Programmes / Résidence pour artiste émergent du Canada atlantique

Évaluateurs

Jordan Bennett

Dans son travail artistique général, Jordan Bennett se sert de la peinture, de la sculpture, de la vidéo, de l’installation et du son pour explorer les terres, la langue, l’acte de rendre visite et l’historique des familles, mais aussi pour remettre en question les conceptions coloniales de stéréotypes, de l’histoire et de la présence autochtones. Il se concentre principalement sur l’exploration des cultures visuelles micmaque et béotuque de Ktaqamkuk. Il a participé à plus de 50 expositions individuelles et collectives, au pays et à l’étranger, notamment au Musée national des Amérindiens (NMAI, New York), au Musée d’art contemporain du Val-de-Marne (région de Paris), au Museum of Art and Design (New York), au Museum of Contemporary Native Arts (Santa Fe, Nouveau-Mexique), à la galerie Project Space de l’Université RMIT (Melbourne, Australie), au Musée des beaux-arts de Winnipeg, à la galerie Power Plant (Toronto), au Musée d’art contemporain de Montréal et à l’Institut du monde arabe (Paris). Il a été l’un des deux artistes à représenter Terre-Neuve-et-Labrador dans le cadre des activités satellites officielles de la Biennale de Venise, au musée Ca’Rezzonico, en 2015. Il a reçu divers prix et distinctions. Il a notamment été en nomination pour un prix Sobey pour les arts en 2015 et en 2016, a été lauréat d’un prix Reveal de la Fondation Hnatyshyn, a reçu le prix de l’Artiste de l’année du Conseil des arts de Terre-Neuve-et-Labrador en 2014, et a été classé parmi les « Top 30 under 30 » (les 30 meilleurs artistes âgés de moins de 30 ans) au Canada par Blouin ARTINFO en 2014.

Ursula Johnson

Ursula Johnson est une artiste multidisciplinaire Mi’kmaq qui vit à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Son travail allie la tradition Mi’kmaq du tressage de paniers à la sculpture, à l’installation et à la performance. Dans toutes ses manifestations, son travail joue le rôle d’une intervention didactique, cherchant à confronter les membres de son public à des questions liées à identité, au passé colonial, à la tradition, et à la pratique culturelle, tout en les informant sur ces questions.

Eleanor King

Eleanor King est une artiste établie à Halifax. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts du Nova Scotia College of Art and Design en 2001, et elle est actuellement boursière Fulbright et candidate à la maîtrise en beaux-arts au Purchase College de New York. Elle a participé à plusieurs résidences, notamment à la MacDowell Colony, au Yaddo, au SOMA au Mexique, et au Banff Centre. Elle s’est vu décerner de nombreux prix du Conseil des arts du Canada et d’Arts Nouvelle-Écosse, et elle était finaliste du Prix Sobey 2012. Elle a exposé au Canada et à l’étranger, plus particulièrement au Museum of Contemporary Canadian Art, à la Southern Alberta Art Gallery, à Nuit Blanche Toronto, et à Galleri F15 en Norvège. Son exposition individuelle Dark Utopian, présentée au Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse en 2015, a fait l’objet d’un article de fond dans la revue Canadian Art. Elle a été instructrice au Nova Scotia College of Art and Design et directrice de l’Anna Leonowens Gallery d’Halifax en Nouvelle-Écosse. Elle est représentée par Diaz Contemporary à Toronto.

Amish Morrell

Amish Morrell est le rédacteur en chef de C Magazine et le directeur des programmes de C The Visual Art Foundation. Il a enseigné l’histoire de la photographie, la théorie et la critique photographique, et l’histoire de l’art contemporain et de la culture visuelle à l’Université de Toronto à Mississauga et à l’Université Ryerson. Il enseigne actuellement la critique et la pratique de la conservation dans le cadre du programme de maîtrise en beaux-arts de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario. Il a assuré la préparation de nombreux projets et expositions au Canada atlantique, notamment The Frontier is Here, Nightwalks with Teenagers et Doing Our Own Thing: Back-to-the-Land in Eastern Canada During the 1970s (Vaquant à nos propres affaires : le retour à la terre dans l’est du Canada durant les années 1970). Il a également écrit pour diverses publications dont Art Papers, Ciel variable, Fuse Magazine, History of Photography et Prefix Photo, et pour plusieurs catalogues d’artistes.

