d'études. Et surtout, il est enthousiaste, passionné et il aime la danse ». Les membres du jury de ballet de la Fondation Hnatyshyn, à savoir Veronica Tennant, Marquita Witham-Lester et Igor Dobrovolskiy, ont vu en lui un artiste solide, athlétique, aux nombreuses qualités physiques. « Il a certainement le potentiel pour devenir un merveilleux danseur classique et contemporain. Il a déjà acquis une belle technique, avec un style élégant pour les œuvres classiques et une qualité dynamique pour les œuvres contemporaines. »

    Musique classique (instrument d'orchestre)

    Paul Medeiros

    Paul Medeiros, jeune violoniste de 18 ans, est diplômé de la Charles P. Allen High School de Bedford (Nouvelle-Écosse). Il a commencé à étudier le violon à l'âge de sept ans, avec Karen Langille, premier violon de Symphony Nova Scotia, puis avec le professeur Philippe Djokic de l'Université Dalhousie. Il fait partie du Nova Scotia Youth Orchestra depuis l'âge de 15 ans. Il aime aussi jouer du hautbois, faire du théâtre et chanter. Paul a été admis comme étudiant boursier au stage d'été pour cordes de 2006, au Domaine Forget - Académie de musique, à Charlevoix (Québec). En septembre 2006, il commencera sa première année du programme de baccalauréat en musique, section violon, à l'Université Dalhousie.

    Lynn Stodola, directrice du département de musique de l'Université Dalhousie, estime que Paul est déjà un artiste accompli à qui une carrière exceptionnelle est promise. Les membres du corps professoral de l'Université Dalhousie qui siégeaient au jury de son audition d'admission ont vu en lui « un candidat remarquable, un artiste extrêmement prometteur qui possède une sensibilité et une technique musicales extraordinaires ». Le jury de la Fondation Hnatyshyn Foundation, qui se composait de Martin Riseley, Judy Loman et Joanna G'froerer, a noté « le jeu très sensible de Paul et son bon phrasé ».

    Interprétation vocale classique

    Lambroula Maria Pappas

    Lambroula Maria Pappas est une soprano lyrique de 30 ans, de Burnaby (C.-B.). Elle a étudié à l'Université de la Colombie-Britannique, où elle a obtenu une maîtrise en musique d'opéra, et à l'Atelier lyrique de l'Opéra de Montréal. Sa bourse d'études supérieures lui permettra de poursuivre sa formation vocale à la Vancouver Academy of Music. Elle a reçu plusieurs bourses d'études et est lauréate du Debut Young Artists Competition, du Concours des jeunes artistes (CBC Radio), du Concours des jeunes ambassadeurs lyriques et du Prix de l'Opéra de Montréal. Elle a, entre autres, tenu des rôles à l'Opéra de Nice, au Pacific Opera de Victoria et à l'Opéra de Montréal. Elle a également donné des concerts et des récitals en Amérique du Nord et en Europe.

    D'après David Meek, responsable de la section Chant/Opéra à la Vancouver Academy of Music, Mlle Pappas est devenue une excellente jeune artiste professionnelle. « Elle a un superbe son lyrique et une bonne souplesse. Elle a une très belle présence sur scène et incarne honnêtement ses personnages, avec beaucoup de sympathie, ce qui les rend touchants et très vraisemblables ». Le jury d'interprétation vocale classique de la Fondation Hnatyshyn, qui se composait de Julie Nesrallah, Sylvia Richardson et Michel Ducharme, l'a qualifiée de « chanteuse très talentueuse et accomplie, d'une grande maturité musicale et technique ». Ils ont salué son interprétation imaginative et sa qualité sonore agréable. « Ses notes les plus hautes sont vraiment merveilleuses et riches. Fantastique! »

  • Bourse Oscar Peterson d'interprétation jazz

    Jonathan Challoner

    Jonathan Challoner est un remarquable trompettiste et tromboniste de Coombs (Colombie-Britannique). Âgé de dix-huit ans, il a terminé ses études à l'École secondaire Kwalikum sur l'île de Vancouver en juin 2005 et entamera cet automne un baccalauréat en interprétation de jazz à la trompette à la Humber School of Creative and Performing Arts à Toronto. Il s'est distingué dans de nombreux concours au Canada et aux États-Unis dont ceux du Festival de jazz de Nanaimo, de MusicFest Canada et du Festival de jazz Lionel-Hampton de l'Université de l'Idaho. Jonathan a joué au sein de plusieurs orchestres de jeunes musiciens exceptionnels dont le Vail Jazz All-Stars et le Gibson-Baldwin Grammy Jazz Band. Il est le seul Canadien à jouer au sein du 2005 Next Generation Jazz Orchestra qui se produira aux festivals de jazz de Montréal et de Monterey ainsi qu'au Lincoln Center de New York.

    « En cette année qui a déjà produit toute une génération de diplômés exceptionnels, Jonathan Challoner se distingue même au sein de l'élite », a affirmé Denny Christianson, directeur du programme de musique de la Humber School of Creative and Performing Arts de Toronto. Pour leur part, les membres du jury de la Fondation Hnatyshyn, composé de M. Oscar Peterson, de M. Brad Turner et de M. John Geggie, ont été très impressionnés par la maîtrise de son instrument, la portée de son vocabulaire sonore, son intonation et sa diversité harmonique. Selon les juges, Jonathan est un excellent musicien qui mérite leurs félicitations.

    Interprétation vocale classique

    Lisa DiMaria

    Lisa DiMaria est une soprano exceptionnelle de vingt-trois ans. Originaire de Gormley près de Toronto (Ontario), elle a obtenu un diplôme avec distinction de l'École secondaire des arts Cardinal-Carter en 2001, puis un baccalauréat en chant de l'Université de Toronto au printemps de 2005. Cet automne, elle entamera une maîtrise en chant d'opéra à l'Université de Toronto sous la direction de la réputée professeure Mary Morrison, C.M. Lisa DiMaria a remporté de nombreux concours dont ceux du Festival de musique Kiwanis de Toronto, de la National Association of Teachers of Singing et celui du Rising Stars de l'Exposition nationale canadienne.

    « Lisa chante avec l'expressivité d'un personnage, d'un poète ou d'un compositeur qui étonne à son âge », affirme Lorna MacDonald, directrice du programme de chant de l'Université de Toronto. M. Joseph Rouleau, Mme Lynn Channing et Mme Jane Leibel, les distingués membres du jury en chant de la Fondation Hnatyshyn, sont tout à fait d'accord. En lui accordant la bourse, ils ont souligné la belle sonorité libre et ouverte du chant de Mme DiMaria ainsi que son expressivité, son phrasé subtil et intelligent, et l'attention qu'elle porte à la dynamique de la musique. Selon le jury, elle surmonte les difficultés techniques avec aisance, son intonation est superbe et sa diction excellente dans toutes les langues. Une très belle carrière en opéra l'attend.

    Interprétation dramatique (théâtre anglais)

    Greg Gale

    Greg Gale est un comédien aux multiples talents originaire de Corner Brook (Terre-Neuve-et-Labrador). gé de vingt et un ans et diplômé du Collège Herdman de Corner Brook, Greg Gale a étudié à la Faculté des arts de l'Université Memorial. Il vient de terminer sa première année d'études à l'École nationale de théâtre du Canada. À l'automne 2005, il entamera la deuxième année du programme de trois ans de l'École. Greg a participé pendant six ans au programme de théâtre pour les jeunes du Théâtre de Terre-Neuve-et-Labrador en plus de jouer dans des productions locales à Corner Brook et à Stephenville. À Terre-Neuve-et-Labrador, il a également suivi des cours de danse et de chant.