Il travaille présentement à la préparation d’une exposition intitulée Outdoor School, qui présentera des projets d’artistes contemporains axés sur le paysage et les milieux naturels entourant le campus de Scarborough de l’Université de Toronto. L’exposition aura lieu à la galerie Doris McCarthy à l’automne 2016.

Peta Rake

Peta Rake est la directrice de la Walter Phillips Gallery et du Banff International Curatorial Institute. Elle a été commissaire d’expositions à l’International Studio and Curatorial Program (ISCP) (New York), au CCA Wattis Institute for Contemporary Art (San Francisco), à l’Oakland Museum of California (Oakland), à la Luggage Store Gallery (San Francisco), au Playspace (San Francisco) et à la Live Worms Gallery (San Francisco). Auparavant, elle a travaillé dans des institutions telles que le California College of the Arts (San Francisco) et l’Institute of Modern Art (Brisbane, Australie), et été l’archiviste du Steven Leiber Basement, dépôt d’archives du mouvement Fluxus et de livres d’artistes à San Francisco. Elle écrit périodiquement pour C Magazine et ses textes ont paru dans Canadian Art, Fillip, San Francisco Arts Quarterly, Rearviews, Institutions by Artists, On Apology et ElevenEleven Journal. Elle détient une maîtrise en commissariat du California College of the Arts et a reçu le prix du commissaire de 2014 de l’ISCP (New York). Peta Rake est la co-commissaire de la Biennale de l’Alberta de 2017.

Lou Sheppard

Lou Sheppard est un artiste et un éducateur qui travaille dans le domaine des pratiques audio, vidéo et des installations. Descendant des pionniers, Lou Sheppard a grandi sur le territoire non cédé des Micmacs en Nouvelle-Écosse, et il vit présentement à K'jiputuk (Halifax). Il est diplômé du Collège d’art et de design de la Nouvelle-Écosse (2006), et a aussi obtenu un baccalauréat en éducation, en enseignement des arts, de l’Université Mount Saint Vincent (2013). Ses œuvres ont été exposées au Canada comme à l’étranger; elles ont fait partie de la première Biennale de l’Antarctique et de la 57 e  Biennale de Venise (pavillon de l’Antarctique). Lou Sheppard a remporté le Prix de la Résidence d’artiste émergent de la région de l’Atlantique (2017) dans le cadre de laquelle il finalise un projet de composition de musique basée sur les masses de glace en mouvement dans les régions de l’Arctique et de l’Antarctique. En 2018, Lou Sheppard sera artiste en résidence à la Cité internationale des arts à Paris et au Centre des arts Khyber, en Nouvelle-Écosse.

Stefan St-Laurent

Stefan St-Laurent, artiste multidisciplinaire et commissaire, est né à Moncton, au Nouveau-Brunswick; il réside et travaille actuellement à Ottawa. Il était le commissaire invité de la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda en 2008, ainsi que du 28e et du 29e Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, en 2010 et 2011. Il a été commissaire de la Galerie SAW Gallery de 2002 à 2011, et il est professeur auxiliaire au Département des arts visuels de l’Université d’Ottawa depuis 2010. Son travail en performance et en vidéo a été présenté dans de nombreuses galeries et institutions, dont le Centre national de la photographie à Paris, Edsvik Konst och Kultur à Sollentuna en Suède, YYZ à Toronto, Western Front à Vancouver et le Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse à Halifax. Il a été commissaire et programmateur pour plusieurs organismes artistiques et festivals, dont le Lux Centre à Londres, la Cinémathèque québécoise à Montréal, le Festival international du cinéma francophone en Acadie, les Rencontres internationales Vidéo Arts Plastiques en Basse-Normandie en France, Pleasure Dome, Images Festival of Independent Film and Video et Vtape à Toronto. Il est présentement directeur du centre d’artistes autogéré AXENÉO7 à Gatineau.