    « Greg a tout ce qu'on recherche chez un jeune comédien. Il est intelligent, audacieux, généreux, curieux et séduisant, le tout combiné à un parfait équilibre entre l'estime de soi et l'humilité... en plus d'être un excellent musicien », a expliqué Bill Webster, professeur de théâtre classique à l'École nationale de théâtre. « Ce jeune homme est profondément et exceptionnellement doué », a-t-il ajouté. Le jury de la Fondation Hnatyshyn, composé de M. Jean-Louis Roux, de Mme Mieko Ouchi et de M. Paul Lefebvre, a souligné l'interprétation nuancée et modérée de Greg Gale dans des rôles tirés du répertoire classique et contemporain. Les juges ont apprécié sa voix, sa présence, son expressivité émotionnelle et l'ont trouvé intelligent, versatile et destiné à une belle carrière d'acteur.

    Ballet classique

    Maude Sabourin

    gée de dix-sept ans, Maude Sabourin de Terrebonne (Québec) est déjà une ballerine accomplie. En juin 2005, elle a obtenu son diplôme d'études secondaires et de ballet de l'École nationale de ballet contemporain de Montréal et du Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie. En septembre, elle entamera le programme collégial de ballet de trois ans offert conjointement par l'École nationale de ballet contemporain et le Cégep du Vieux-Montréal. Au Québec, elle a remporté de nombreux prix et bourses pour son excellence comme ballerine. Membre de la troupe Jeune Ballet du Québec depuis deux ans, elle a dansé au Canada, aux États-Unis et en France en plus de tenir un rôle dans les productions de Casse-Noisette des Grands Ballets Canadiens de Montréal de 2002 et 2003.

    « Maude Sabourin est une jeune étudiante exceptionnellement talentueuse », a affirmé Françoise Vaussenat, directrice des études de l'École nationale de ballet contemporain. « Ses grandes qualités physiques, techniques, artistiques, ses qualités de motivation, de constance, de sérieux dans le travail en font une étudiante très prometteuse pour une future carrière en danse », a-t-elle ajouté. Le jury de la Fondation Hnatyshyn, composé de Mme Celia Franca, de Mme Gizella Witkowsky et de M. Jean Grand-Maître, a constaté qu'elle était une danseuse talentueuse, prometteuse et très versatile qui possédait une excellente technique, un port de bras magnifique et un jeu de pieds remarquable. « Ses interprétations sont avant-gardistes, contemporaines et audacieuses. Elle possède déjà un grand charisme et une excellente présence sur scène », ont indiqué les juges.

    Musique classique (instrument d’orchestre)

    Jeffrey Dyrda

    Originaire d'Oakbank, près de Winnipeg (Manitoba), Jeffrey Dyrda est un violoniste classique et un saxophoniste de jazz exceptionnel. gé de dix-huit ans, il réussit bon premier l'examen du niveau 10 du Royal Conservatory of Music en 2002 et obtient un diplôme avec distinction de l'École secondaire Springfield Collegiate en juin 2005. Jeffrey est membre de l'Orchestre des jeunes de Winnipeg depuis 1996 et premier violon de cet orchestre depuis 2002. La bourse en musique classique qu'il reçoit lui permettra d'entreprendre cet automne un baccalauréat en interprétation du violon à l'Université McGill à Montréal. Jeffrey Dyrda a remporté de nombreux concours au Manitoba et participé à plusieurs festivals de musique de chambre estivaux au Canada et aux États-Unis. Il s'est également produit comme soliste avec l'Orchestre symphonique de Winnipeg.

    « Jeffrey Dyrda est l'un des jeunes violonistes les plus prometteurs du programme de baccalauréat de l'Université McGill » a affirmé Douglas McNabney, directeur du département d'interprétation de la Faculté de musique de l'Université. « Imaginez notre étonnement lorsque nous avons appris qu'il avait également fait l'une des meilleures auditions en saxophone jazz le même jour! ». Le jury de musique classique de la Fondation Hnatyshyn était formé de M. Terence Tam, de Mme Gwen Thompson et de M. Douglas Sturdevant. Le jury a souligné la technique avancée et l'interprétation accomplie et peaufinée de Jeffrey et a ajouté que sa technique, son style, ses nuances, son intonation et son rythme étaient tous excellents. Selon le jury, Jeffrey est un musicien et un interprète accompli.